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Re: Faits divers

26 Aoû 2024, 17:26

Il y a eu un sacré travail de fond de la part de Nicolas S., il n'y a pas que le petit Zemmour....
En tout cas, le pays n'a jamais été autant fracturé, et rien n'est fait pour rassembler les gens....

Re: Faits divers

26 Aoû 2024, 21:21

C’est clair.

Et de l’autre côté un sacré travail de l’extrême gauche pour arriver à ça

Re: Faits divers

27 Aoû 2024, 08:41

Information
Charenton-le-Pont : inquiétude après des actes menaçants contre la communauté juive

Le groupe de lutte antiterroriste s’est vu confier trois enquêtes sur la commune de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne) après l’interpellation d’un homme muni d’un couteau. Quelques heures plus tôt, une habitante avait croisé un individu armé cherchant « à tuer des juifs ».



Un homme a été arrêté avec un couteau après qu’un autre a été signalé dans les rues portant une arme blanche à la ceinture et déclarant chercher « des juifs ». Par ailleurs, un couteau a été découvert planté dans un arbre face à des magasins casher. L’inquiétude est montée d’un cran ce dimanche soir à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne), notamment au sein de la communauté juive, dans un contexte national et international extrêmement tendu.

Ces trois événements, à ce stade sans aucun lien, survenus dans les rues de la commune ont fait monter le niveau d’alerte en fin de journée. En soirée, un homme a été interpellé par la police nationale avec un couteau sur lui rue de Paris. L’alerte a été donnée par des agents de sécurité privés de la communauté israélite.

« Le groupe de lutte antiterroriste de la police judiciaire du Val-de-Marne est saisi », déclare le parquet de Créteil, qui a ouvert une enquête pour « menace de mort en raison de sa religion » et « port d’arme de catégorie D », avant d’ajouter : « À ce stade, nous ne savons pas si ces trois faits sont liés ou pas. »

Il pourrait s’agir d’un sans domicile fixe

Une première alerte a été donnée par une habitante de la commune peu après 19 heures. Elle vient d’être accostée par un homme qui, après lui avoir réclamé de l’argent, lui demande sa religion. Remarquant à sa ceinture un couteau, elle se déclare catholique. Selon les premiers éléments, il lui aurait alors expliqué que c’était « pour tuer des juifs ».

Elle s’éloigne rapidement et appelle la police qui déploie plusieurs patrouilles dans les rues. En vain. Le suspect a disparu. Le niveau d’alerte remonte d’un cran après 22 h 30 lorsqu’un agent de sécurité appelle les policiers. Plusieurs personnes de confession juive viennent de croiser un individu armé d’un couteau qui se dirige vers un square à deux pas de là.

Les policiers convergent dans le quartier et tombent alors sur un homme. À l’intérieur de sa sacoche, ils mettent la main sur un couteau. Le suspect a été immédiatement placé en garde à vue.

Au même moment, dans une autre rue de la ville, un couteau a été retrouvé planté dans un arbre, face à des commerces casher. Les enquêteurs l’ont saisi pour récupérer d’éventuelles traces génétiques ou des empreintes digitales. Ils cherchent notamment à savoir s’il s’agit de la seule et même personne dans les trois affaires. L’étude des images de vidéosurveillance, les éventuels témoins et les résultats des diverses analyses devraient leur apporter rapidement des réponses.

« Il semble que l’homme interpellé soit un sans domicile fixe qui a proféré des menaces et des insultes », tempère de son côté Hervé Gicquel, le maire (Les Républicains) de Charenton, qui décrit un « contexte anxiogène ». L’élu s’est entretenu avec des représentants de la communauté juive de la commune. À ce stade, il n’a reçu « qu’un seul coup de téléphone d’un riverain inquiet ». Par ailleurs, il rappelle qu’un « hôpital psychiatrique se trouve sur la commune limitrophe et la personne pourrait en être issue. »

Le Parisien

Re: Faits divers

27 Aoû 2024, 08:50

Information
Fusillade à La Grande-Motte contre deux proches du rappeur SCH : « Le véhicule a été littéralement mitraillé ! »

L’artiste marseillais SCH se produisait dans la discothèque la Dune Club, à La Grande-Motte (Hérault). Après le concert, dans la nuit de dimanche à ce lundi, deux de ses proches ont été visés par des tirs, et un en est mort. Une scène de violence choquante selon des témoins.



« Une horreur, une véritable horreur ! » s’exclame Frédéric, un vacancier arrivé très rapidement sur la scène de la fusillade qui a fait un mort et une personne très grièvement blessée, deux proches du rappeur marseillais SCH, figure éminente de la « bande organisée » de Jul. Le guet-apens a eu lieu sur la route des plages entre La Grande-Motte et Carnon, le long du littoral héraultais, sur le territoire de la commune de Mauguio-Carnon à environ 1 500 mètres de la Dune, la boîte de nuit où le rappeur venait de se produire à partir de 3 heures du matin dans la nuit de dimanche à lundi.

« J’ai entendu la fusillade un peu après, à 5 h 30. J’ai tout de suite pensé que cela ne pouvait pas être des pétards. Il y a eu une première série de détonations puis, une à deux minutes plus tard, une seconde salve. Lorsque je suis arrivé à la hauteur du van noir Mercedes qui avait été littéralement mitraillé, les deux victimes étaient allongées sur le sol. Le conducteur côté gauche était blessé. Il criait. Une femme qui tentait de le secourir lui demandait de se calmer. De l’autre côté du véhicule, un autre homme ne respirait plus. Lui aussi était étendu au sol. Un des témoins lui avait glissé un petit coussin sous la tête. Il a été mortellement blessé par une rafale qui a laissé neuf impacts sur le pare-brise », poursuit Frédéric qui, avec sa femme Nathalie et leurs deux garçons, dormaient dans un camping-car stationné dans un renfoncement entre la Dune et le lieu du guet-apens.

Parti de la boîte de nuit plus tôt

Tout porte à croire que les meurtriers présumés attendaient leur « cible » un peu avant un changement de direction de la route des plages, à l’écart de la dernière caméra de vidéosurveillance de la ville de La Grande-Motte. Les quatre hommes qui ont déclenché cette fusillade se trouvaient dans un gros 4 x 4 sombre garé sur bas-côté, en attendant le signal que le van noir aux vitres teintés quittait le parking VIP du club de la Dune. Mais le rappeur SCH ne se trouvait pas dans le van visé par la fusillade. Il avait regagné son hôtel plus tôt dans un autre véhicule dès la fin de son set.

« Après les coups de feu, on a entendu le vrombissement d’une grosse moto lancée à pleine vitesse sur cette route des plages. Je ne sais pas si cela peut avoir un lien avec la fusillade », poursuit Frédéric, dont l’épouse, Nathalie, tremble encore lorsqu’elle évoque cette vision de cauchemar juste avant le lever du jour. « Il y avait du sang partout. Je préfère que nous quittions cet endroit pour prolonger nos vacances ailleurs », indique-t-elle. Les tireurs ont d’abord arrosé le pare-brise pour faire stopper le véhicule. Ils ont ensuite ouvert le feu sur les vitres latérales, sans doute pour atteindre leur objectif prioritaire mais finalement sans blesser les autres occupants qui avaient pris place dans le van, dont deux jeunes femmes.

Sur le parking de la Dune, un amateur gardois de la musique du rappeur marseillais se dit « pas plus surpris que ça » par une telle fusillade. Sur place, les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie de Montpellier ont récupéré une trentaine de douilles et le véhicule qui a servi à l’embuscade a été retrouvé à Lunel dans la matinée. Si, à ce stade, aucun lien n’est formellement établi entre la fusillade et le concert du rappeur, une des hypothèses de travail des enquêteurs est que la cible aurait été SCH lui-même. Reste à savoir pour quelles raisons.

Mauguio-Carnon, ce lundi. Les tireurs ont d’abord visé le pare-brise pour faire stopper le véhicule où devait se trouver le rappeur SCH.

Le Parisien

Re: Faits divers

27 Aoû 2024, 14:22

peezee a écrit:
ideh a écrit:peezee tu dis souvent cette phrase "pas d'amalgame ".
Que sous-entends tu?
Il faut donc faire un amalgame et associer tous les musulmans à ces actes terroristes ?

je pense que tu ne crois pas une seconde à ce que tu dis, mais je répondrais que oui bien sûr il faut tous les associer, de la même façon que tous les juifs sont des riches banquiers qui ont le pouvoir et en plus des violeurs depuis DSK, que tous les Belges sont des pédophiles depuis Dutroux de même d'ailleurs que tous les chrétiens depuis l'abbé Pierre, que tous les Américains sont des racistes depuis le KKK, bon j'arrête là je pense que tlm a chopé l'idée. :mrgreen:

Plus sérieusement ce qui m'a vraiment gavé avec le "pas d'amalgame !!!" par le passé (on l'entend plus ajd) c'est que c'était la PREMIERE et quasi seule réaction après les attentats ignobles du Bataclan et de Nice (en plus de l'hyper cacher de Merah et autres) alors que les corps étaient encore chauds, avant même une pensée pour les victimes et leurs familles, avant même une condamnation ferme des actes, etc... genre, les Français sont tous assez cons pour foutre tous les Musulmans dans le même sac, OMG c'est LA priorité là ! (alors que déjà il y a aussi eu des dizaines de victimes musulmanes dans ces attentats, pour dire le niveau de débilité d'une telle pensée)

Ceci étant dit (j'espère que ça clarifie un minimum le truc), je constate avec tristesse et dégoût que ce "tous des terroristes !" complètement débile, ou du moins le "les arabes/musulmans dehors !" a fait des progrès dans l'esprit de plus en plus de gens, l'autre ignominieux Zemmour n'a pas fait 7% de votants pour rien hein... :?


Il me semble que ce soit lors des malheureux attentats du Bataclan et de Nice (ou comme tu dis des musulmans aussi en ont été victimes), des voix se sont élevées pour dire "pas en mon nom" et il est légitime et normal de dire aussi qu'il ne faut faire d'amalgame, histoire d'unir le pays.
Concernant Zemmour et autre éditorialistes et commentateurs et pseudo philosophes qui ne font que parler des musulmans je leur dit que le jour où l'extrême droite arrivera au pouvoir, ils ne seront pas non plus épargnés.

Re: Faits divers

27 Aoû 2024, 14:52

Information
A Gaza, l’insoutenable famine infantile

A la différence des enfants morts dans les bombardements, aucun bilan ne recense ceux qui sont décédés à la suite de malnutrition ou de déshydratation. Mais les médecins font état de très jeunes victimes dont le nombre augmente.



Hatim Alhaddad, nouveau-né de 1 jour, mort le 14 juin à cause de problèmes respiratoires combinés à la malnutrition. Abdulaziz Abdulrahman Salem, 15 jours, mort le 2 mars des suites d’un œdème de famine, qui se caractérise par un gonflement du visage. Mira Muhammad Bakr Al Shawa, 15 jours, décédée le 3 mars, en raison, elle aussi, de difficultés respiratoires aggravées par la malnutrition. Youssef Sami Al-Tiramisi, 25 jours, mort le 6 février, à cause de la malnutrition. La liste, déchirante, est loin d’être close.

Depuis le début de la guerre lancée par Israël contre Gaza, le 7 octobre 2023, dans les heures qui ont suivi l’attaque sanglante du Hamas sur le territoire de l’Etat hébreu, le département pédiatrique de l’hôpital Kamal-Adwan, situé dans le nord de l’enclave palestinienne, a enregistré la mort de trente-sept enfants par malnutrition et déshydratation. Au moment de leur décès, le poids de tous les nouveau-nés mentionnés plus haut était inférieur à la moyenne. Abdulaziz Abdulrahman Salem pesait 1,3 kg.

Médecin dans ce même établissement, Hussam Abu Safiya reçoit tous les jours une trentaine d’enfants « montrant des symptômes de malnutrition et d’une sévère déshydratation, explique ce praticien gazaoui, joint par WhatsApp. En mai, j’ai examiné une fillette de 7 ans. Sa mère m’a dit que son enfant n’avait rien mangé ou bu depuis cinq jours. Je n’ai pas pu la sauver : elle est morte au bout de trois jours d’hospitalisation. »

Plus que la peau sur les os

A l’hôpital Nasser, situé plus au sud dans la bande de Gaza, à Khan Younès, trois enfants ont perdu la vie depuis le mois de mai, en raison de la malnutrition. « Un garçon de 6 ans et deux filles, l’une âgée de 1 an et l’autre de 6 mois, précise le médecin Ahmed Al-Farra depuis Gaza. Celle de 6 mois s’appelait Toline. Elle a été hospitalisée plusieurs fois, mais la dernière fois, le 23 août, on n’a pas pu la sauver. » Sur les photos d’elle, vivante, qu’Ahmed Al-Farra a envoyées au Monde, la petite, en pleurs, n’avait plus que la peau sur les os.

Dans le département pédiatrique de l’hôpital Nasser, neuf mineurs sont hospitalisés, souffrant du manque de nourriture et d’eau potable, parfois en liaison avec d’autres comorbidités. L’unité des soins intensifs réservée aux enfants dans cet établissement, qui accueille notamment ceux ayant été blessés dans les bombardements, n’a plus de capacité pour prendre en charge les autres, ceux qui souffrent de malnutrition. « Nous avons essayé de consacrer à ces enfants un petit espace dans l’unité des soins intensifs pour les adultes. Mais souvent, là-bas non plus, il n’y a pas de places disponibles », se désole Ahmed Al-Farra.

Contacté par Le Monde, l’Unicef alerte sur la situation : « Plus de 50 000 enfants de moins de 5 ans dans la bande de Gaza ont besoin d’un traitement contre la malnutrition aiguë. » L’organisation onusienne et ses partenaires ont identifié un total de 8 811 enfants souffrant de famine.

Des difficultés pour allaiter

La mort due à la malnutrition touche davantage les nouveau-nés, car « les besoins en calories des mères enceintes et celles qui allaitent sont plus élevés, explique Isra Saleh, praticien travaillant pour l’ONG Médecins du monde à Gaza. La pénurie de nourriture, la restriction des aides humanitaires et l’absence quasi totale de suppléments [multivitamines et autres] affectent directement les mères et leurs bébés ».

De son côté, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) s’inquiète du sort des mères qui, à Gaza, ont des difficultés pour allaiter en raison de « carences nutritionnelles, du manque d’intimité, du stress et des traumatismes, aggravés par une pénurie de lait maternisé, des dépistages de malnutrition limités et une distribution incohérente de suppléments nutritionnels ».

Selon l’Unicef, une augmentation des niveaux de malnutrition chez les enfants du nord de Gaza – où est situé l’hôpital Kamal-Adwan – a été observée en juillet, où plus de 650 ont reçu un diagnostic de malnutrition aiguë, soit une augmentation de 47 % par rapport à juin.

Des pillages avec violence

« Les Israéliens laissent passer peu de choses par le corridor Netzarim [une route militarisée aménagée par l’armée israélienne à partir de la mi-février, qui coupe l’enclave de Gaza en son milieu], explique depuis Khan Younès Jacob Granger, coordinateur des projets de Médecins sans frontières (MSF) à Gaza. Dans le Nord, peu de fruits et de légumes sont disponibles. Les besoins en nutrition y sont plus prononcés. »

Alors que la bande de Gaza dépendait déjà à 80 % de l’aide extérieure avant le 7 octobre 2023, aujourd’hui les approvisionnements, notamment en médicaments et en produits d’hygiène, sont devenus très insuffisants. « Si, avant, plus de 100 camions sur 500 arrivant à Gaza tous les jours concernaient les fournitures humanitaires et hygiéniques, aujourd’hui nous n’en sommes qu’à 70 par jour, ce qui est extrêmement faible au vu des besoins écrasants », déplore Juliette Touma, porte-parole de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), dans un entretien au Monde.

Depuis l’opération militaire de l’armée israélienne lancée à Rafah en mai, ce point de passage reste fermé. Le terminal de Kerem Shalom (Sud) reste la seule porte d’entrée. Erez, le point d’approvisionnement dans le nord-est de la bande de Gaza, ne voit, quant à lui, passer que quelques camions. Selon Jacob Granger, « le problème à Kerem Shalom, devenu une énorme zone de stockage, est que les aides y restent bloquées très longtemps. Ensuite, pour des raisons logistiques, les faire parvenir de Kerem Shalom jusqu’à l’intérieur de la zone humanitaire est très compliqué ». Autre difficulté : les pillages avec violence, qui « fragilisent l’approvisionnement », précise-t-il.

Dans ce contexte, les enfants les plus faibles, notamment ceux souffrant de maladies génétiques et qui ont besoin de nourriture et de suppléments nutritionnels spécifiques, et ceux dont les vaccinations ont été interrompues, présentent le plus de risques. Le 23 août, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé qu’un bébé de 10 mois à Gaza était désormais paralysé, victime de la polio. Le premier cas depuis plus de vingt-cinq ans.

Crainte d’une « résurgence des maladies infectieuses »

« A Gaza, beaucoup d’enfants ont dû interrompre leurs vaccinations, ce qui les expose à des maladies infectieuses telles que la polio et la rougeole, confirme Louisa Baxter, qui pilote l’unité de santé d’urgence de l’ONG Save the Children dans l’enclave palestinienne. Cette situation est encore plus préoccupante pour les enfants nés pendant la guerre, car ils pourraient avoir eu un calendrier vaccinal incomplet. »

Si la situation n’évolue pas, l’inquiétude sera encore plus forte à l’approche de l’hiver, où, selon cette médecin, le risque augmente considérablement d’assister « à une résurgence des maladies infectieuses telles que la diarrhée et les infections pulmonaires, soit les principales causes de mortalité chez les enfants dans les contextes complexes, comme la vie dans les camps surpeuplés ».

Selon les médecins contactés par Le Monde à Gaza, les parents, bien souvent, ne peuvent pas emmener leurs enfants rapidement à l’hôpital ou dans un centre de santé en raison des bombardements ou des opérations de l’armée israélienne. Et, circonstance aggravante, sur les trente-six hôpitaux de l’enclave, vingt sont complètement hors service.

Les moyens de transport sont également devenus rares et l’essence manque. Louisa Baxter se souvient de la visite d’une mère dans la clinique de Save the Children, à Deir Al-Balah, ville située dans le centre de Gaza, dont « l’enfant allait mal et cela depuis déjà quelques jours. Quand je lui ai dit : “La prochaine fois, essayez de ramener le bébé dès que vous pouvez !”, elle m’a répondu : “Je ne peux pas, parce que ma voiture a été détruite et je suis incapable de marcher avec mon enfant dans la chaleur pendant deux, trois heures jusqu’à la clinique” », rapporte-t-elle.

A ce stade, alors que les ordres d’évacuation lancés par l’armée israélienne sont quasi quotidiens, le directeur général de l’organisation Defense for Children International-Palestine, Khaled Quzmar, estime qu’aucun bilan ne peut être établi pour recenser les enfants morts à cause de la faim et du non-accès aux médicaments. « Les statistiques relayées par différents organismes concernent les décès répertoriés dans les hôpitaux, alors que les enfants qui meurent ailleurs, dans les camps ou sur le chemin entre deux déplacements forcés, ne sont pas comptés », précise-t-il.

Aujourd’hui, même dans un scénario où les hostilités cesseraient – ce qui semble très peu probable, vu le peu d’avancées obtenues lors des dernières négociations au Caire –, Isra Saleh pense que le chemin vers une amélioration pour la santé des enfants de Gaza resterait très long, « au moins deux ou trois ans ».

Le Monde

Re: Faits divers

27 Aoû 2024, 15:14

Citer n'est pas approuver. Au mieux essayer de réfléchir.

https://crifmp.org/2023/12/22/medecins-sans-frontieres-lorganisation-complice-du-hamas/

Re: Faits divers

27 Aoû 2024, 16:58

J'ai entendu des spécialistes expliquer qu'aujourd'hui, certains assos humanitaires mettent une énorme pression sans discernement sur le droit d'asile qui empêche les autorités d'être regardante. Des extrémistes sont accueillis comme réfugiés car leur pays est en guerre / guerre civiles.

Exemple, le tueur de Samuel Paty est issu d'une famille de réfugiés tchétchènes. 18 piges, il ne connait pas S.Paty et commet cette atrocité. Son père l'a félicité. Ils ont été expulsés. Son lavage de cerveau a été fait dans sa famille, pas dans une mosquée à la solde de l'AS.

Donc oui, dans les ONG, des personnes "basculent" au delà de leur mission louable au début. Ils deviennent des passionariats sans lucidité.

Re: Faits divers

27 Aoû 2024, 19:06

Information
Ain : un bébé de cinq jours tué par le chien de sa grand-mère



Une enquête a été ouverte après la mort d’un nourrisson de cinq jours, mordu à Oyonnax (Ain) par le chien de sa grand-mère. La piste de l’accident est très largement privilégiée.

Une mort tragique quelques jours après sa naissance. Un nourrisson âgé de cinq jours est mort samedi 24 août, après une morsure du chien de sa grand-mère à Oyonnax.

Le Husky s’est introduit dans une pièce où se trouvait la fillette. Alors qu’elle était dans un lit, le chien l'a saisie avec ses dents, puis l’a emmenée au salon, devant ses parents, ses oncles et tantes et sa grand-mère, relate actu Lyon.

Emmenée en urgence à l’hôpital de la ville par son père, la fillette a été héliportée dans un centre hospitalier lyonnais, où elle est décédée.

Avant l’accident mortel, l’animal était considéré comme non dangereux, mais à la suite du drame, il a fait l’objet d’une mesure de placement.

Une enquête a été ouverte par le parquet de Bourg-en-Bresse pour «homicide involontaire par agression d’un chien», mais pour l'heure, la piste de l'accident est largement privilégiée.

Re: Faits divers

27 Aoû 2024, 19:20

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Gendarme tué après un refus d'obtempérer: ce que l'on sait sur le conducteur du véhicule

L'homme qui a tué un gendarme en refusant d'obtempérer à un contrôle routier lundi soir à Mougins a été interpellé ce mardi matin. Il est déjà connu des services de police pour de multiples délits routiers, dont des refus d'obtempérer.

Un gendarme de 54 ans a été fauché mortellement ce lundi soir à Mougins dans les Alpes-Maritimes lors d'un contrôle routier. Le chauffard, qui a été interpellé après une courte fuite, a refusé d’obtempérer à ce contrôle. Il était positif à l'alcool. Cet homme avait un casier judiciaire déjà bien lourd.

Âgé de 39 ans, il avait déjà été condamné 10 fois pour des atteintes aux personnes, mais aussi pour des délits routiers, dont plusieurs refus d'obtempérer et conduite en état d'ébriété. Mais il détenait toujours son permis quand il a été arrêté par les gendarmes de Cannes juste après 4h ce mardi matin.

Habitant de Vallauris, dans les Alpes-Maritimes, il a été géolocalisé grâce à son téléphone cette nuit, selon le ministre de l'Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin.

“Il s’agit d’un Cap-Verdien, un étranger régulier sur le sol national. Il avait son permis de conduire, mais il avait de nombreux faits de délits routiers, notamment de refus d’obtempérer. Ce n’est pas la première fois. Je suis heureux qu’il ait été rapidement interpellé", a-t-il indiqué sur RMC-BFMTV.
L’homme était sur le point de se rendre. Il se dirigeait à pied vers le commissariat quand il a été interpellé.

Son véhicule, une BMW noire, a été retrouvé dans un box de sa ville de résidence, avec des rayures sur le capot. Le suspect est actuellement en garde à vue. Lundi soir, de très importants moyens ont été déployés pour le retrouver: hélicoptères, barrages routiers, contrôles.

Re: Faits divers

27 Aoû 2024, 19:28

À côté de chez moi :(

Re: Faits divers

27 Aoû 2024, 20:11

En sortant du boulot, je suis passé devant ce contrôle routier.
Très triste de savoir que l’un de ces gendarmes est mort.

Re: Faits divers

27 Aoû 2024, 21:01

chiffre vu aux infos + de 23 000 refus d'obtempérer en France par an.
+ de 4 000 conduisent à des blessures des forces de l'ordre.

Re: Faits divers

27 Aoû 2024, 21:13

Information
Les talibans interdisent aux Afghanes de chanter, de lire en public et de se déplacer seules

Le ministère de la justice taliban a annoncé la promulgation d’une loi visant à « prévenir le vice et promouvoir la vertu ». Cette nouvelle législation de 114 pages vise à renforcer la stricte interprétation de la charia.



Six jours seulement après avoir célébré leur troisième anniversaire au pouvoir, les talibans ont imposé de nouvelles restrictions aux femmes afghanes, leur interdisant de chanter, de réciter de la poésie et même de lire à voix haute en public. Un nouveau palier dans la volonté de la République islamique d’Afghanistan de museler la parole des femmes, déjà réduite au silence depuis le retour des fondamentalistes, le 15 août 2021.

Parmi les nouvelles mesures détaillées dans l’article 13 de la loi « pour la prévention du vice et la promotion de la vertu », qui concerne les règles applicables aux femmes, il leur est imposé de se voiler entièrement le corps en public, en couvrant leur visage pour éviter de « tenter » les hommes. Leurs vêtements ne doivent être « ni fins, ni serrés, ni courts ». Les femmes sont désormais contraintes de se couvrir même devant des hommes et des femmes non musulmans pour éviter la « corruption ». Elles n’ont par ailleurs plus le droit de se parfumer ou de se maquiller. Les Afghanes ne sont plus autorisées à regarder les hommes avec lesquels elles ne sont pas liées par le sang ou le mariage – et vice versa – , ni à se déplacer sans un mahram (un homme de leur famille). Jusqu’à présent, elles pouvaient s’éloigner jusqu’à 70 kilomètres de leur domicile sans être accompagnées, même si elles étaient fréquemment contrôlées. En mai 2022, les talibans avaient « demandé » aux femmes de rester chez elles, « sauf en cas de nécessité ».

Comme chaque soir, Sonia (le prénom a été modifié) regardait la télévision dans son appartement situé dans un quartier résidentiel de Kaboul quand elle a appris la promulgation de cette nouvelle loi. « Ma fille de 3 ans dormait dans mes bras. Je l’ai longtemps regardée et je me suis effondrée. Je n’ai pas pu pleurer ni hurler. Les talibans m’ont déjà tout volé, mais cette fois, ils veulent nous étouffer jusqu’à la mort », se désole cette femme de 47 ans. Aujourd’hui sans travail, elle se demande quel avenir elle va pouvoir offrir à ses deux petites filles face à l’acharnement des talibans. « Elles ne pourront pas aller à l’école après l’âge de 12 ans et je refuse de les marier avant leur majorité. Elles n’ont aucun avenir ici », se désespère-t-elle avant de condamner le silence de la communauté internationale face aux violations des droits humains perpétrées par les talibans.

« Peur et intimidation »

Enoncées dans un document qui comporte pas moins de 114 pages et 35 articles, ces mesures constituent parmi les restrictions les plus sévères imposées aux femmes afghanes depuis le retour au pouvoir des talibans. Officiellement promulguée après avoir été ratifiée, mercredi 21 août, par l’invisible chef suprême Haibatullah Akhundzada, cette loi marque une étape importante dans l’institutionnalisation de l’interprétation talibane de la loi islamique par le ministère de la promotion de la vertu et de la prévention du vice.

D’après Mélissa Cornet, chercheuse sur les questions de droits humains, établie à Kaboul depuis janvier 2018, « la communauté internationale a fait des droits des femmes son cheval de bataille, ce qui rend difficile pour les talibans de faire des avancées sur cette thématique sans que cela ne soit perçu comme une défaite. Pour autant, les talibans obtiennent peu à peu une reconnaissance diplomatique de fait de la communauté internationale sans avoir à faire de concessions. »

Pensées pour contrôler l’ensemble des aspects de la vie quotidienne des Afghans, ces mesures visent à légiférer sur des thématiques comme les transports publics, la musique, le rasage ou encore les fêtes. L’article 19 interdit, par exemple, aux taxis la diffusion de musique, le transport de femmes seules et la mixité des passagers sans lien de parenté. Les hommes, quant à eux, se voient ordonnés de porter la barbe longue conformément aux règles édictées par la charia. D’autres interdits suivent : l’adultère, l’homosexualité, les jeux d’argent, mais aussi les combats d’animaux, la création ou le visionnage d’images d’êtres vivants sur un ordinateur ou un téléphone portable.

« Inch Allah, nous vous assurons que cette loi islamique sera d’une grande aide pour la promotion de la vertu et l’élimination du vice », a déclaré jeudi Maulvi Abdul Ghafar Farooq, le porte-parole du ministère de la promotion de la vertu et de la prévention du vice. La promulgation de cette loi accroît considérablement l’autorité et l’influence du ce ministère, qui sera notamment chargé de l’application de ces mesures, avec le pouvoir d’administrer des sanctions telles que des avertissements ou des arrestations en cas de violation présumée. « Les talibans reviennent presque intégralement aux règles édictées sous leur premier régime [de 1996 à 2001]. Rien n’a changé dans leur idéologie extrême », estime Melissa Cornet, qui précise que le ministère de la promotion de la vertu et de la prévention du vice patrouille déjà dans les rues pour contrôler le comportement des habitants et notamment leurs habits, la participation aux prières, etc.

En juillet, un rapport de l’ONU indiquait que ce ministère contribuait à « un climat de peur et d’intimidation » parmi les Afghans par le biais de décrets et des méthodes utilisées pour les faire respecter. Le rôle du ministère s’étend à d’autres domaines de la vie publique, notamment la surveillance des médias et l’éradication de la toxicomanie. « Etant donné les multiples problèmes évoqués dans le rapport, la position exprimée par les autorités de facto selon laquelle cette surveillance va s’accroître et s’étendre est source de vives inquiétudes pour tous les Afghans, en particulier les femmes et les filles », a déclaré Fiona Frazer, cheffe du service des droits humains de la mission de l’ONU en Afghanistan.

Mercredi 21 août, Richard Bennett, rapporteur spécial des Nations unies sur les droits humains en Afghanistan, a confirmé que les talibans lui avaient interdit de se rendre jusqu’à nouvel ordre dans le pays. Il a qualifié cette décision de « pas en arrière » et exhorté les autorités afghanes à lever cette interdiction.

Le Monde

Re: Faits divers

27 Aoû 2024, 21:32

Toujours aussi joyeux les faits divers de Dragan.
En fait c'est quoi l'intérêt cet enchaînement d'informations anxyogenes ? On a tous accès à la presse non ?

Re: Faits divers

27 Aoû 2024, 21:38

Lo Provençau, c'est clair...

On va sans doute nous dire que si on n'aime pas ce genre d'infos ici alors il faut passer notre chemin mais quand même...

Re: Faits divers

27 Aoû 2024, 21:51

Non mais quand y a des infos sur lesquelles ça échange un peu au moins. Là c'est un enchaînement de trucs sordides hyper déprimants.

Re: Faits divers

27 Aoû 2024, 21:57

Allez, je m'y mets moi aussi. :D

Information
Une commerçante des Hautes-Alpes a reçu 1 100 lettres en une seule fois. Insistance ou erreur au coût astronomique ? Toutes les enveloppes étaient affranchies.

Dans les Hautes-Alpes, une montagne de courrier est arrivée lundi 11 mars chez une commerçante du Monêtier-les-Bains : deux caisses remplies de lettres. Elles étaient toutes adressées à la gérante d'un petit magasin de décoration. "Je n’ai pas vraiment compris, j'ai cru que c'était une plaisanterie et finalement je me suis aperçue que c'était envoyé par un organisme de recouvrement", explique Ingrid Premat. Au total, plus de 1 100 lettres reçues le même jour. À l'intérieur des enveloppes : le même courrier de rappel d'une facture d'assurance impayée d'un montant de 86 euros, assorti d'une pénalité de retard.

L'organisme ignore l'origine de l'erreur
"Je les ai eus au téléphone. Je leur ai dit que vu le nombre de courriers que j'avais reçu, ils n’avaient peut-être pas besoin de mes 13 euros de pénalité avec tous les frais que toutes ces lettres engendrent", s'amuse la commerçante. Pour l'heure, l'organisme de recouvrement basé en région parisienne ignore encore l'origine de cette massive erreur d'envoi. Le jeune facteur qui a livré le courrier se souviendra de cette tournée hors normes.

Re: Faits divers

27 Aoû 2024, 22:25

Lo Provençau, toi tu sais me parler, c'est une très bonne nouvelle pour La Poste !

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Re: Faits divers

28 Aoû 2024, 01:59

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Âgé de 39 ans, il avait déjà été condamné 10 fois pour des atteintes aux personnes, mais aussi pour des délits routiers, dont plusieurs refus d'obtempérer et conduite en état d'ébriété. Mais il détenait toujours son permis quand il a été arrêté par les gendarmes de Cannes juste après 4h ce mardi matin.

ah tiens, c'est pas ici que je me suis vu reprocher d'exagérer sur le laxisme de la Justice et la non-application des peines, et que non les peines infligées sont fortes et bla bla...

Le pire c'est que je parlais surtout au passé, mais je vois que c'est une erreur de ma part, encore ajd c'est très loin d'être à la hauteur. :nawak:

Intervention fort intéressante d'une responsable syndicale (je crois) de la police Linda Kebbab, une dynamite la nana ^^, vraiment édifiant, entre autre le fait que vu que la condamnation en cas de refus d'obtempérer n'est que de 2 ans (qui a-t-elle bien précisé ne sont absolument JAMAIS effectués, tout au plus 2 jours, tu m'étonnes que les mecs préfèrent refuser d'obtempérer plutôt que risquer de se faire choper en état d'ébriété ou sous l'emprise de la drogue au volant vu le peu qu'ils risquent), ce qui fait que les policiers n'ont pas le droit d'aller interpeller le contrevenant chez lui. Alors que si elle était de 3 ans cela leur serait permis.

Ce qui aurait p-ê épargné la vie de ce gendarme vu les antécédents de ce salopard...
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