Cela me semble pourtant évident : ils râlent sur la partie du contenu déjà connue.
http://www.cafepedagogique.net/lexpress ... 14003.aspxOnt-ils raison ? Sont-ils tous sincèrement mobilisés ? Sont-ils tous bien informés sur cette réforme ? C'est un autre débat et je laisse le soin aux lycées ou étudiants du forum, s'il y en a, de se lancer dedans.
J'ajoute qu'avant même qu'une réforme passe au J.O., les syndicats sont informés quelques mois avant de ses grandes lignes (ça se fait souvent sur la base d'un rapport pondu par un expert d'une orientation ou d'une autre, ou d'un document provenant du ministère) et s'engagent alors les "concertations"/"négociations" avec le gouvernement et le patronat. Ce sont les mobilisations qui permettent d'orienter ou non (en fonction du rapport de force) le projet de réforme dans un sens ou un autre. Il n'y a guère que la CFDT qui pense que l'on peut négocier sans montrer les muscles. (Tacle gratuit de cgtiste).
D'où mes deux réflexions consécutives à certains de tes messages.
Je vis au quotidien les râleries de collègues sur le fonctionnement actuel des collèges, qui n'est rien d'autre que la conséquence de la réforme enclenchée en 2016. A l'époque, lesquels d'entre-eux s'étaient bougés ? Très peu. Avec un peu plus d'agissements, peut être aurions nous pu orienter le projet de réforme (lorsqu'il n'en était qu'à ce stade, mais que nous en connaissions déjà les grandes lignes via nos syndicats) dans une autre direction. Agir quand tout est finalisé et que c'est passé au J.O., c'est d'une absurdité sans nom, d'un point de vue purement stratégique.
Des professionnels de la grogne ayant le cul incrustés dans le fauteuil et qui regardent ailleurs lorsqu'il s'agit de donner un peu de son temps, et de son argent pour défendre leurs conditions de travail. Voilà mon ressenti sur ma corporation. D'où ma préférence pour ceux qui agissent sans forcément comprendre pleinement les raisons de leurs agissements.