Faits divers

Une des clés est peut etre que l'un des 2 permettra de trouver des moyens de réduire drastiquement l'ampleur du second ou du moins améliorer les conditions de vie.

Mais avec une pensée à si court terme, on n'en aurait fait peu des progrès si il fallait abandonner la science pour se consacrer à la bouffe.

dxd92, qui parle d'abandonner la science, à part toi ????
Poser une sonde de plus sur la Lune, ça avance à quoi, sinon dire "nous aussi on l'a aussi grosse que les pays qui l'ont déjà fait". En quoi ça va faire avancer la science ?

Ça a pourtant été au cœur du conflit en les US et l'URSS à la fin des années 60, la puissance militaro-scientifico-etc qui serait la première capable d'envoyer un homme en orbite autour de la Terre, puis sur la Lune, aura démontré sa supériorité sur l'ennemi juré. On a vu ce qu'il s'en est suivi, un impact énorme sur l'Histoire.

Qu'on apprécie ou pas, montrer ses capacités en matière de sciences et d’ingénierie (le tout financé par des Milliards de devises) est d'une puissance symbolique extrême. Les Indiens crèvent peut-être de faim pour une partie d'entre eux (sans parler des problèmes d'hygiène, manque d'éducation etc...), mais c'est une puissance économique mondiale et la fierté de ce peuple vient de remonter de 10 crans. Ils peuvent regarder les Ricains, Russes et Chinois dans les yeux.

peezee, je suis tout a fait d'accord avec le côté symbolique. Et le reste de ton argumentation ne dit pas autre chose que mon "nous aussi on l'a aussi grosse que les pays qui l'ont déjà fait", mais en mieux écrit et plus développé.

Parce qu'il y a sûrement des avancées technologiques dans ce projet. Si tout était magnifique et gentil, les scientifiques du monde entier se tiendraient par la main et échangeaient leurs résultats de recherches et la science évolueraient bien plus vite. Mais ce n'est pas le cas. Il faut que chaque nation avance de son côté, et dans un projet comme celui-là ils ont sûrement tester d'autres technologies que juste ah ouais on en a une grosse et on balance une bouse sur la lune.

Kim Nielsen, encore un petit effort et tu vas reconnaître que tu as sorti une grosse connerie.

Le Japon démarre, jeudi 24 août, le rejet dans le Pacifique de prés d’un million et demi de mètres cubes d’eau, jusqu’à présent stocké dans la centrale nucléaire de Fukushima, qui avait été accidentée en mars 2011.

Spoiler: montrer

L’opération doit durer au moins jusqu’en 2050 et suscite un véritable tollé dans la région, sur fond de rivalités entre États. « L’océan est la propriété de toute l’humanité, ce n’est pas un lieu où le Japon peut arbitrairement rejeter de l’eau contaminée », a fustigé, mardi 22 août, le porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin. Après la Chine, Hong Kong vient de décider d’interdire les importations de produits alimentaires de dix départements japonais, dont celui de Fukushima.

Les opposants traditionnels à l’atome civil dénoncent également la décision des autorités. « Le gouvernement japonais a opté pour une fausse solution - des décennies de pollution radioactive délibérée dans l’environnement marin - à un moment où les océans du monde sont déjà sous haute tension », affirme Greenpeace dans un communiqué.

Après plus de deux ans d’enquête, cinq missions sur le terrain et six rapports techniques, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a pourtant rendu public un rapport de 130 pages le 4 juillet, affirmant qu’il n’y avait rien à craindre. Le plan proposé « est conforme aux normes de sûreté de l’AIEA, qui servent de référence mondiale pour la protection des personnes et de l’environnement », souligne-t-elle.

Son directeur général, Rafael Mariano Grossi, n’a pas ménagé ses efforts pour l’expliquer, notamment sur les réseaux sociaux. Selon lui, «l’impact radiologique des rejets d’eau traitée serait négligeable». Pour assurer le maximum de transparence, l’agence s’est par ailleurs engagée à faire effectuer des échantillonnages par différents laboratoires, et à mettre les données en libre accès.

Mais rien n’y fait. Très écouté, lorsqu’il parle de la situation de la centrale ukrainienne de Zaporijjia, le patron de l’AIEA semble inaudible quand il s’agit de Fukushima. Le nucléaire reste un sujet sensible au Japon et les pécheurs craignent que plus personne ne veuille acheter leur poisson à l’avenir. Surtout, les autorités n’ont jamais fait preuve de beaucoup de transparence, ce qui explique en grande partie la méfiance de l’opinion.

« L’opération ne présente pourtant pas de difficultés techniques majeures et demeure parfaitement maîtrisée », souligne Jean-Christophe Gariel, directeur général adjoint de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire souligne majeures (IRSN). L’eau qui a servi, depuis douze ans, à refroidir en permanence les cœurs des réacteurs entrés en fusion, a déjà été grande partie filtrée et purifiée.

Le traitement a permis d’éliminer les 62 principaux composés radioactifs présents dans l’eau, à l’exception du tritium. Mais selon les scientifiques, cet isotope de l’hydrogène n’est dangereux que s’il est ingéré ou inhalé en très grande quantité. Il perd sa radioactivité au bout de 12,3 ans.

Selon les engagements pris par l’opérateur Tepco, l’eau traitée sera encore diluée avant d’être renvoyé dans l’océan, afin que la concentration du tritium soit très inférieure aux normes internationales. La radioactivité des rejets, effectués au large via un conduit d’un kilomètre, sera de l’ordre de 1 500 becquerels par litre (Bq/L), alors que les limites à ne pas dépasser ont été fixées à 10 000 Bq/L par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le premier déversement devrait durer « environ 17 jours » et porter sur 7 800 m3 d’eau « tritiée » de la centrale, affirme Tepco, dans un communiqué publié mercredi 23 août. Il en prévoit trois autres d’ici fin mars 2024, pour des volumes équivalents ou inférieurs au premier.

« Au final, les quantités rejetées devraient être équivalentes à celles effectuées lorsque la centrale était en fonctionnement. Elles sont similaires à ce que rejette quotidiennement chaque centrale française dans la mer ou dans les fleuves, et même inférieures à ce qui est rejeté en mer à La Hague, au large de l’usine de retraitement », relève Jean-Christophe Gariel.

Selon lui, il y a un risque dont on parle peu à Fukushima : ce serait de conserver dans les conditions actuelles l’eau qui a été traitée. Elle est entreposée dans un millier d’énormes réservoirs, chacun pouvant contenir l’équivalent de deux piscines olympiques. Mais certains d’entre eux sont menacés par la rouille et tous sont quasiment pleins. Une solution doit donc être trouvée très rapidement.

Plusieurs pistes avaient été explorées pour évacuer l’eau contaminée comme celle d’effectuer des rejets dans l’atmosphère, par évaporation, ou de la confiner dans du béton. Finalement, c’est le choix du rejet en mer qui avait été retenu, pour des raisons d’efficacité, de sûreté et de coût. @La Croix

Visiblement, on est sur des positions sottement idéologiques (je parle des opposants), potentiellement au détriment de la sécurité des populations qu'ils prétendent défendre.

Quant au journaliste, qui s'estime assez compétent pour écrire un article sur Fukushima, il n'a visiblement jamais entendu parler de la demi-vie d'un élément radioactif et sort de ce fait une énormité sur le tritium.

"Il perd sa radioactivité au bout de 12,3 ans."
Et effectivement c'est là qu'intervient la définition de demi-vie. Aucun scientifique de peut sortir une énormité pareille. D'où un élément radioactif perd sa radioactivité ? Il en perd la moitié au bout de sa demi-vie, et ensuite ben ça n'atteint jamais zéro... Et c'est très long.

La réaction de la Chine me fait doucement rire.
Eux qui sont un des principaux pollueurs de la planète.

Et sinon, comment vont les moutons à cinq pattes de Tchernobyl ?

gob, veux-tu dire que la plan d'évacuation de l'eau de Fukishima tel qu'il est décrit est comparable à l'explosion de la centrale de Tchernobyl ?

Pour compléter votre échange :

Information

Le Japon commence à rejeter de l’eau de la centrale nucléaire de Fukushima dans le Pacifique

Comme prévu, l’opérateur Tepco a ouvert les vannes ce jeudi 24 août au matin pour déverser dans l’océan de l’eau contenant du tritium. Le processus, progressif, est encadré de près par les autorités nucléaires internationales.

par LIBERATION et AFP
publié aujourd'hui à 8h27

Malgré une vive opposition de la Chine et l’inquiétude des pêcheurs nippons, le Japon a commencé ce jeudi 24 août au matin à rejeter de l’eau issue de la centrale nucléaire de Fukushima accidentée en 2011. Le processus, qui comprend des pompes, des vannes et un réseau complexe de canalisations, a été enclenché peu après 13 heures heure japonaise (6 heures à Paris) après un bref compte à rebours, selon une retransmission vidéo en direct par Tepco, l’opérateur de la centrale.

Ce premier déversement devrait durer environ dix-sept jours et porter sur quelque 7 800 m³ d’eau de la centrale contenant du tritium, une substance radioactive qui n’est dangereuse qu’à des doses hautement concentrées.

Tepco prévoit trois autres déversements d’ici fin mars prochain, pour des volumes équivalents au premier. Au total, le Japon prévoit d’évacuer dans l’océan Pacifique plus de 1,3 million de m³ d’eaux usées stockées jusqu’à présent sur le site de la centrale de Fukushima Daiichi, provenant d’eau de pluie, de nappes souterraines et des injections nécessaires pour refroidir les cœurs des réacteurs entrés en fusion après le tsunami de mars 2011 qui avait dévasté la côte nord-est du pays.

Ce processus sera très progressif - il doit durer jusque dans les années 2050 - et la teneur d’eau tritiée dans les rejets en mer quotidiens n’excédera pas 500 m³. L’eau a été filtrée au préalable pour la débarrasser de la plupart de ses substances radioactives, à l’exception du tritium.

Le Japon prévoit de rejeter de cette eau avec une importante dilution au préalable, de sorte de son niveau de radioactivité ne dépasse pas 1 500 becquerels (Bq) par litre. Ce niveau est 40 fois inférieur à la norme nationale japonaise pour l’eau tritiée alignée sur la norme internationale (60 000 Bq /litre), et il est par ailleurs environ sept fois inférieur au plafond établi par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’eau potable (10 000 Bq /litre).

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui supervise l’opération de rejet, a donné son feu vert en juillet, jugeant que le projet était conforme «aux normes internationales de sûreté» et qu’il aura un impact radiologique «négligeable sur la population et l’environnement».

Mais beaucoup voient les choses différemment. Les pêcheurs japonais d’abord redoutent un impact sur l’image de leurs produits. Cet impact se fait déjà sentir au niveau de leurs exportations, la Chine ayant interdit dès juillet les importations de denrées de dix départements japonais, dont celui de Fukushima. Et Pékin a annoncé ce jeudi matin suspendre l’ensemble de ses importations de produits de la mer du Japon. Cette décision, prise au nom de «la sécurité alimentaire», vise à «prévenir les risques de contamination radioactive causés par le rejet en mer des eaux contaminées», ont déclaré les Douanes dans un communiqué.

Le rejet en mer d’eau tritiée est cependant une pratique courante de l’industrie nucléaire dans le monde entier, et le niveau annuel de radioactivité de ces rejets par les centrales nucléaires chinoises est bien supérieur à celui prévu à Fukushima Daiichi, a relevé Tokyo.

Selon des analystes, la position intransigeante de Pékin sur l’eau de Fukushima est très probablement aussi liée aux relations sino-japonaises déjà tendues sur de nombreux sujets économiques et géopolitiques.
Manifestations

D’autres Etats d’Asie-Pacifique ayant de meilleures relations avec le Japon comme la Corée du Sud, Taïwan, l’Australie ou encore les îles Fidji et les îles Cook, ont ainsi exprimé leur confiance quant à la sécurité du processus du rejet contrôlé par l’AIEA.

Des manifestations contre le rejet en mer ont toutefois eu déjà lieu en Corée du Sud. Plus de dix personnes ont été arrêtées pour avoir tenté de pénétrer dans l’ambassade du Japon à Séoul ce jeudi matin.

Mais au Japon, signe d’une certaine résignation de la population, un rassemblement de protestation jeudi matin près de la centrale de Fukushima Daiichi n’a réuni que neuf personnes.

Pour ceux qui ne savent pas de quoi on parle quand on dit "demi-vie" :



Pour faire simple, une fois passé la demi-vie, il y a soit moitié moins d'atomes "radioactifs", mais par la suite, y en a....... pour très très très longtemps à en avoir encore et pas en faible quantité (et cela en fonction de l'atome radioactif considéré). Et ça n'atteint en gros jamais zéro.

Jester, pourquoi tiens-tu absolument à faire réviser à tout le forum l'épreuve de physique du brevet ?

gob, veux-tu dire que la plan d'évacuation de l'eau de Fukishima tel qu'il est décrit est comparable à l'explosion de la centrale de Tchernobyl ?

Non mais on nous a promis des hydres à cinq têtes et une faune détruite par les radiations à l’époque.
Résultat la faune prospère ( loin de l’homme).

Donc je trouve cette peur de l’atome assez ridicule.
Et encore plus les pays qui s’en servent pour faire du protectionnisme commercial.

Jester, pourquoi tiens-tu absolument à faire réviser à tout le forum l'épreuve de physique du brevet ?

Nuance, l'épreuve physique du brevet c'est ça :



Si on a des questions sur la demi-vie je pense que c'est niveau prépa...

Jester, vérification faite, c'est fait en 1ère en enseignement scientifique : https://eprofs.fr/1ere-enseignement-scientifique/. Il s'agit donc bien de culture scientifique de base.

gob, j'avais compris exactement l'inverse. Au demeurant, l'accident de Tchernobyl a quand même eu des conséquences non négligeables sur l'environnement, à tout le moins dans la région.

Information

Il tombe pour trafic de drogue sur un malentendu; Alors que les policiers venaient seulement le chercher pour une courte peine à exécuter, le jeune homme s'est débarrassé de tout son stock sous leur nez.

Cet été à Marseille, il faut y mettre du sien pour être poursuivi en comparution immédiate pour trafic de stupéfiants. Depuis le début du vaste mouvement de protestation des policiers, en juillet (à la suite de l'incarcération d'un fonctionnaire de la Bac Sud soupçonné de violences en marge des émeutes, Ndlr), le nombre d'affaires liées à la drogue a chuté de façon spectaculaire. Cela se ressent sur les audiences de correctionnelle, d'ordinaire constellées de petits dealers pris sur le fait.

Mais les policiers affectés à la voie publique ayant délibérément levé le pied sur les dossiers dits "d'initiative", désormais, il faut presque se jeter sur une patrouille avec un sac de cannabis pour finir au tribunal.

Et c'est à peu près ce qu'à fait Zakria...

Lorsque les policiers se sont rendus à son domicile, lundi, peu après 7 h du matin, dans le quartier des Réformés (1er), ils ne venaient pas pour une affaire de drogue, mais pour mettre à exécution une peine. Le garçon de 22 ans devait purger deux mois de prison, faute d'avoir effectué des heures de travail d'intérêt général. Mais après avoir sonné, les fonctionnaires ont perçu comme une soudaine agitation derrière la porte qui tardait à s'ouvrir.

Dans le doute, l'un des policiers est ressorti afin de surveiller l'extérieur du bâtiment. C'est alors qu'il a vu un jeune homme jeter un sac par la fenêtre. Le bagage contenait du cannabis. Près de 500 g de résine et un coquet ballot de plus de 1,7 kg d'herbe. L'appartement de sa mère recélait aussi tout le matériel nécessaire au conditionnement de la drogue.

Livraisons en relais-colis

Depuis environ cinq mois, assume-t-il, Zakria se livrait au trafic de cannabis depuis le domicile familial afin de rembourser une dette d'une dizaine de milliers d'euros - une vieille histoire de grosse cylindrée prêtée par un "ami"qu'il avait envoyée au marbre sur une maladresse.

Alors pour rembourser, le jeune homme se serait lancé à son compte en se fournissant auprès d'un contact via une messagerie chiffrée. "Des Gitans", qui livraient par transporteur dans un relais-colis. Les paquets, en provenance d'Espagne, étaient retirés sous un nom d'emprunt par Zakria au moyen d'une fausse pièce d'identité sur son téléphone.

"Il semble plutôt qu'il faisait le conditionnement pour un réseau", estime le président Clergerie. "Non mais j'ai livré aussi", assure le prévenu dont la dette baissait d'autant moins qu'il puisait dans le stock pour sa consommation personnelle. "Les quantités saisies interrogent", pointe la procureure, Maud Gauthier, en demandant un an de prison, pour moitié assorti de sursis avec mise à l'épreuve. Des réquisitions finalement suivies par le tribunal qui a également décerné le mandat de dépôt.

La Provence

Jester, vérification faite, c'est fait en 1ère en enseignement scientifique : https://eprofs.fr/1ere-enseignement-scientifique/. Il s'agit donc bien de culture scientifique de base.

Quand je parle de prépa... c'était ironique, par rapport au niveau demandé au DNB en SPC (exemple que je t'ai montré).
Oui je connais quand même un peu le programme des matières scientifiques de la 6e à la Term (vaut mieux).

Je crois que c'est l'une de mes pires phobies