MassaliaLive.com

[ruby]

Tu as tout dit
Je ne rajouterai ni n’enlèverai strictement rien
Je ressens exactement la même chose

[Betsamee]

ruby,

[Kim Nielsen]

Betsamee, ruby, je ne peux même pas imaginer ce que vous vivez, mais si un petit mot de soutien peut vous aider, alors vous l'avez !

[Betsamee]

Kim Nielsen, merci

[ruby]

Texte rédigé par ma fille de 22 ans aujourd’hui

Si je devais mettre des mots sur mes maux…

Si je devais mettre des mots sur mes maux, je vous dirais à tous, fervents défenseurs de l’humanité qui avez gardé le silence et complices du Hamas qui clament à la haine du Juif, d’aller bien volontiers vous faire voir, mais je préfère rester diplomatique.

Ce n’est pas parce que vos yeux se ferment devant l’atrocité barbare que les nôtres vont se baisser face au sort de notre peuple et de la répétition de vos actes.
Ce n’est pas parce que votre silence a fait plus de bruit que notre levée de parole que nous allons nous aussi sombrer dans la dénégation.

Ce n’est pas parce que vous continuerez de nous haïr, de nous opprimer, à vouloir nous supprimer, que nous cesserons d’exister.
Ce n’est pas parce que vous décollerez des murs les visages de nos otages que nous les oublierons.
Ce n’est pas parce que vous avez égorgé nos bébés, violé nos femmes, brûlé nos familles et tué de sang-froid que nous nous éteindrons. Nous nous multiplierons.

Ce n’est pas parce que votre lâcheté meurtrière a emporté avec elle certains des nôtres que nous ne continuerons pas de nous battre pour la vie. Mieux encore, de la sacraliser.
Ce n’est pas parce que votre inhumanité prédomine que notre humanité ne vaincra pas.
Ce n’est pas parce que votre silence s’est fait assourdissant que nos voix ne s’élèveront pas encore plus fort. Et plus votre haine sera bruyante, plus notre amour se glorifiera.

Non, nous ne nous laisserons pas faire tant que votre barbarie et vos propos abjects persisteront.
Non, vous ne nous enlèverez jamais notre joie. Que dis-je, notre rage de vivre.
Non, vous ne nous aurez pas cette fois. Nous nous battrons et nous lèverons devant quiconque voulant notre mort.
Non, vous n’aurez pas notre silence. Vous ne méritez que colère et mépris.

Nous avons survécu à des années de génocide défiant toute trace d’humanité, d’innombrables pogroms et des centaines de guerres. Nous vivrons.

Les temps sont durs et ce n’est sûrement qu’un début, mais nous n’avons pas peur. Nous ne baisserons jamais la tête. Jamais.

A tous nos ennemis : Croyez-vous réellement que vous allez réussir à éteindre l’étincelle de notre âme lorsque notre emblème est l’étoile protégeant la vie ? Vous pensiez nous détruire ? Vous n’avez fait que nous renforcer, nous endurcir et nous unir encore plus que nous l’étions. Et pour cela, Merci.

Si je devais mettre des mots sur mes maux, je me dois de constater qu’aucun mot n’est à la hauteur de mes maux.

A la Vie…

[Betsamee]

Bravo

[Dragan]

Parce que tu penses qu'Israel veut négocier ? Les deux camps veulent la disparition de l'autre. Les jeunes Palestiniens qui vont survivre à ça, tu crois qu'ils vont porter Israël dans leur cœur ? C'est un dilemme insoluble. Cette haine mutuelle est alimentée depuis plusieurs générations...

Si Israël voulait la disparition de la Palestine ils ne se seraient pas désengagés de Gaza en 2005. Et de même j'espère bien que la majorité des Palestiniens non affiliés au Hamas veulent 2 états qui vivent en paix. Malheureusement tant que le Hamas sera à la tête de Gaza, cette solution de paix ne sera JAMAIS possible, puisque le Hamas lui veut la disparition complète d'Israël

[Dragan]

Suite de l'article de Libération du 27 octobre dernier :

Information

Chez les Juifs français, de la colère, de la peur et des larmes

Depuis l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre, plus de 700 actes antisémites ont été comptabilisés dans l’Hexagone. La communauté juive, traumatisée et préoccupée par l’avenir de l’Etat hébreu, fait face à un sentiment d’insécurité grandissant.

Dans cette allée cossue du Raincy (Seine-Saint-Denis), la voiture de police stationne à quelques mètres de l’entrée de la synagogue, déjà protégée par de hautes barrières métalliques et un code d’accès. La nuit est tombée. Une trentaine de personnes assistent à l’office pour les otages retenus par le Hamas, organisé au débotté mercredi soir par le rabbin Moshe Lewin, répondant à un appel mondial du grand rabbinat d’Israël. «Que les policiers soient là, je les en remercie. Mais est-ce normal que pour venir prier, on soit obligés d’être protégés ?» regrette le président de la communauté juive locale, Jean-Paul Barkat. «Ici au Raincy, la situation est calme», rassure le rabbin. Parmi ses fidèles, il y a bien eu cette rumeur qu’un Juif aurait été agressé, il y a quelques jours, à Gagny, la ville voisine. «Mais j’ai parlé au commissaire de la police, à la préfecture», apaise Moshe Lewin qui croit la rumeur sans fondement.

Il n’empêche. Au Raincy, comme ailleurs, la communauté juive est sous le choc, traumatisée par l’attaque terroriste menée par le Hamas le 7 octobre, profondément inquiète de la situation au Proche-Orient et de la guerre. Pour le rabbin Lewin, les massacres du Hamas, qui ont fait 1 400 morts, sont «l’équivalent du 11 Septembre. Il y aura forcément un avant et un après».

En France, en écho à ces soubresauts meurtriers, plus de 700 actes antisémites ont été comptabilisés en moins de trois semaines, contre 436 pour la seule année 2022. «Nous faisons attention à ne pas nous exposer», reconnaît Jean-Paul Barkat. Lui a renoncé aux grandes tablées au restaurant. Venue rendre visite à ses parents au Raincy, Nathalie, qui vit à Annemasse (Haute-Savoie), est allée acheter quelques livres dans une librairie juive du Marais. «Pour les emporter, j’ai demandé qu’on me donne un sac sans le nom du magasin», raconte-t-elle, craignant d’être trop visible dans les transports en commun où elle ne se sent plus en sécurité.

«Nous vivons tous au jour le jour»

Malgré la tension et la peur, Gad Ibgui, le directeur de l’Espace culturel et universitaire juif d’Europe (Ecuje), dans le Xe arrondissement de Paris, a décidé de maintenir ses activités. «Chacun est à fleur de peau», reconnaît-il cependant. Parmi ses salariés, ses bénévoles et ceux qui fréquentent le centre culturel, l’horreur des massacres rappelle les tragédies passées, celles des pogroms de l’empire tsariste et de l’Holocauste. Se joindre à la manifestation organisée le 9 octobre par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a été, pour beaucoup, une évidence. Outre le soutien à Israël, c’était aussi chercher une consolation. «J’ai ressenti le besoin d’être entourée de personnes qui comprenaient ce que je vivais après ces massacres», raconte Judith (1), l’une des professeures d’hébreu de l’Ecuje qui préfère rester anonyme. Les manifestations en soutien aux Palestiniens, suscitent, en revanche, des inquiétudes. «Qu’ils défendent une cause, je peux le comprendre. Mais reprendre le cri des terroristes ! s’insurge la professeure, faisant allusion aux “Allah Akbar”, scandés par certains manifestants, le 19 octobre, place de la République, à Paris. Nous, le 9 octobre, nous avons chanté la Marseillaise.»

«Nous vivons tous au jour le jour, en attendant le moment d’après», explique Jean-François Strouf, le directeur adjoint du centre. Tandis que l’Etat hébreu annonce son opération terrestre à Gaza, Judith, la professeure d’hébreu, reconnaît que les semaines à venir l’angoisse : «Evidemment, je les redoute, parce qu’il y aura beaucoup de morts. Et qu’Israël va, à nouveau, en prendre plein la figure.» La guerre qui se mène à plus de 3 000 kilomètres est inscrite dans la chair de la plupart des familles juives de France. En aparté, Karen, une salariée du centre culturel parisien, évoque le sort de l’une de ses nièces qui a rejoint très vite une base de l’armée israélienne après l’attaque du Hamas et qui, pour le moment, n’a pas donné de nouvelles à la famille. Chacun ou presque s’inquiète du sort réservé à un cousin, un neveu, un ami, de jeunes réservistes qui ont rejoint Tsahal.

«Le Hamas, ce n’est pas les Palestiniens»

Penser aux soldats israéliens qui pourraient perdre la vie occupe, chaque soir, l’esprit de Malka, l’une des bénévoles. «Nous supputons sur le nombre de morts qu’il y aura. Quel pourcentage sera touché dans cette belle jeunesse israélienne ? Elle était favorable, dans sa majorité, à l’instauration de deux Etats.» Engagé à gauche et pour la cause écologiste, Jean-François Strouf ne doute pas du bien-fondé de l’intensité de la riposte israélienne. «Je n’accepte aucune leçon de qui que ce soit, argue-t-il. Vu l’ampleur du massacre qui a eu lieu le 7 octobre, l’éradication du Hamas est une nécessité absolue pour la sécurité d’Israël, mais pas seulement. C’est une sécurité aussi pour un pays comme la France. Sinon les barbares l’emporteront», plaide le militant. «Je suis favorable à deux Etats, reprend-il. Mais le Hamas, ce n’est pas les Palestiniens.»

Si l’avenir d’Israël préoccupe nombre de Juifs français, leur futur en France leur apparaît aussi très sombre. «Je ne vois pas beaucoup d’issues», explique la professeur d’hébreu. Après les attentats de Toulouse en 2012 et de Paris en 2015, le nombre de Juifs français qui avaient pris le chemin d’Israël, accomplissant leur alyah, avait explosé – 7 000 pour la seule année des attaques contre Charlie Hebdo et de l’Hyper cacher. Après des années de peur, la situation, de l’avis de beaucoup de responsables, s’était normalisée. En 2021, le chiffre des alyah est retombé à 3 500.

Insécurité quasiment existentielle

Dans l’immédiat, il y a surtout la crainte des répercussions dans l’Hexagone quand la riposte de l’Etat hébreu à Gaza va monter en puissance. Celle-ci pourrait intensifier les actes antisémites sur le sol français. Voire d’attentats, comme le redoute le gouvernement. «En Israël, mon frère à qui je téléphone régulièrement s’inquiète, lui aussi, de ce qui pourrait nous arriver ici en France», explique Karen. A plus long terme, Olivier, un musicien qui a grandi dans une famille juive laïque, engagée au parti communiste, s’alarme d’une montée, à ses yeux, d’un communautarisme musulman à qui il reproche «de favoriser l’antagonisme». «Je ne suis pas à l’aise avec ceux qui affichent leurs convictions religieuses, poursuit-il. En classe, quand j’étais enfant, nous ne savions pas qui était juif ou musulman. Cela appartenait à la sphère intime. Maintenant, des personnes le revendiquent et le pouvoir politique, a, lui, renoncé à ce qui nous rassemblait», regrette le sexagénaire. Une autre salariée du centre culturel du Xe arrondissement s’inquiète du sort de ses enfants et petits-enfants. «Où pourront-ils partir ?» s’interroge-t-elle, craignant comme beaucoup d’autres que la situation s’envenime dans l’Hexagone. Les massacres du 7 octobre ont fait volé en éclat l’idée qu’Israël pouvait être un pays refuge, créant chez nombre de Juifs une insécurité quasiment existentielle.

A la synagogue du Raincy, le président de la communauté Jean-Paul Barkat affiche un calme qui impressionne. «J’espère que les actes antisémites de ces dernières semaines seront sanctionnés, qu’il y aura une action de la justice. Notre pays a trop longtemps laissé faire», argumente-t-il. Il craint les répercussions politiques de ces moments d’angoisse et de tension au sein de la population juive française. «Elle va engranger», lâche-t-il, faisant allusion, sans la nommer, à l’extrême droite. Ce basculement, qu’il perçoit comme un tragique oubli de l’histoire, le désole.

Dans le Xe arrondissement, Malka, plus véhémente, estime que, ces jours-ci, la France «à part quelques politiques, n’a pas été à la hauteur». La bénévole déplore qu’Emmanuel Macron ait décidé d’envoyer un navire-hôpital au large de Gaza, et promet des sanctions dans les urnes. «Les Juifs ne sont pas un troupeau passif face à ce qui arrive», jure-t-elle. Comme un défi, le président de la communauté du Raincy qui aime tant prendre un café au bar du coin, promet, lui, d’être «le dernier Juif» à quitter la France.

[superolive]

Parce que tu penses qu'Israel veut négocier ? Les deux camps veulent la disparition de l'autre. Les jeunes Palestiniens qui vont survivre à ça, tu crois qu'ils vont porter Israël dans leur cœur ? C'est un dilemme insoluble. Cette haine mutuelle est alimentée depuis plusieurs générations...

Si Israël voulait la disparition de la Palestine ils ne se seraient pas désengagés de Gaza en 2005. Et de même j'espère bien que la majorité des Palestiniens non affiliés au Hamas veulent 2 états qui vivent en paix. Malheureusement tant que le Hamas sera à la tête de Gaza, cette solution de paix ne sera JAMAIS possible, puisque le Hamas lui veut la disparition complète d'Israël

Exact.

Je suis choqué et triste de voir les victimes civiles et INNOCENTES des deux côtés, et je suis choqué par la réponse de Tsahal qui est très violente semble t'il ( Source ONU, ONG et médias gauchiasses).

Pour autant il me semble évident que l'éradication du Hamas est la première chose à faire, je n'oublie pas qui est l'agresseur et qui est l'agressé.

Remercions Biden de soutenir Israël, l'Ukraine, militairement et diplomatiquement. C'est lui qui va donner le tempo, et sans doute calmer l'Iran qui est derrière tout çà.

Parait qu'il est sénile et que son bilan est catastrophique selon les gens bien informés.

On verra bien, en tout cas nous en Europe on est quand même bien à la ramasse, comme d'habitude.

[Bibpanda]

[Jester]

Tu ne dois pas être au courant de l'aide de la France à Israël. Il n'y a pas que les USA.

Fin de la parenthèse.

[aristote2]

Depuis 2014, la France se vante de lutter contre Daesh militairement.
Qu’attend notre état major pour lutter contre le Hamas, qui est tout autant terroriste ?

[superolive]

Tu ne dois pas être au courant de l'aide de la France à Israël. Il n'y a pas que les USA.

Fin de la parenthèse.

Tu parles de quel type d'aide ?

[Jester]

Des armes

[Chris Red]

Ton problème est que tu ne différencie pas les palestiniens et le Hamas
Moi si

Ah bah justement je fais la distinction. Mais pas l'armée israélienne de toute évidence, vu les bombardements...

Je suis choqué par ce qu'a fait le Hamas, par ce que fait l'armée israélienne, par les agressions ou marquages antisémites en Europe, je pensais que c'était du passé. Je ne comprends pas l'anti semitisme comme je ne comprends aucune forme de discrimination.

Dragan, vu la tournure des événements, ça ressemble quand même à un début de génocide. Combien d'enfants sont morts ? Combien vont être orphelins ? A la rue ? Dans des camps de réfugiés ?

Je distingue le Hamas des Palestiniens mais il est clair que les rangs d'organisations terroristes se garnissent probablement avec des victimes de ce type de conflit.

[scrouitch]

Attention on utilise souvent le terme génocide mais il a une existence juridique stricte.

On l'utilise souvent à tort ce qui n enleve rien à l'abomination des actes que l'on voit depuis début octobre.

Mais ça banalise le sens de génocide et ça c'est dangereux.

[peezee]

Parce que tu penses qu'Israel veut négocier ? Les deux camps veulent la disparition de l'autre.

en restant à la surface des choses, on finit par faire du "dos-à-dos" à côté de la plaque.

Le Hamas a la disparition d'Israël - et des Juifs, au moyens de pogroms ignobles si besoin - dans son ADN, dans son enseignement aux jeunes générations, dans sa "constitution" si on peut appeler ça comme ça. La mort est sa raison d'exister.

Il existe certes une minorité d'Israéliens qui souhaitent tout le mal possible aux Palestiniens en général (inutile de te dire qu'en revanche désormais la haine *du Hamas* est partagée par tout le peuple), mais l'appropriation de Gaza (et donc sa disparition de fait) et encore moins la disparition du peuple palestinien (hors Hamas) n'ont *jamais* fait partie ni de la Constitution israélienne ni des objectifs de la population ni des gouvernements successifs.

Est-ce que cela finira par être clair pour tout le monde, un beau jour ?

[peezee]

Merci Jester pour avoir posté ceci, je remets parce que c'est pas clair pour trop de Français ça je trouve :

Naïma M'Faddel @naimamfaddel
Le suédois d’origine yéménite Luai Ahmed : « Où étiez-vous lorsque l’EI a décapité des dizaines de milliers d’Arabes en Irak, en Libye et en Syrie au nom de l’Islam ? Pourquoi n’êtes-vous pas descendus dans la rue pour lever leurs drapeaux ? Pourquoi n'avez-vous pas condamné le terrorisme et appelé à un « cessez-le-feu » ? Où étiez-vous lorsque les dictateurs et terroristes arabes ont tué des centaines de milliers d’Arabes en Syrie et en Libye ? Pourquoi n’êtes-vous pas descendus dans la rue pour lever leurs drapeaux ? Pourquoi n'avez-vous pas condamné le terrorisme et appelé à un « cessez-le-feu » ? Où étiez-vous au cours de la dernière décennie lorsque l’Arabie saoudite, soutenue par huit pays arabes, a tué 400 000 Yéménites, mon propre peuple ? Je n'ai vu aucun d'entre vous descendre dans la rue ou brandir le drapeau yéménite. Je n’ai vu aucun d’entre vous condamner la terreur et appeler à un « cessez-le-feu » alors que les pays arabes massacraient mon propre peuple. Cela doit conduire à une certaine réflexion personnelle. Quand des millions d’Arabes sont massacrés par d’autres Arabes, vous ne dites rien. Mais quand 7 mille Arabes sont tués par des Juifs qui défendent leur droit à l'existence, vous vous révoltez, vous vous fâchez, vous prenez d'assaut les rues à l'Est et à l'Ouest, vous brandissez le drapeau palestinien, vous condamnez la terreur, vous appelez au cessez-le-feu. Pourquoi donc ? Pourquoi étiez-vous alors si silencieux à l'époque mais SI FORT maintenant ? Se pourrait-il que vous leviez enfin un drapeau et créiez le chaos parce que vous détestez seulement que les auteurs de ces crimes soient juifs ? Parce que cela ne vous intéresse visiblement pas lorsque des millions d’Arabes sont tués par d’autres Arabes. Se pourrait-il que votre assaut dans les rues ne soit que le simple fait d’exprimer votre haine envers les Juifs ? La même haine que nous avons apprise dans nos mosquées et nos écoles ? Vous parlez de « chiffres et de proportionnalité ». Mais selon les règles de la proportionnalité, vous ne devriez pas brandir des drapeaux palestiniens. À moins qu’un autre objectif ne soit en jeu : la haine des Juifs. Ou comme je l'appellerais : la haine. »

[aristote2]

Pour malheureusement appuyer les propos de ruby et bets.


Je préviens tout de même : vidéo avec propos anti-sémites.

Spoiler: montrer

Je ne sais même pas quoi dire devant tant de bêtise, de haine et de violence aussi banalisée.
L’auteure de la vidéo a l’air mi-choquée, mi-amusée.

Comment on peut se dire fiers d’être nazis et avoir (probablement) une couleur de peau très éloignée des standards aryens ? Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit svp. C’est juste une question rhétorique pour montrer la débilité de leur positionnement.
A force de discréditer l’éducation nationale, les jeunes des quartiers populaires (ca marche pour le rural aussi) ne veulent plus (mais depuis longtemps) « s’acculturer » de leur milieu social.
On parle d’un effet de groupe ou d’un problème culturel dans ce cas précis ? Je penche évidemment pour la 2nde proposition. Et c’est très inquiétant.

Edit : je peux enlever le tweet s’il est trop gênant (loi, raisons perso…) pour le forum.

[gigi]

J'ai fait une pause de RS, mais je passe juste pour apporter quelques precisions/explications d'un juif franco-israelien qui en peut litteralement plus;

- Une personne incapable de condamner inconditionnellement les atrocites perpetrees par le Hamas, est un antisemite.
- Une personne qui denie a Israel le droit de se defendre et d'aller vitrifier, ou qu'il faille les nazis qui ont perpetre des pogroms sur son sol, est un antisemite.
- Une personne qui est obsedee par le sort des palestiniens utilises en boucliers humains par des nazis sans jamais lever le doigt pour les drames touchant les autres peuples sur cette Terre n'est pas un humaniste, c'est un antisemite, ce qui l'interesse, c'est pas la victime mais le suppose aggresseur.
- Une personne incapable d'etre horrifiee par des maisons juives taguees, des chants antisemites dans l'espace public, des alertes a la bombe dans des ecoles juives, des traques aux juifs dans les hotels et les aeroports, les universites ... est un antisemite.
- Une personne incapable de reconnaitre que les millions de de salopards dans les rues utilisent le pretexte palestinien pour debrider leur antisemitisme, est un antisemite.

Je suis personnellement au bout du rouleau, a tous les niveaux, mes gosses grandissent dans un monde ou ils se savent hais, traques, exterminables, et je suis impuissant a leur expliquer quoi que ce soit, parceque c'est un fait, l'antisemitisme a pas disparu et disparaitra jamais, il est cycliquement plus ou moins decomplexe, la on est dans une phase extremement preocupante, pour les juifs du monde entier et oui, on a peur, parcequ'on voir bien que ceux qui se leveront a nos cotes, sont une infime minorite de courageux.

En revanche je peux vous dire une chose, cette fois ci on ira pas a l'abattoir comme des moutons, on se battra jusqu'a la derniere goutte de sang, parceque si quelqu'un fabule le contraire, on se bat pour notre survie, pas pour un accord ou un lopin de Terre, les nazis face a nous veulent notre eradication.

Le pire c’est que l’antisémitisme vient de n’importe qui dans n’importe quel milieu. Le couple moldave qui n’a rien d’autre à foutre sur le sol français que de repérer des juifs et taguer leur immeuble
D’où vient une telle motivation ? C’est dingue. Plus le temps passe plus la bêtise humaine me surprend alors que je pensais être blasé. Je capte mieux maintenant comment ça a pu à ce point partir en vrille en Europe dans les années 30-40s.