Modérateur: Modérateurs
Jester a écrit:Rob77, le contrôle continu ça permet de juger de la capacité sur la durée et sur l'année de l'élève, et non sur un bachotage de fin d'année.
Les points à attribuer ? Y a rien à réfléchir, c'est indiqué dans le BO :MI 20% de points, MF 50%, MS 80% et TBM 100%.
Soit sur 20 points (mais tu mets comme tu veux) : 4/20, 10/20, 16/20 et 20/20, et ce, pour chaque compétence que tu évalues sur ton évaluation. Et tu continues à mettre du chiffré si tu en as envie. Moi ça fait des années que je ne mets plus de notes sur 20, mais en fonction du contenu et de ce que j'attends, donc j'ai mis des notes sur 4, sur 8, sur 9, sur 11... et depuis je n'en mets plus, je suis passé en tâches complexes quasi tous le temps, autonomie de réflexion et de cheminement des élèves qui construisent leur savoir, avec mon aide et en tant que guide. Et j'évalue tout par compétence. Là où je perds du temps, c'est que l'établissement, pour faire plaisir à des profs récalcitrants aux compétences et aux parents, a décidé d'évaluer par compétences mais en continuant à mettre une note en fin de trimestre. Ce qui fait que les récalcitrants font n'importe nawak avec les compétences et les élèves se retrouvent avec des niveaux de compétences ésotériques et qui ne correspondent en rien à leur véritable valeur, et de l'autre côté, ceux qui comme moi ont taffés comme des malades pendant 3 années d'affilée pour monter des progressions, des activités et des évaluations pour être dans le bon cadre, et doivent se coltiner l'évaluation par compétences ET foutre des notes en sus. Double travail.
Les EPI ? C'est sur nos heures de cours. Pour ma part, je les inclus dans mes progressions. Ainsi je ne "perds" pas d'heures sur ma progression, et ne fait pas travailler en plus les élèves concernés. Et je fais des checks de temps en temps lors de la vie de classe.
Lo Provençau a écrit:Normalement les vêtements et la bouffe sont calculés "dans" le reste à vivre. En tout cas moi je le calcule comme ça.
En gros tu retranches à ton revenus toutes les charges incompressibles et mensuelles fixes type loyer/crédit/impôts/assurances/syndic copro/gaz/électricité/téléphonie/transport et tu regardes ce qu'il reste pour bouffer, t'habiller, aller au bistrot et jouer à Red Dead 2.
(dans mon calcul il me reste environ 20% de mes revenus en reste à vivre par exemple).
squall a écrit:Mais c'est quoi reste a vivre ?
C'est quoi les charges pour lui ?
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Rob77 a écrit:Les EPI nécessitent souvent des temps de co-animation qu'on ne te paie pas tout le temps
Et il n'est pas toujours possible de les intégrer dans la progression annuelle (je m'y suis frotté il y a deux ans pour construire un JT avec les collègues de français et de technologie).
Par ailleurs, tu n'as aucune obligation légale d'en faire, même si les élèves doivent obligatoirement en avoir fait plusieurs sur l'ensemble du cycle 4 (un des nombreux points où le flou juridique est emmerdant).
Pour le paramétrage de SACOCHE (donc du logiciel d'évaluation, je peux te dire que les bahuts font comme ils veulent, localement. Nous on a changé trois fois le mode de calcul en trois ans, et c'est la même problématique dans les bahuts de pas mal d'amis. C'est purement scandaleux de laisser cela à la libre appréciation des établissements.
L'évaluation par compétences n'est pas obligatoire (je peux si je le souhaite évaluer par notes, sauf au contrôle continu du DNB = liberté pédagogique) et je n'ai pas encore trouvé d'études prouvant son efficacité dans la progression des élèves (ce qui doit être notre seule boussole me semble-t-il).
Pour le reste (le bien fondé des compétences, le bien fondé du contrôle continu, le bien fondé du travail en équipe), ce n'est qu'une question de points de vue.
Gastibelza a écrit:squall a écrit:Mais c'est quoi reste a vivre ?
C'est quoi les charges pour lui ?
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Exactement. Je ne doute pas un seul instant qu'il y a un vrai problème de revenus pour un trop grand nombre de personnes. Mais si ces mêmes personnes ne payaient ni impôts, ni taxes, elles auraient à :
- Financer de leurs poches la scolarité voire les études de leurs enfants
- Cotiser pour leurs retraites par des régimes privés dont les offres favorisent les plus aisés
- Cotiser pour une assurance maladie privée dont les offres favorisent aussi les plus aisés (plus tu paies mieux t'es protégé)
- Cotiser pour une assurance chômage s'ils le peuvent
- Si tu n'as pas une bonne assurance maladie, payer des frais de santé voire d'hospitalisation (une chimiothérapie, c'est plusieurs milliers d'euros)
- Payer l'entretien des routes à des prestataires privés donc des péages sur les départementales ou nationales
Et je ne parle même pas des services culturels rendus par les bibliothèques, musées, etc.
Gastibelza a écrit:squall a écrit:Mais c'est quoi reste a vivre ?
C'est quoi les charges pour lui ?
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Exactement. Je ne doute pas un seul instant qu'il y a un vrai problème de revenus pour un trop grand nombre de personnes. Mais si ces mêmes personnes ne payaient ni impôts, ni taxes, elles auraient à :
- Financer de leurs poches la scolarité voire les études de leurs enfants
- Cotiser pour leurs retraites par des régimes privés dont les offres favorisent les plus aisés
- Cotiser pour une assurance maladie privée dont les offres favorisent aussi les plus aisés (plus tu paies mieux t'es protégé)
- Cotiser pour une assurance chômage s'ils le peuvent
- Si tu n'as pas une bonne assurance maladie, payer des frais de santé voire d'hospitalisation (une chimiothérapie, c'est plusieurs milliers d'euros)
- Payer l'entretien des routes à des prestataires privés donc des péages sur les départementales ou nationales
Et je ne parle même pas des services culturels rendus par les bibliothèques, musées, etc.
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