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Modérateur: Modérateurs
Il est pas obligé de relayer les propos de connards avinés (je préfère que ce soit ça parce que si les mecs pensent vraiment ce qu'ils disent). Il est lamentable comme son mentor.
Hâte de voir les avinés réclamer le frexit samedi prochain.
Fidel Cienaga a écrit:L'ami Rob"Yellow"77 posait une question intéressante sur le comportement des États de droit face au terrorisme, si la meilleure réponse ne consistait pas à se tenir strictement au cadre légal et constitutionnel face à l'agression. L'histoire nous enseigne beaucoup de choses quant aux formes modernes de terrorisme (j'exclue les guerillas latino-américaines, les guerres civiles, les sécessions territoriales). Ne me viennent à l'esprit que deux exemples qui ont réussi : la Grande-Bretagne et l'Inde. Face à l'IRA et aux Sikhs, les deux pays ont eu pendant très longtemps les fesses sales en recourant à toutes les méthodes les plus dégueulasses de l'anti-terrorisme (suspension de l'Etat de droit, assassinats, détention arbitraire, torture, etc.) sans voir d'issue. Lorsque des processus de paix politique auxquels toutes les parties étaient associées ont vu le jour, miracle, la situation s'est normalisée assez rapidement. Cela n'a pas été le choix de l'Espagne (ETA) qui a normalisé la situation au Pays Basque par la répression. La France a toujours joué sur les deux tableaux (Basques, Corses, Nouvelle Calédonie).
Mais dans tous ces cas on parle d'aspirations nationalistes et sécessionnistes plus ou moins partagées par les populations, quand les États ont en face des groupes radicaux et messianiques qui ne représentent qu'eux-même (Action Directe, la RAF, etc.) avec qui parler ? Qui inclure dans une trêve ? Ce sont eux qui définissent les modalités du combat. Tout est une question de jauge dans ce qu'une société peut supporter d'agression et de violence avant de se fissurer (c'est bien là le but des attentats d'ailleurs). C'est une véritable zone de grise de l'État de droit, où le pragmatisme peut le disputer au cynisme et à l'erreur fatale dans l'analyse de la nature de la menace. Il faudrait travailler sur le temps long pour résorber les causes mais répondre aussi à la menace immédiate (en Allemagne, la dénazification reportée indéfiniment de la société qui a été le terreau de la RAF, en France l'abandon des quartiers populaires et l'inégalité entre les citoyens). Nous n'avons jamais véritablement pensé ces questions.
L'écrivain nord-irlandais MacLiam Wilson disait quelque chose de terrible après les attentats de novembre 2015, en fait le terrorisme s'arrête quand les combattants se lassent et vieillissent. La seule chose à faire est d'attendre en coupant le robinet d'alimentation en jeunes combattants...
Rob77 a écrit:Je repose ma question : en démocratie libérale, les arrestations préventives choquent-elles les libéraux ?
Dragan assimile les manifestants à des casseurs ou à des complices. La manifestation n'étant pas déclarée, et attirant toujours des casseurs, y aller, c'est nécessairement suspect. Quand les manifestations sont déclarées, et que des casseurs viennent, cet argument devrait pouvoir se tenir facilement... Qu'on interdise toutes les manifestations, et ces problèmes vont disparaître!
Hier, j'ai été fouillé avec mes amis, en chemin. Un policier s'est demandé sérieusement si une clémentine (mon pote en avait dans son sac), ça ne pouvait pas être un projectif destiné à violenter les bleus. J'ai rigolé, il m'a demandé d'éviter. Le rire, forcément une arme de casseur abreuvé de haine anti-flic. Interdisons le rire!
Un peu plus tard, les bleus nous ont autorisé à rentrer dans le quartier de l'Opéra (je ne connais pas bien Paris, j'ai été où il y avait des jaunes), mais pas à sortir (on voulait aller sur les Champs). Je suis resté deux heures à passer d'un barrage à un autre et à discuter/négocier. Ils avaient des ordres, et certains ne les comprenaient pas forcément bien, puisqu'au départ, une sortie devait être laissée rue Auber, pour contrôler le mouvement du cortège vers les Champs.
J'ai réussi à sortir en retirant mon gilet jaune et en cachant qui j'étais (je devais rentrer rapidement, puisque de mariage) au bout d'un certain temps, en passant par la rue Halevy (va savoir pourquoi là certains pouvaient sortir et d'autres non...). Sur mon temps de présence, je n'ai pas vu une caillasse lancée, et nous étions pourtant des centaines. En revanche j'ai vu facilement autant de CRS et gendarmes mobiles, équipés lourdement. J'ai vu des blindés, et une quinzaine de bleus à cheval.
Ces gens en jaune étaient sûrement des casseurs ou leurs complices. D'ailleurs, je dois en être un moi aussi, après tout, la manifestation était illégale. Je suis sûr que si je regarde dans mon sac, je trouverais un bouquin ou une clémentine qui une fois jeté sur les bleus pourrait leur faire mal.
Jester a écrit:Quand leurs cuisses sont aussi larges que leurs jambes c'est pas épais pour moi. Mais chacun ses goûts.
Rob77 a écrit:
La même magie opérait également sous la plume de Carma.Hâte de voir les avinés réclamer le frexit samedi prochain.
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