Made in Marseille (bons plans, idees, news..)

L'Olympienne Jenny Perret, professionnelle de la D2F sera une des porteuses et porteurs de la flamme Olympique dans les rues de Marseille, aujourd'hui, comme Boli, Drogba, Rongier et JPP.

Bonjour a tous !

Pour ceux qui vivent à Marseille ou connaissent très bien la ville, savez-vous quel est le meilleur plan pour se garer dans un périmètre de 30min de marche du Vélodrome, ou éventuellement près d'une bouche de metro ?

En effet, je vais au concert de Rammstein ce samedi accompagné d'une personne qui a des difficultés pour se déplacer.
Je cherche donc la meilleure possibilité dans un périmètre ne dépassant pas 20-30min max (en l'aidant) autour du stade !

Bien sur, si rien n'est possible ou pratique, je peux me rabattre sur les bouches de métro.
Cependant, j'ai un peu peur que ça ferme ou que ce soit trop bondé, et que le plan malin tourne à la catastrophe

Merci d'avance pour vos retours !

PS : la fin du concert est prévue pour 23h apparemment

Hooker, si tu t'en fous de poireauter dans la voiture après le concert, le plus simple reste le parc Chanot

Hooker, moi je sors à Menpenti et je me gare sous le pont juste après la sortie, avant le palais omnisports. Il y a un peu de marche, mais tu repars direct en évitant le bordel autour du Vel.

NegrOM, Serber, Merci pour vos retours les gars !

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Dans la rade olympique de Marseille, des nurseries à petits poissons pour «permettre à la vie de revenir»

Après deux ans de travaux, la réhabilitation de la base nautique créée dans les années 70 et qui accueillera les épreuves de voile des JO touche bientôt à sa fin. Avec une vocation nouvelle : motiver la réinstallation des petits poissons grâce à des cages leur permettant de se nourrir et se cacher.

La mer est encore calme. A terre, les marteaux-piqueurs s’activent sur les derniers chantiers, un œil sur la montre : lundi 10 juin, la ville de Marseille doit remettre les clés de la marina olympique au comité d’organisation des JO en vue des épreuves de voile qui s’y dérouleront du 28 juillet au 8 août. Il aura fallu deux ans de travaux, pour une facture de 49 millions d’euros (dont 10,5 millions financés par la ville), pour réhabiliter l’ancienne base nautique des années 70.

Les athlètes du pôle France de voile s’y sont déjà installés depuis un an, mais les 330 marins venus du monde entier et attendus pour la compétition n’ont pas encore envahi la rade ce mercredi 5 juin, où une petite équipe de plongeurs s’active sous les pontons du bassin. Ils ont deux jours, avant la parenthèse olympique, pour mettre en eau une quarantaine de petites cages garnies de coquilles d’huîtres : ce sont des nurseries pour petits poissons, destinées à motiver leur réinstallation dans ce bout de rade voué depuis des décennies au béton.

Hervé Menchon, adjoint au maire chargé de la biodiversité marine à Marseille, le 6 juin 2024.

Hervé Menchon, l’adjoint au maire chargé de la mer, n’a pas trouvé de combinaison à sa taille pour plonger avec les cages-nurseries. Mais, pour le symbole, il a porté une écharpe d’élu bleu et blanc, «car ce sont aussi des adjoints de la biodiversité». L’initiative est en effet municipale. Si l’objectif de la ville est de capitaliser sur la réhabilitation de la base nautique pour accueillir, à l’avenir, plus de scolaires, c’est aussi l’occasion pour l’élu écologiste d’inscrire le site olympique dans la feuille de route, fixée par la nouvelle majorité, de «renaturation» de la ville, mer comprise. «Le projet de la marina olympique dans son ensemble a répondu aux normes environnementales, mais nous avons souhaité aller au-delà. Sur terre, nous allons planter une centaine d’arbres à l’automne, installer des refuges à chiroptères [chauves-souris, ndlr], détaille-t-il. Et en mer, nous ne nous sommes pas contentés d’enlever la vase dans le bassin, nous avons créé des percées dans la digue pour oxygéner le site et permettre à la vie de revenir, avec en plus ce projet de nurseries.»

La facture a doublé

Car la base nautique n’accueillait jusqu’alors pas grand-monde côté poissons, explique l’élu. Les plus de 20 000 mètres cubes de vase évacués – qui ont largement contribué à faire doubler la facture du chantier initialement chiffré à 25 millions d’euros – ont en effet dégagé sous l’eau des blocs de béton lisse. Sans aspérités pour se cacher, les petits poissons côtiers se retrouvent ainsi à la merci des plus gros. D’où l’idée de ces cages-refuge développées par la société Ecocean, mandatée par la ville pour mener le projet dans la marina. Leur module, baptisé Biohut, est assez simple : une cage en acier grillagée d’environ un mètre de haut garnie de coquilles d’huîtres, encadrée par deux autres cages, vides celles-ci. Une quarantaine seront immergées dans les eaux du bassin, accrochées aux pontons ou aux digues, pour permettre à tout un écosystème de se développer.

Installation de nurseries à poisson composées de coquillages nettoyés et regroupés dans des cages commercialisées sous le nom de «Biohut».

«Au stade post-larvaire, les poissons côtiers regagnent le littoral pour leur croissance, détaille Antony Fortin, aquariologiste et plongeur chez Ecocean. Là, ils vont chercher des endroits où des aspérités, des complexités, leur permettront de se camoufler. Sauf que dans les sites fortement bétonnisés, ces refuges n’existent plus. Avec les nurseries, les coquilles d’huîtres servent de substrat qui va permettre de nourrir toute une biodiversité, surtout des invertébrés comme des vers, des crevettes, des crabes… Ils vont avoir une fonction nourricière pour les poissons autour.» Les deux cages vides autour permettent, elles, aux petits poissons de se mettre à l’abri le temps de grandir. «Le mérou, par exemple, peut rester jusqu’à 10 centimètres dans le Biohut, ce qui représente plusieurs mois de vie, poursuit le plongeur. Il migre ensuite vers un habitat plus grand, dans des eaux plus profondes.» D’autres poissons côtiers comme les sars, les daurades ou les muges pourraient aussi s’y plaire.

Une trentaine de ports équipés

Avant d’installer les nurseries, ce mercredi, les plongeurs d’Ecocean font un repérage pour dresser un inventaire à l’instant zéro : aucun poisson en vue sous le ponton de la marina. Un nouvel état des lieux sera fait dans un an pour mesurer l’efficacité des Biohut. Depuis 2013, l’entreprise en a installé quelque 5 000 dans plusieurs pays européens, équipant notamment une trentaine de ports du pourtour méditerranéen. «Nous avons huit publications scientifiques qui valident le projet, assure Antony Fortin. Plus de 330 espèces d’invertébrés ont été référencées sur dix ans d’activité et 120 espèces de poissons observées.»

Lorsque les classes de nautisme réinvestiront les lieux, quelques mois après les Jeux olympiques, des activités de sensibilisation autour des nurseries seront organisées.

L’initiative aura aussi des vertus pédagogiques, poursuit l’adjoint Hervé Menchon. Lorsque les classes de nautisme réinvestiront les lieux, quelques mois après les Jeux olympiques, des activités de sensibilisation autour des nurseries seront organisées, explique l’élu. Qui a voulu mettre en œuvre le projet au plus vite, avant de céder le site aux autorités olympiques, «parce qu’on est en période de reproduction pour plusieurs espèces et qu’on ne voulait pas attendre l’an prochain». Les premiers petits poissons, attendus dès la semaine prochaine, devront donc faire avec l’agitation des Jeux. Rien de grave, sourit Antony Fortin : «L’autre jour, on a repéré près du quai, autour de gros cailloux, quelques espèces de juvéniles, et pourtant les travaux de la marina durent depuis deux ans. La nature est extrêmement résiliente.»

Libération

Hooker, pour avoir vécu dans le quartier pendant plus de 15 ans, les rues "au-dessus" de la rue Paradis en se rapprochant de Perier, sont à la fois très sûres (tu peux y garer ta Porsche) et il y a toujours de la place. Par exemple, tu auras toujours de la place rue Bienvenu (mais pas besoin de pousser aussi loin).

Dragan, le lieu est très joli en effet, mais victime de son succès...

Le week end c'est l'enfer sur la route pour y aller (même en bus).

Un air de vacance... C'est magnifique mais c'est l'horreur cet endroit vu le nombre de gens qui y vont. En été c'est à éviter absolument.

Mes parents ont revendu le cabanon à l entrée des goudes , en face le resto il y a maintenant 15 ans.

Toutes mes vacances la bas., tout le monde se connaissait , on allait au port à pied voir Francis , c était magique

Maintenant , ça s est construit autour, un putain de Hollandais à fait construire juste à côté ce qui m a nique l accès à la colline ( je comprends parfois les Corses sur la manière d accueillir les nouvelles constructions... )

La plage est blinde , plus aucun parking , et pour y aller pendant les vacances, c est l horreur.

Tellement dégoûté de m être fzir en quelque sorte " volé " ce havre de paix qu'était les goudes ou callelongue

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MARSEILLE; Fort Saint-Nicolas : la reconquête Ouverte au public en mai pour la première fois depuis sa construction il y a 360 ans, la citadelle qui domine la rive sud du Vieux-Port est animée par l'agenda culturel de l'été et par des visites guidées quotidiennes. Déjà 86 000 billets écoulés



Il est 15 heures mais une légère brise empêche de rendre la visite insupportable aux petits groupes qui parcourent les pentes du fort Saint-Nicolas. À l'ombre d'une tour, Richard, Cécilia et leurs deux enfants, venus de Compiègne, attendent le prochain escape game, visite ludique de l'édifice sous la forme d'un jeu d'énigmes. " On espère que ce format de visite nous permettra d'apprendre un peu l'histoire de la ville et que ce soit quand même ludique", avance Richard. Une première leçon d'histoire leur est délivrée spontanément. "Vous êtes juste à côté de l'endroit où le ministre de l'Éducation Jean Zay a été incarcéré", leur indique Abdou, agent d'accueil du site, pointant le panneau commémorant la mémoire du ministre du Front populaire, passé par Marseille en 1940 et assassiné quatre ans plus tard en Auvergne par la Milice.

Un premier été réussi

" Quand tu grandis à Marseille, tu as passé toute ta vie sous le fort sans jamais pouvoir y aller", commente Ludovic, assis à l'ombre de la guinguette aux côtés de sa petite amie Inès. Eux aussi attendent la visite. "C'est sympa d'avoir la vue sur le Vieux-Port ici. Avant pour le voir comme ça, il fallait aller au Sofitel !", ironise le jeune homme. "On est très satisfaits, on est au-dessus de nos espérances", savoure Benjamin Lengagne, directeur des publics de la Citadelle de Marseille. Érigé en 1664, le bâtiment d'usage militaire n'a jamais été ouvert au public pendant 360 ans (sauf en 1790, lorsque le peuple révolutionnaire insurgé a pris le fort). Depuis l'ouverture, en mai, à fin juillet, la Citadelle a enregistré 86 000 entrées dont 3 000 billets pour des visites guidées.

Il existe plusieurs façons de visiter les lieux. D'abord, par les déambulations gratuites dans les jardins, du mercredi au dimanche de 12h à 22h. On y trouve une guinguette, donc, mais aussi une exposition permanente de photographies. Au-delà des visites guidées, la Citadelle propose, dans une forme plus ludique, ces escape game à destination des familles et du jeune public. La compagnie l'Agonie du Palmier organise aussi des déambulations théâtrales deux fois par mois. Enfin, on peut découvrir la Citadelle par sa programmation culturelle. Entre autres évènements, le Twerkistan, collectif de musiciens, anime les vieux remparts pour trois dates, la première ce samedi soir, la dernière le 6 septembre.

Rendre leur histoire aux Marseillais

Les militaires ont quitté le fort en 2010. La Ville, devenue propriétaire du site, a signé en 2021 un bail avec l'association la Citadelle de Marseille, afin de reconvertir l'édifice en site historique et culturel. Classé monument historique, le fort est en rénovation depuis 2003. Un chantier mené par Acta Vista, association d'insertion professionnelle. "Il n'y a pas tant d'endroits que ça qui racontent leur ville aux Marseillais et le public local aime ça. Par exemple, on sourit toujours quand on rappelle que le fort a été construit avec les canons tournés vers la ville, contre les Marseillais 'trop épris de liberté', comme c'était gravé sur la première pierre du Fort", s'amuse Benjamin Lengagne. Conquis par les Marseillais à la Révolution, il a aussi été repris aux Allemands en 1944, un symbole des 80 ans de la Libération de la ville que l'on célèbre cette année.

La Provence

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MARSEILLE; Le tram, futur trait d'union entre le coeur de ville et les quartiers Sud ee; Les rails entre la place Castellane (6) et la Gaye (9) sont d'ores et déjà visibles avant la mise en service du tramway en 2025. Les habitants du sud se réjouissent de l'arrivée de cette ligne qui va écourter leur temps de trajet.



Une petite révolution est en marche et les habitants du sud de Marseille l'attendent de pied ferme. À compter de "courant 2025" d'après la Métropole Aix-Marseille-Provence, la liaison entre la place Castellane (6e) et les quartiers excentrés de la Gaye, du Cabot et de Mazargues, dans le 9e arrondissement, prendra autant de temps en tramway qu'en voiture, soit peu ou prou 13 minutes.

Une rupture de l'isolement en transports en commun lourds des quartiers Sud, qui bénéficient de 35 % du montant des travaux pour l'extension de la ligne de tramway T3, contre 65 % pour les quartiers Nord, pour un total de 320 millions d'euros. Avec une pareille promesse en faveur de la mobilité des Marseillais, les habitants mécontents se font rares...

"Je ne vais plus renoncer aux longs trajets"

Juliette, qui vit avenue Jules-Cantini (6e), voit son quotidien changé avec l'arrivée du tramway en bas de chez elle : "J'ai 65 ans, alors ça fait bien longtemps que j'ai renoncé à prendre le métro pour me déplacer. Il n'y a pas d'ascenseur sur chaque quai, c'est devenu trop pénible pour mes genoux. Avec le tramway, je vais gagner en espérance de vie", plaisante cette grand-mère qui "ne va plus renoncer aux longs trajets avec ses petits-enfants" après la mise en service de la future ligne T3, entre la Gaye (9e) au sud et Capitaine Gèze (15e) au nord.

Andrea, un Marseillais d'origine italienne dont les fenêtres donnent sur le parc urbain du XXVIe centenaire, voit dans la fin annoncée des travaux de l'extension du tramway une formidable opportunité. "Je vais enfin arrêter de transpirer pour me rendre au bureau. Je pourrai prendre le tramway au lieu d'avoir à pédaler", anticipe-t-il, en nage sur son deux-roues au niveau de la place Général-Ferrié (9e) avant de souhaiter toutefois que "les nouvelles rames soient adaptées pour accueillir des vélos" dans un compartiment dédié.

Un peu plus loin, au niveau de l'arrêt du bus 72 devant le palais des sports de Marseille, Matty est aussi en joie lorsque son regard se pose sur les rails flambant neufs du boulevard Schloesing. "Vous savez combien mon appartement va prendre en valeur ? Moi non plus, mais je suis sûr que je vais le vendre bien plus cher que je ne l'ai acheté !", jubile-t-il, en train d'arroser ses géraniums au rez-de-jardin. Entre Sainte-Marguerite-Dromel (9e) et le futur terminus à la Gaye (9e), la majorité des tronçons de la future ligne de tram sont végétalisés, des arbres ont été plantés pour faire de l'ombre le long des voies et des bancs posés dans l'espace public.

"Notre objectif est de transformer ce noeud routier saturé, qui génère du bruit et de la pollution, en une entrée urbaine qui fera la part belle aux transports en commun, aux mobilités douces, aux piétons ainsi qu'aux espaces verts", déclare Martine Vassal, la présidente (DVD) de la Métropole. À titre d'exemple, la place du Général-Ferrié (10e) bénéficiera d'ici à la fin 2024 d'une double couronne arborée là où la passerelle métallique de Rabatau était érigée il y a encore quelques années.

Plus d'une soixantaine d'arbres seront plantés ainsi que des végétaux sur une surface de 1 300 m². Les piétons comme les cyclistes pourront circuler autour de cet espace en sécurité, un soulagement après deux ans de travaux qui ont impacté les mobilités.

Neuf stations entre la place Castellane et la Gaye

Le futur tracé constituera ainsi la colonne vertébrale de l'agglomération, avec un renforcement de la desserte du stade Vélodrome, du palais des sports, des hôpitaux sud, du parc du XXVIe centenaire, du Rouet, de la Capelette, de Dromel, sans oublier le pôle d'activités attenant.

Au total, ce sont 4,4 km de voies et 9 stations (avenue Cantini, une station au nord et une au sud du Parc du XXVIe, place du Général-Ferrié, pôle d'échange Dromel, rue Augustin-Aubert, trois stations sur l'avenue Viton) qui ont pris forme depuis début 2023.

Le raccordement du tramway existant avec les nouveaux tronçons se fera "avant l'été 2025", d'après la Métropole, tandis que la mise en service du parking Dromel (600 places) sera réalisée au cours du 2e trimestre 2025.

La Provence

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DANS LE CENTRE-VILLE; La place Castellane piétonnisée à la fin de l'année



Tramway, végétalisation, fontaine... en travaux depuis plus de deux ans, le futur rond-point sera inauguré avant 2025. Les habitants espèrent que la nouvelle place s'accompagne d'une meilleure qualité de vie dans leur quartier.

Le bout du tunnel commence à poindre. Après près de trois ans de travaux pilotés à 100 % par la Métropole pour aménager la nouvelle place Castellane (6e), les habitants du quartier sortent peu à peu du nuage de poussière. Parmi eux, la grande majorité se réjouit que les travaux touchent à leur fin avant 2025, comme le prévoit la Métropole. Et qu'une nouvelle page se tourne dans ce quartier autrefois "tout bagnole" avec "une place pour les piétons et les vélos qui peut être désagréable voire inexistante", pointe un trio de jeunes grands-pères qui pratiquent la marche rapide dans le parc le plus proche.

Une place qui faisait l'unanimité contre elle

"C'est bruyant, embouteillé et une foule de monde se serre sur les trottoirs. Sur cette place, on se croirait dans un hall de gare !", abonde Jade, un producteur d'expositions libanais qui réside dans le quartier depuis plus de trente ans. Lisa, professeur à l'université, a choisi de venir vivre à Marseille en 2013 pour "en découvrir le patrimoine". "Malheureusement, la fontaine est cassée, les immeubles ne sont pas éclairés et il n'y a aucun banc", liste-t-elle. Parmi les jeunes parents et les personnes à mobilité réduite, "Castellane" fait l'unanimité contre elle. "Sans ascenseur dans le métro, on évite", illustre Pierre Frédérique de l'association "Harcelons-les !", en faveur d'une meilleure accessibilité dans l'espace public.

Une future place arborée et largement piétonne

Pour faire de la place Castellane "un espace de déambulation largement libéré de la voiture", la Métropole a corrélé son réaménagement à la nécessité de développer l'offre de transports et d'introduire plus de nature en ville.

Vue du ciel, la place devient un "oeil" de 200 mètres de diamètre avec une paupière matérialisée par un banc en pierre ondulé autour de l'obélisque créé par le designer marseillais Ora Ïto, qui s'étirera entre la fin de la rue de Rome (6e) et les premiers numéros de l'avenue du Prado, entre la place Castellane et le rond-point du Prado.

S'étirant entre la paupière qui frôle la fontaine (l'oeil, vu d'en haut) et la couronne d'arbres qui borde les contours de la place et ses enseignes, une large surface en pierre devient une aire piétonne qui pourra désormais accueillir des centaines de personnes lors de grands événements. Avant les travaux, la surface affectée à la voirie et aux piétons était respectivement de 45 % et de 40 %. Sur la nouvelle place Castellane, ces parts évoluent à 16 % et 63 %, selon la Métropole.

Au total, 36 arbres seront plantés deux par deux pour procurer de l'ombre et de la fraîcheur. Entre la future station de tramway située au début de l'avenue Jules-Cantini (6e) et celle de la place du Général Ferrié (10e), une balade arborée de près de 4 kilomètres sera aménagée d'ici à courant 2025. Le trafic routier sur la place Castellane, déjà réduit grâce à une route entre le boulevard Baille (5e) et le Prado qui ne fait plus le tour de la colonne, connaît sa forme définitive avec deux voies de circulation dans le sens Prado vers Baille et une voie dans le sens opposé.

Les cyclistes oubliés

Toutefois, aucune piste cyclable n'a été prévue et les cyclistes devront "poser pied à terre" avant de circuler sur la zone piétonne, enjoint la Métropole. "Une erreur quand on connaît un peu la pratique du vélo", critique Perrine Prigent, l'adjointe (PM) au maire chargée de l'amélioration de l'espace public. Pour elle, si la double couronne d'arbres fournit "un peu d'ombre" aux passants, "tout le reste de la place est minéral et en plein soleil, y compris le banc" de 102 mètres, insiste-t-elle.

Si la Ville "n'a pas eu son mot à dire" dans les travaux, celle-ci assure toutefois que "700 000 euros ont été déboursés pour l'étanchéité de la nouvelle fontaine, la rénovation des réseaux d'eau et l'éclairage nocturne de l'édifice". Tous les travaux sur la place devraient prendre fin "avant la fin de l'année 2024", conclut la Métropole.

La Provence

https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/voy ... r-AA1rtql9

https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 43372.html

Quand ils parlent de "la cité phocéenne" j'ai pensé au sketch des inconnus sur fr3 Marseille.

https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/voy ... r-AA1rtql9

Comment d'une année sur l'autre on peut passer de Saint Julien au cours Julien ?

Je ne suis pas certain que Annabelle Dufraigne ait une connaissance précise des quartiers marseillais.
Cela dit, c'est sympa St Julien.