Made in Marseille (bons plans, idees, news..)

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Re: Made in Marseille (bons plans, idees, news..)

Messagepar alexduke » 03 Mai 2023, 18:06

C'est pas Marseille, mais c'est une sortie lol.

Sam 20 et Dim 21 mai, il y a un meeting Aerien sur la base aerienne de Salon, pour les 70 ans de la Patrouille de France

8 h de présentation aerienne chaque jour, une centaine d'avions au sol, gros programme

https://www.fosa.fr/meetingdelair/

Si vous n'avez jamais vu de meeting aérien, c'est l'occasion. C'est très impressionnant, pour les grands comme les petits :wink:
DAESH, ALQAEDA et autres extremistes sans courage, degagez de notre planete!!
Les peuples du monde auront votre peau!!


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Re: Made in Marseille (bons plans, idees, news..)

Messagepar Dragan » 08 Mai 2023, 18:32

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"À Marseille, les gangs nigérians ont voulu jouer aux plus malins"; Dans "Mafia Africa", deux journalistes racontent les dessous de l'implantation des clans "cults "et leurs tentatives infructueuses de prendre des parts de marché dans la drogue au détriment de caïds locaux peu partageurs....

Un travail d'investigation de longue haleine, de Bénin City à Marseille, de Tripoli à Palerme. Et une plongée inédite, ébouriffante, nuancée, au coeur de ceux qu'on appelle les cults, ces gangs nigérians qui ont essaimé dans une grande partie de l'Europe et tiennent un rôle grandissant dans le crime organisé.

Auteurs du livre Mafia Africa, sous-titré 'les nouveaux gangsters du Nigeria à la conquête du monde', Célia Lebur et Joan Tilouine ont acquis la certitude que la cité phocéenne est devenue un "haut lieu du cultisme".

Ils nous révèlent aujourd'hui les dessous de cette entrée fracassante sur la scène criminelle et leurs liens à double tranchant avec les puissants trafiquants marseillais...

Comment sont nés ces groupes criminels nigérians appelés les cults ?

Au départ, ce sont des confraternités étudiantes qui sont apparues sur les campus nigérians à partir des années 50 et jusque dans les années 80. Elles ont essaimé un peu partout au sud du Nigeria. Elles étaient alors inoffensives, créées par des intellectuels assez brillants, idéalistes, dans une Afrique qui était en plein mouvement de décolonisation. Une conscience noire s'éveillait et revendiquait une certaine forme d'émancipation... Mais peu à peu, elles se sont dévoyées en groupe criminel, notamment sous la férule des dictatures militaires au pouvoir au Nigeria pendant près de trois décennies. Ceux qu'on appelle les cults ont ainsi été instrumentalisés par le pouvoir et les recrutements ont débordé des enceintes universitaires, pour gagner la rue, notamment dans les quartiers pauvres des grandes villes. Ces recrutements ont concerné des gens de moins en moins érudits, et finalement, on se retrouve aujourd'hui avec des gamins très pauvres, qui ont eu peu accès à l'éducation. Ils avaient une absence totale de perspectives dans leur propre pays et se sont souvent enrôlés par défaut, parfois même de force. Finalement, ils y ont trouvé une espèce de cause. Les idéaux du début sont, aujourd'hui, une coquille totalement vide. On se retrouve avec des groupes qui n'ont désormais pour seul objet que de commettre des délits et des crimes. Les cults sont des enfants de la démondialisation malheureuse, criminelle et souterraine.

Quand et comment sont-ils arrivés à Marseille ?

Au début des années 80, Marseille a d'abord vu débarquer des pères et des mères de famille, des gens qui ont travaillé, se sont intégrés. Les Marseillais n'ont pas conscience qu'avant les cultistes, il y avait aussi une communauté qui travaille, qui galère, qui proposait ses services sur les plateformes de BTP, au noir, comme tous les autres demandeurs d'asile... Puis au début des années 2000, Marseille a été vraiment une porte d'entrée pour les cults, après l'Italie. C'était une destination naturelle après Vintimille, une grande ville cosmopolite qui accueille des communautés étrangères depuis la nuit des temps... Ils ont pu s'insérer de manière extrêmement discrète au début. Ce qui les a finalement rendus visible, c'est la violence assez spectaculaire qui les caractérise et qui a fini par faire beaucoup parler. Aujourd'hui, Marseille est vraiment devenue un haut lieu du cultisme en France. Pour le moment, au moins cinq de ses gangs y sont présents, bien implantés, et il y en a probablement plus. Notre sentiment est que les enquêteurs français ont pris conscience du phénomène en retard, bien après leurs homologues italiens.

Des scènes de batailles rangées en plein jour, entre Nigérians armés de machettes, ont effectivement mis subitement les cults au coeur de l'actualité. Comment expliquer ces poussées de fièvre ?

À Marseille, les différents gangs se retrouvent en conflit quasi perpétuel. Surtout, sur la question du proxénétisme, il y a des guerres de territoires pour récupérer le marché dans plusieurs quartiers... On a vu par exemple le groupe des Vikings, pendant le confinement, qui a violemment revendiqué les terrains de 'madams' (souvent elles-mêmes d'anciennes prostituées qui exploitent des compatriotes), qui travaillaient avec d'autres cults, comme les Eiye, ça déclenchait des guerres... Ce sont des affrontements que l'on retrouve aussi dans d'autres villes de France, à Lyon notamment. Ceci dit, dans certains cas, malgré la concurrence de ce capitalisme criminel, on a vu des coopérations sur le système de blanchiment d'argent. Des gangs adverses se sont entendus pour utiliser les mêmes convoyeurs et les mêmes salons de coiffure, à Paris, dans le XVIIIe, pour rapatrier les fonds.

Quelle place occupe désormais les Nigérians dans la criminalité à Marseille ?

Il faut savoir raison garder quand certains demandent si les Nigérians sont les nouveaux parrains de Marseille. Aujourd'hui encore, ils opèrent à la marge...Pendant des années, leur activité tournait quasiment exclusivement autour de la traite et du proxénétisme, qui rapporte des dizaines de milliers d'euros. Leur mode de fonctionnement a été extrêmement difficile à comprendre pour tout le monde, pour les travailleurs sociaux, pour la police, pour nous autres journalistes... Entre autres, parce qu'ils utilisent des codes. Dans les conversations téléphoniques, qu'on peut voir sur les procès-verbaux de police, c'est très impressionnant et absolument indéchiffrable. Ils disent par exemple 'quatre mains' pour parler du nombre de migrants, les femmes sont désignées par le mot 'valise'... Par ailleurs, tout est très organisé : les groupes criminels basés à Marseille sont vraiment en lien avec des cultistes basés en Italie, en Libye et même à Bénin City... Ces victimes de la traite des femmes ont vu leur voyage organisé de A à Z. À la gare de Vintimille, c'est un manège permanent : des gens à eux récupèrent des jeunes filles qui arrivent en train de Gênes ou d'autres villes, puis elles sont renvoyées vers la France. Pour traverser, on leur donne des faux papiers. Plus précisément, ce sont des vrais papiers mais qui appartiennent à d'autres prostituées qui sont déjà à Marseille. On leur distribue sur la base de la ressemblance. Tout ça est extrêmement rôdé, avec un système de menace et de violence qui permet de maintenir l'omerta et empêche les femmes de parler.

Marseille, c'est justement la ville où une femme a brisé cette omerta...

Oui, on l'appelle Odio. Elle a été la pionnière en faisant preuve d'un courage absolument extraordinaire. D'autant que l'enquête qui avait été déclenchée au départ sur le réseau de prostitution qu'elle a dénoncé n'avait pas détecté qu'il s'agissait de cults. Les policiers ne parlaient que de réseaux de proxénétisme classique. Elle essayait de leur dire, 'attention, je ne vous parle pas juste d'une madam', mais je vous parle de cult !' Elle a dû leur épeler à plusieurs reprises, 'cult, c.u.l.t...' Des travailleurs sociaux l'ont entourée et beaucoup encouragée, elle a fini par livrer énormément de détails. Et elle a permis des avancées majeures dans la compréhension de ces mouvements. C'est comme ça qu'on s'est retrouvé avec une majorité d'hommes dans le box des accusés pour la première fois dans le cadre d'un réseau de Nigérians à Marseille.

Quelle répercussion ont eu cette affaire et le procès d'octobre 2021 qui a vu la condamnation de douze prévenus à soixante-treize années de prison au total ?

Elle a permis à la police et aux éducateurs de comprendre qu'il y avait quelque chose d'éminemment plus complexe que les 'madams' dans le fonctionnement du proxénétisme. C'est comme ça qu'ils ont tiré le fil de la pelote... Quand les Vikings ont fait preuve d'une extrême violence au vu et au su de tous, les autorités avaient déjà quelques mécanismes pour comprendre de quoi il s'agissait.Grâce à Odio, les travailleurs sociaux se sont aussi rendu compte que des cultistes se faisaient passer pour des victimes afin de pénétrer leurs locaux pour surveiller les femmes, les menacer et s'assurer qu'elles ne parleraient pas.

Votre plongée dans la mafia nigériane commence en été 2021 dans un cimetière. Vous suivez l'enterrement de deux jeunes Nigérians morts dans l'incendie criminel d'une cité des quartiers Nord attribué à un réseau de trafiquant de drogue. En quoi cet événement est charnière ?

Cet incendie aux Flamants est un tournant. Jusque-là, toutes les violences et tout ce que faisaient les cultistes restaient en interne. Il y avait bien des viols collectifs sur les femmes, des violences exercés sur les demandeurs d'asile. Mais tout ça se déroulait au sein de la communauté. Des gens qui, en plus, n'avaient pas de papiers et ça n'attirait pas l'attention. Avec les Flamants, pour la première fois, on voit une confrontation directe entre les Nigérians, enfin, les cultistes, et possiblement des trafiquants des quartiers Nord. C'est l'aboutissement de tensions qui couvaient depuis des mois dans ce quartier.

Les gangs nigérians et les narcotrafiquants sont entrés en concurrence ?

Les Nigérians veulent prendre de plus en plus de parts de marché sur la drogue. Mais ça reste encore assez marginal. Ils sont très loin d'avoir le niveau d'organisation et de logistique des trafiquants marseillais. Surtout, à cette époque, ils ont voulu jouer les malins... Au début, ces migrants que les réseaux marseillais appellent les 'wakanda' se sont proposés comme chouf, guetteur, nourrice... Pour les trafiquants, ce recrutement avait plusieurs avantages : les Nigérians ne parlent pas, avec les souffrances qu'ils ont déjà subies chez eux ou en Libye lors de leur exode, ils ne craignent rien, de toute façon ils vivent dans une bulle... Jusqu'au jour où des cults ont tenté d'escroquer leur boss Marseillais, en volant dans les stocks qu'ils devaient garder, en remplaçant de la cocaïne par de la farine, en pensant berner les réseaux et les clients. Mais les caïds marseillais ont réagi très très vite et fait ce qu'il fallait pour faire comprendre aux Nigérians qu'il ne fallait pas blaguer avec eux.. À chaque fois que ça s'est passé, un jeune nigérian s'est fait assassiner derrière à la kalachnikov.

En Italie, pourtant, on sait qu'il y a eu des associations entre des gangs cults et des mafias locales. À Marseille, ce serait impossible ?

Aujourd'hui, c'est encore très embryonnaire par rapport à ce qui s'est passé en Italie... En Sicile, quand les Nigérians sont arrivés, ils n'étaient absolument pas pris au sérieux par Cosa Nostra. Mais petit à petit, ils ont réussi à gagner leurs galons aux yeux des Palermitains, et de petits vendeurs au détail. Ils en sont venus à fournir d'énormes quantités de drogue qui arrivaient en Sicile. On l'a su parce que des repentis ont parlé. Ils ont expliqué que dans les prisons palermitaines, il y avait l'ordre donné par certaines familles de Cosa Nostra de protéger les Nigérians, qui étaient des alliés et plus seulement des petites mains négligeables. C'est une évolution que l'on n'observe pas du tout pour l'instant à Marseille. Ici, la criminalité n'a rien à voir. Elle est déjà extrêmement concurrentielle comme on le voit avec les règlements de comptes réguliers dans les quartiers Nord. Et finalement, les Nigérians là-dedans, ça ajoute un problème de plus aux trafiquants locaux. Toutefois, l'avenir nous dira comment ça va évoluer et ce sera très intéressant à observer. Les trafiquants marseillais ont en face d'eux des gens qui n'ont rien à perdre et en réalité, n'ont pas peur d'eux.

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Re: Made in Marseille (bons plans, idees, news..)

Messagepar Lo Provençau » 08 Mai 2023, 20:35

Personnellement nous sommes allés nous baigner ce matin vers le Prado avant de rentrer à la maison se faire un barbecue et jardiner ensuite.

Je ne reconnais nulle part la vie à Marseille dans les articles délirants que je vois défiler ici.
Et pourtant j'habite à quelques encablures de là où des débiles se fusillent entre eux.
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Re: Made in Marseille (bons plans, idees, news..)

Messagepar gigi » 13 Mai 2023, 03:32

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Re: Made in Marseille (bons plans, idees, news..)

Messagepar Dragan » 17 Mai 2023, 09:58

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Marseille : comment infirmiers et médecins soignent les rescapés de fusillades

REPORTAGE - Environ 3.000 blessés par balles et par arme blanche ont été pris en charge par les hôpitaux de Marseille ces 5 dernières années. Au service réanimation de l’hôpital Nord, 80 infirmiers, aides-soignants, médecins et chirurgiens tentent de ramener à la vie les jeunes rescapés de tentatives d’assassinat.

"Il y a 10 ans, c’était exceptionnel. Ces derniers mois, on accueille un nouveau blessé par arme toute les 48h", confie le Pr Léone, chef du service de réanimation et d’anesthésie de l'hôpital Nord de Marseille. L’établissement, une barre de béton massive inaugurée dans les années 60, surplombe les quartiers nord de la ville. Les patients blessés par balles sont inscrits sous X dans les registres. "Quand le SAMU nous appelle, le patient peut être là en deux minutes, parce qu’il a été jeté devant les Urgences par exemple. Le rentrer sous X, ça nous permet de savoir qui il est, sans que personne de l’extérieur ne puisse savoir où il se trouve dans nos services". "On ne sait pas si les personnes qui ont voulu le 'descendre' ne vont pas venir ici pour tenter de le 'finir' à l’hôpital", témoignent Alyzée et Jean-Pierre, infirmiers de nuit en "réa" depuis plusieurs années. Un cas de figure qui ne s’est heureusement jamais produit.

Arrivés sur une banquette arrière de Clio ou via le camion des marins-pompiers, ces corps meurtris sont auscultés en urgence dans la salle de "déchoquage" avant d’être transportés vers le scanner ou le bloc opératoire. "Parfois, ils ne veulent pas qu’on les touche, que l’on retire leurs habits, ils ont du mal à comprendre que nous sommes là pour leur bien. On se fiche complétement de ce qui a pu se passer dehors, on ne juge pas, ce qui nous importe c’est uniquement de stabiliser leur état de santé" détaille Alyzée.

Dans cette grande pièce, trois infirmiers, trois médecins et deux aides-soignants équipent le blessé en urgence. Ventilateur, système de transfusion sanguine rapide, seringues à proximité et première échographie pour avoir une vision des lésions les plus graves. "Les trajets des balles sont complètement imprédictibles, jamais rectilignes contrairement à ce que l’on pourrait penser. Les balles des armes de guerre les plus récentes changent de trajectoires à chaque fois qu’elles rencontrent un tissu différent. Un système vicieux", précise le Pr Léone, qui officie depuis 20 ans à l’hôpital Nord.

Plus de 9 patients sur 10 survivent aux premières heures

Extraire une "bastos" est rarement la priorité. Des radiologues opérationnels obstruent les vaisseaux qui saignent, freinent les lésions dans les organes vitaux. Plus de 9 patients sur 10 dans ce service survivent aux premières heures.

Même si la plupart des "accidentés du four" s’auto-déclarent comme victimes collatérales de fusillade, dans 80% des cas, trois policiers restent postés devant leurs chambres quelques jours pour éviter une nouvelle attaque. La "Team Réa" tente de faire abstraction de la guérilla. "Quand ils arrivent ici, ce sont des gosses. Tout jeunes, souvent assez attachants. Beaucoup perçoivent le danger dans lequel ils vivent. Ce qui est le plus inquiétant, c’est qu’ils l’acceptent. Un jour, il faudra aider ces quartiers de manière plus efficace. Vous avez beau avoir de l’expérience ou suivi des formations, quand vous annoncez à une famille que leur fils ou leur fille, qui est très jeune, vient de décéder, dans ce contexte… Les mots ont une importance toute relative face à l’horreur de la situation", livre le chef de service.

Des actes d'intimidation dans les chambres des patients
L’augmentation du nombre de cas fait défiler de nombreuses familles aux chevets de la "réa". Certains entourages issus de bandes rivales se croisent ici et peuvent reconnaître l’un de leurs ennemis à l’occasion d’une ouverture fortuite de porte. En blouse blanche, Jean-Pierre se dit qu’un bouton d'appel pour prévenir d’un éventuel danger ou d’une intrusion dans son service ne serait pas de trop. Vigiles peu visibles, absences de portiques et non-respect des horaires de visites : le syndicat Sud Santé espère des améliorations en matière de sécurité à l’Hôpital Nord.

Sa déléguée, Anissa Zerdoum, est infirmière aux urgences : "Les proches livrent de la drogue aux patients, certains fument du cannabis dans leurs chambres. D’autres, alités, sont descendus en brancard par leurs amis pour fumer des joints en bas du bâtiment. Nous sommes des métiers très féminisés, il y a moins de retenue que s’il y avait des hommes en face. La nuit, on montre un peu plus les muscles et on élève le ton face aux infirmières. Quelques patients ont aussi été victimes d’actes d’intimidation dans leurs chambres : des visites de 'faux-amis' qui leur disent 'on sait où tu es, on va revenir'. D’autres deviennent insomniaques, font des cauchemars, ne veulent plus sortir de l’hôpital car ils ne savent pas ce qui les attend dehors… Nous souhaitons que des mesures soient prises pour rassurer les équipes et avoir un effet dissuasif sur ces visiteurs 'nuisibles'".

Beaucoup de jeunes soignés meurent l'année suivante, victimes d'une nouvelle fusillade

Retour en "réa", il est 22h. Des gémissements s’échappent du box N°9. Les cardiogrammes bipent. Parmi la jeune équipe de soignants très investie, beaucoup ont choisi ce service pour l’adrénaline que procurent ces missions d’urgence. Rares sont ceux qui ressentent la nécessité de se confier au service d’aide psychologique. Chacun connaît son périmètre d’action, personne ne se voit en sauveur. Lésions cérébrales irréversibles, tube digestif percé, tétraplégie : la liste des séquelles est plus fournie qu’un chargeur de kalachnikov. "Vous passez dans un centre de rééducation et vous croisez l’un de vos anciens patients qui est là depuis 2 ou 3 ans, avec peu de possibilités d’amélioration, ni même la capacité de retourner vivre avec sa famille", glisse un membre de l’équipe. "Mais parfois, on limite la casse et nous sommes satisfait de pouvoir le rendre vivant à ses proches". Une nouvelle vie dans un corps brisé, un sursis parfois : un nombre non-négligeable de jeunes soignés ici meurent dans l’année qui suit, souvent fauchés par une nouvelle rafale.

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Re: Made in Marseille (bons plans, idees, news..)

Messagepar Dragan » 25 Mai 2023, 10:18

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GROS PLAN SUR LE TRAFIC; De la Colombie à Marseille , les cartels au bout de la ligne; Pour alimenter le marché, les narcotrafiquants mettent en oeuvre des moyens dignes de multinationales, qui leur confèrent une puissance préoccupante.

"La piste est enneigée", annonce un dealer sur une messagerie chiffrée, avec photos du produit à l'appui. Comptez 350€ pour une "boule de neige", un pochon de 10 g de "bolivienne", 400 euros pour une "olive" de 10 g du Suriname. Au détail, c'est un peu plus cher, 50 euros le gramme de "Rolls Royce", 30 euros, le demi-gramme... À ce prix-là, la maison ne livre pas. Il faudra se rendre au charbon, au coeur d'une cité fameuse du 15e arrondissement de Marseille, dont l'un des plans a installé son "drive" sous un immeuble pour servir le chaland au volant. Et gare aux erreurs d'aiguillage, même avec l'adresse identifiée, comme n'importe quel commerce, sur Google Maps, plusieurs réseaux et autant de points de deal cohabitent dans la même cité.

Pour les clients moins téméraires ou plus fortunés, la livraison à domicile s'est considérablement développée. Un mode de vente calqué, là encore, sur le commerce légal et surnommé "Uber shit", avec des petites mains, le plus souvent à scooter en contact avec le client par le biais des réseaux sociaux et messageries chiffrées. À Marseille, certains réseaux emploient des flottes de dizaines de livreurs et rayonnent jusque dans les Alpes.

"Ça s'est beaucoup développé. Quand on constate qu'un point de deal tout pourri fait 10 000 euros par jour, c'est que forcément il y a aussi des livreurs, note un enquêteur. Ils sont prudents, à force de les taper, certains demandent même une pièce d'identité. Mais les commandes à distance, ça laisse des traces..."

Des mules et des ovules

Si l'immense majorité de la cocaïne provient de la même région du globe - la Colombie, le Pérou et la Bolivie - les filières d'approvisionnement sont extrêmement diversifiées. "C'est très protéiforme. En fait, c'est comme dans l'économie légale, on peut retrouver n'importe quel type de montage, de l'individuel à des réseaux vraiment costauds", résume un spécialiste de la lutte anti-stupéfiants.

Le circuit le plus simple, ce sont les "mules", des voyageurs qui dissimulent quelques centaines de grammes et jusqu'à plusieurs kilos dans leurs bagagesou in corpore, sous la forme d'ovules ingurgités avant le vol. "On sait qu'il y en a sur chaque vol. Il est même arrivé qu'un passager décède à bord parce qu'un ovule avait éclaté dans son ventre", explique un commandant de bord sur Boeing 747, confronté à la problématique sur des vols au départ des Caraïbes. "Sur ces lignes, on estime qu'il peut y avoir jusqu'à 20 % des passagers chargés, abonde un policier. À l'arrivée, quand on additionne, ça fait beaucoup à disposition de trafiquants qui ne sont pas forcément en cheville avec de gros réseaux."

Les géants de la logistique

À l'autre bout du spectre, il y a les champions de la logistique, capables d'importer cannabis et cocaïne par centaines de kilos. Et surtout de la vendre. "Un acteur un peu sérieux n'a pas vraiment de difficulté à se procurer deux tonnes de cannabis, par exemple, mais c'est pour l'écouler qu'il faut être costaud, car il faut l'accès au client, pointe une source judiciaire. À la base, ces guerres dans les cités ne sont pas liées à l'approvisionnement, mais aux surfaces de vente."

Ainsi, la force des réseaux les plus puissants réside dans le fait qu'ils disposent d'une chaîne d'approvisionnement intégrée. Nombre de contacts, avec les cartels et les importateurs se font en Espagne, mais certains disposent aussi de "comptoirs" commerciaux en Amérique du Sud. "Si vous n'avez pas la logistique, les contacts et les couilles d'aller à la source, les marges ne sont pas aussi importantes qu'on peut le croire, pointe un spécialiste du trafic. Mais les plus grosses équipes sont directement en cheville avec les cartels de Colombie."

Et comme en attestent les récentes saisies douanières sur le port de Marseille et de Fos (1,7 tonne de cocaïne en 2022), ces importations se font par containers et poids lourds entiers. Certains caïds des quartiers Nord sont même soupçonnés d'être devenus des grossistes qui rayonnent bien au-delà de Marseille et s'associent ponctuellement à d'autres équipes afin de faciliter la sortie de la marchandise sur le port. La drogue peut ensuite alimenter des réseaux partout en France et à l'étranger.

"Les pays qui ont relâché la pression le paient cher"

Ces filières qui mettent en oeuvre des moyens logistiques dignes de multinationales, avec fret maritime, routier et sociétés écrans, ont même tiré avantage du confinement. "Pendant le Covid, ceux qui marchaient avec des go-fast et des mules se sont retrouvés à sec, rappelle un policier, plus rien ne passait, sauf les poids lourds affrétés par les plus costauds."

Si le Mexique conserve une belle "longueur d'avance" en matière de narcobanditisme, de la police judiciaire à la sécurité publique, tous les acteurs en première ligne dans la lutte contre ces réseaux que nous avons pu rencontrer partagent un même constat : "Certaines de ces organisations ne sont pas loin du cartel, et ce n'est que le début", redoute un enquêteur, confiant "halluciner" malgré les années d'expérience. "Les pays qui ont relâché la pression le paient déjà très cher ; comme en Belgique et aux Pays-Bas, où même l'héritière du trône a dû être placée sous protection à cause des narcos, rappelle un autre agent des stups. Quant au sud de l'Espagne, c'est déjà complètement foutu."

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Re: Made in Marseille (bons plans, idees, news..)

Messagepar Dragan » 25 Mai 2023, 10:20

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INTERVIEW; "Ça va être incroyable !"; Secrétaire général de l'OM durant dix-sept ans, Cédric Dufoix est le "Monsieur JO" de Paris-2024 à Marseille et Nice. À 58 ans, le natif de Nîmes évoque les défis que lui et ses équipes vont relever pour livrer les sites

Comment êtes-vous arrivé à ce poste pour Paris-2024 ?

En 2005, pendant mes années à l'Olympique de Marseille (lire ci-dessous), on décide de créer OM Consulting. Cela m'a amené notamment à assumer la direction des sites de la coupe du monde de rugby 2007, en plus de mes fonctions à l'OM. C'était assez lourd, mais très intéressant. J'ai rencontré à ce moment-là Étienne Thobois, l'actuel directeur général de Paris-2024. Alors quand Paris a gagné les JO, j'ai assez vite repris contact avec Étienne pour lui dire que j'étais à sa disposition sur Marseille, s'il le souhaitait. Ce n'est donc pas du tout un hasard... J'ai commencé par Albertville-92, je voulais terminer sur Paris-2024, la boucle sera bouclée.

En quoi consiste votre rôle de "senior cluster manager" ?

Je suis chargé de livrer les événements : les six matches de foot à Nice, les dix matches au Vélodrome et les régates de voile. On met en place les équipes et les process pour la tenue des épreuves olympiques. On veille à l'engagement du territoire, surtout avec les services de l'État. C'est un rôle pivot, chargé de rassurer les collectivités locales sur l'organisation.

Récemment, le secrétaire général du préfet de région, Yvan Cordier, a dit à votre sujet : "Les talents diplomatiques et l'entregent de Cédric Dufoix permettent de résoudre au maximum toutes les difficultés et de faire en sorte que les réunions en préfecture puissent se passer dans les meilleures dispositions". Cela définit-il bien votre action ?

Ça m'a fait très plaisir. C'est assez rare et je lui renvoie le compliment : les préfectures font un travail absolument remarquable. Ce qui est très agréable avec les Jeux, c'est que les collectivités en général et les services de l'État sont vraiment à disposition, en tout cas très attentifs à ce que tout se passe bien. C'est formidable. Avec l'OM, on avait le même sentiment mais ça restait assez mouvant. Là, tout le monde est derrière les Jeux, tout en maintenant son propre axe politique. Renaud Muselier et Martine Vassal sont sur l'attractivité du territoire ; Benoît Payan est davantage sur l'idée de faire bouger les Marseillais. C'est normal, ils sont cohérents, ils demandent des choses que l'on doit adapter à leur axe politique. On est là pour ça.

Dans vos prérogatives, il y a le stade Vélodrome...(Il coupe.) Dans le jargon du CIO, hélas, nous n'avons pas le droit d'utiliser le mot Vélodrome, et pas non plus Orange Vélodrome, même si l'opérateur téléphonique est aussi partenaire des JO-2024. On l'appelle stade de Marseille. J'ai mis un an et demi avant d'y arriver.

Des travaux sont-ils prévus ?

Quelques aménagements liés aux spécificités olympiques, comme la tribune de presse ou le broadcasting(pour les télévisions), mais rien de majeur.

Quelle sera la capacité d'accueil en tribunes ?

On ne sait pas encore. Je pensais que nous ne ferions pas des jauges à la hauteur de ce que fait l'OM aujourd'hui mais j'ai l'impression que beaucoup de billets ont été vendus. Je m'attends à avoir une bonne surprise. Nous n'avons pas les chiffres (la deuxième phase de la billetterie est en cours), ça va nous permettre d'adapter notre organisation parce que ce n'est pas tout à fait la même chose si vous avez 10 000 personnes dans le stade ou 60 000. Je serais surpris que sur les dix matches à Marseille, on fasse des jauges pleines tout le temps. Si on en fait deux ou trois, je serai ravi. On n'a pas encore les affiches, sauf la première : on sait que l'équipe de France, avec possiblement Mbappé, jouera à Marseille son premier match le 24 juillet, puis à Nice le 27.

Le Vélodrome va accueillir dix matches en quatorze jours, en alternant hommes et femmes. Le plus gros défi ne sera-t-il pas celui de la pelouse, qui va souffrir de la chaleur ?

J'ai dû faire 500 matches dans ma vie avec l'OM et je n'ai jamais vécu un tel enchaînement ; ça va être incroyable ! Nous devrons tout mettre en oeuvre pour qu'elle reste en très bon état pour les demi-finales (5 et 6 août).

Mais il y a plus que la pelouse : chaque jour, il faudra tenir les équipes avec un niveau de service et de sécurité qualitatif et constant. Auprès des officiels, de la presse, etc., je n'ai pas de doute que ça ira. Mais pour les spectateurs, il faudra tenir l'accueil à l'entrée, le service en tribunes, la restauration... En pleine chaleur, sur dix jours, ce ne sera pas évident. Nous aurons besoin de gens très engagés, un mix entre collaborateurs, agents d'accueil, agents de sécurité et bénévoles qui soit très fort. Dans des conditions exceptionnelles. En fonction de la jauge, on sera à près de mille personnes mobilisées par match.

À l'échelle nationale, il semble difficile de recruter les 20 à 25 000 agents de sécurité (ADS) privés nécessaires...

On est sous pression au niveau des ADS, comme sur tous les sites. L'énorme avantage, c'est que nous avons ici de gros opérateurs de sécurité ; on a essayé de s'assurer que toutes les forces ne monteraient pas à Paris, mais qu'ils en laisseraient à Marseille pour qu'on ne soit pas en pénurie d'agents d'accueil et de sécurité.

Pour revenir à la pelouse, l'OM a de quoi être inquiet... Quels sont vos liens avec le club, qui a la gestion du stade ?

L'OM a été choisi pour être l'EDE (Event Delivery Entity) et va "opérer" sur le stade via son agence OM Opérations, avec la Fifa. Le club est donc complètement intégré. Nous avons de bonnes relations mais surtout des relations contractuelles.

La pelouse devra-t-elle être changée après la période où Paris-2024 en aura l'exclusivité (11 juillet-18 août) ?

Je ne sais rien de ce que l'OM veut en faire avant ou après les Jeux. C'est à OM Opérations et Martin D'Argenlieu de répondre. Nous, on demande pendant les Jeux un certain niveau de qualité. S'il y a un concert quinze jours avant, il faudra probablement la changer ; si elle se dégrade trop avec dix matches en quatorze jours, il faudra peut-être la changer aussi (*).

Comment se fera l'accès aux sites, et notamment au Vélodrome ?

Votre dossier à ce sujet ("Vélodrome, le chemin de croix", dans La Provence du 14 mai) fut très intéressant. La société a évolué, depuis le moment où on a conçu ce stade. Aujourd'hui, on va faire un stade pratiquement sans aucun parking. Il faut expliquer aux gens que venir à un spectacle en centre-ville, ça se fait en transport en commun, en mobilité douce, et pas autrement. Aux Jeux, il n'y aura pas de parking. C'est la nouvelle norme (la durabilité fut un des piliers de l'"Agenda olympique 2020" fixé en 2014). Aujourd'hui, même pour les tops VIP en loges, les gens sont capables d'utiliser un parking relais, de venir à vélo ou en trottinette. Il faut s'adapter à la situation, à la société qui bouge, et tant mieux.

Il n'y aura pas de places de parking ?

Les JO-2024 vont être organisés selon cette nouvelle norme, cette volonté du CIO. Nous y avons répondu dans la candidature pour gagner ces Jeux. Dans cette norme, il y a notamment la mobilité, favoriser les transports en commun. Et donc il n'y a pas de parking attribué in situ, sur les sites olympiques, sauf à la catégorie presque gouvernementale. Tout le monde se débrouille et vient en mobilité douce. Il faut valoriser les parkings relais, les augmenter, pour servir le Vélodrome.

* Le championnat de Ligue 1 ne débutera pas avant le 16 août 2024, avec 18 clubs.

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Re: Made in Marseille (bons plans, idees, news..)

Messagepar Dragan » 25 Mai 2023, 15:19

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Parisiens, ils télétravaillent en douce depuis la Provence; L'attraction pour la vie au soleil s'est décuplée depuis les confinements

J'ai l'impression d'avoir deux vies", reconnaît à demi-mot Sacha*, attaché de presse de 30 ans dans une agence parisienne. Ce jeune trentenaire se rend à Paris deux jours par semaine, du mardi matin au mercredi soir, et vit à Marseille le reste du temps, sans que son manager ne soit au courant. Depuis le printemps 2021, à la fin du troisième confinement, son entreprise a instauré un rythme de trois jours de télétravail par semaine et Sacha en a profité pour déménager dans la cité phocéenne, une ville qui l'avait toujours attiré, mais sans en avertir sa direction. "J'ai peur qu'ils refusent si je leur demande et c'est vrai qu'en dehors des deux jours de présentiel, je dois parfois me rendre sur des événements à Paris donc ils risquent de trouver ça compliqué en termes d'organisation", concède-t-il.

Vigilance constante

Le problème s'est déjà posé et l'attaché de presse a alors prolongé son séjour parisien ou a posé une journée de congé pour justifier son absence sur l'événement. Une situation pas forcément simple à gérer au quotidien qui le pousse aujourd'hui à chercher ardemment un travail sur Marseille.

Mais son cas n'est pas isolé. Louise*, consultante en cabinet de conseil de 28 ans a fonctionné ainsi pendant huit mois. Avec un rythme d'une journée en présentiel par semaine, cette Marseillaise d'origine n'a pas hésité longtemps avant de redescendre auprès de ses proches. Mais comme Sacha, elle avait peur que son entreprise refuse et lui demande de revenir plus fréquemment au bureau. "C'était horrible, j'avais l'impression de vivre dans le mensonge, surtout que je ne l'ai même pas dit à mes collègues par peur que ça s'ébruite. Je les ai toujours refusés sur les réseaux sociaux pour ne pas qu'ils comprennent que je vivais à Marseille. Je faisais aussi attention à ne pas être trop bronzée", raconte-t-elle.

Une vigilance constante couplée à un budget transport très élevé. "Je dépensais au moins 500 euros par mois en billets de train pour effectuer les allers-retours. Je partais très tôt le matin et je revenais le soir même, c'était épuisant", se remémore Louise. Après huit mois d'une telle organisation, la jeune femme n'en pouvait plus et a choisi ce moment-là pour lancer sa propre structure sur Marseille. "J'avais regardé des offres de travail sur place mais ça restait moins intéressant financièrement que de travailler à Paris, malgré l'important budget consacré aux trains", avance-t-elle.

Fatigue et bout de canapé

L'avantage financier de travailler à Paris tout en télétravaillant incognito depuis Marseille n'a pas suffi à convaincre Aurélien*, 29 ans, responsable de communication. Il a opté pour une organisation quelque peu similaire, pendant quatre mois, avec deux jours de travail en présentiel exigés et de potentiels rendez-vous sur Paris pendant le reste de la semaine.

"Au bout de trois mois dans l'entreprise, je me suis rapidement rendu compte qu'il y avait très peu de rendez-vous impromptus et j'en ai profité pour déménager. Mais à cause de cette éventualité, je ne pouvais pas dire à mes managers que je vivais à Marseille", met-il en avant.

Une situation avec laquelle Aurélien n'était pas vraiment à l'aise. "J'ai fait ça pendant quatre mois mais je trouvais que c'était vraiment difficile de mentir à mon équipe, surtout que je suis habitué à être très proche des personnes avec lesquelles je travaille. C'était trop stressant", décrit-il.

À cela est venue s'ajouter une fatigue non négligeable avec un aller-retour par semaine, comprenant souvent une nuit sur le canapé de certains amis. Des paramètres qui l'ont poussé à accepter, sur le champ, la première proposition de travail qui lui a été faite sur Marseille. "Je me suis dit que ma vraie vie marseillaise allait enfin pouvoir commencer", se remémore-t-il.

Mais malgré l'attrait que représente la cité phocéenne pour ces jeunes télétravailleurs, agir ainsi n'est pas sans risque. "Ne pas indiquer à son employeur que l'on vit à Marseille la majorité de la semaine, même si le salarié est en télétravail, représente un manquement loyal au respect du contrat de travail. Le contrat de travail doit, en effet, être exécuté de bonne foi par les deux partis", explique Me Anne-Sophie Delavaud, avocate spécialisée en droit du travail à Marseille. En ne prévenant pas son employeur, le salarié risque alors un avertissement ou une mise à pied de quelques jours.

La meilleure option reste celle de la transparence. "Quand l'employeur inscrit un rythme de télétravail dans la convention de l'entreprise, il ne peut pas imposer le lieu où il est réalisé. Il suffit donc d'informer son supérieur de la localisation où il est effectué pour ne pas avoir à s'inquiéter", précise l'avocate. Cependant, des exceptions existent à cette liberté d'installation. C'est le cas lorsque malgré le recours au télétravail, la réalisation des missions nécessite une présence géographique spécifique, notamment liée à des astreintes ou la rencontre de personnes tierces à l'entreprise. Une obligation qui doit alors être inscrite dans le contrat de travail.

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Re: Made in Marseille (bons plans, idees, news..)

Messagepar Lo Provençau » 26 Mai 2023, 10:01

Je suis curieux de savoir quelle est la population actuelle de la ville. Le dernier chiffre officiel est de 870 000 et date de 2020.
J'ai l'impression qu'il va y avoir une sacrée hausse.
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Re: Made in Marseille (bons plans, idees, news..)

Messagepar fourcroy » 03 Juin 2023, 19:00

Le Mucem a dix ans. J'ai l'impression que c'est plutôt une réussite. En tout cas, j'aime bien et j'y passe de temps à autre quand je descends à Marseille. C'est à la fois moderne et empreint d'identité locale. J'ai plus de mal avec le Panier, qui me semble devenu une annexe bigarrée de Saint-Germain-des-prés.
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Messagepar Lo Provençau » 03 Juin 2023, 20:01

Non pas vraiment.
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Re: Made in Marseille (bons plans, idees, news..)

Messagepar fourcroy » 03 Juin 2023, 22:17

Pas vraiment pour le Mucem ou pour le quartier du panier ?
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Re: Made in Marseille (bons plans, idees, news..)

Messagepar Lo Provençau » 03 Juin 2023, 22:36

Le Panier. Ça devient un fourre tout touristique un peu mais la jeunesse huppée et l'intelligentsia néo marseillaise traînent plutôt vers les quartiers du Chapitre/Plaine/Camas ou autour de la rue Sainte et de St Victor.

Du reste les tarifs immobiliers au Panier sont à des années lumières de ceux de St Germain des prés.

Pour le Mucem je suis plutôt d'accord avec toi.
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Re: Made in Marseille (bons plans, idees, news..)

Messagepar gigi » 04 Juin 2023, 01:32

Lo Provençau, les 2/3 du Panier sont encore archi populo. C'est pas plus mal qu'il y ait un peu de mixité.
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Re: Made in Marseille (bons plans, idees, news..)

Messagepar Lo Provençau » 04 Juin 2023, 07:37

Oui, mais on est (très) loin de St Germain des Prés, c'était juste mon propos.
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Re: Made in Marseille (bons plans, idees, news..)

Messagepar Dragan » 05 Juin 2023, 13:05

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CULTURE; Mucem, dix ans et des surprises; Le musée lançait, ce week-end, une année de festivités ponctuée de dix événements marquant sa première décennie tout en se projetant dans l'avenir. Les expos en entrée libre et les invitations à se rassembler se poursuivent encore aujourd'hui.

Le 4 juin 2013, une nouvelle cité culturelle était inaugurée à Marseille : le Mucem. Hier, dix ans plus tard, point de visite présidentielle ni d'arsenal de 300 journalistes, mais le plaisir pour touristes et locaux de profiter gratuitement des expositions et de se laisser attraper par quelques surprises disséminées ça et là, dans les nombreux recoins du musée, à l'intérieur comme à l'extérieur. Ce week-end, le musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée fête en effet ses dix ans. Un anniversaire comme une invitation à se retrouver, à voir, à écouter, à observer, à se promener aussi dans cet espace muséal atypique...

Ainsi, en ce début d'après-midi, sur la terrasse du J4, à l'ombre de la résille de béton, les yeux perdus dans la mer, on s'est laissé cueillir par les "Histoires vraies" des habitants de la petite île d'Ischia, située au nord du golfe de Naples, lues par le comédien Daniel Mesguich. Des récits et des anecdotes comme des voyages dans le temps et les terres situées non loin de là, où il est question de famille, de mer, d'amitié, de patrimoine, de langue aussi... Plus loin, dans la cour de la Commande, les Chichas de la pensée, à l'origine un podcast réunissant une nouvelle génération d'artistes et d'idées, regardaient, eux, vers l'avenir. Au gré de lectures, à écouter assis dans des transats, ils portaient là la parole d'une jeunesse qui crie et d'un Marseille qui bouge.

À l'intérieur du bâtiment, dans la galerie La Mer, les danseurs de (La) Horde tenaient un public en haleine, en se produisant en continu de 13 h à 18 h 30. Un programme porté par 22 danseurs et en alternance quatre pièces et des projections. On a vu le Grime Ballet (parce qu'on ne peut pas parler aux animaux) de Cecilia Bengolea et François Chaignaud (2022) avec ses quatre danseurs sur pointes évoluant sur une musique électro et la grime, un rap fait de basses lourdes et né en Angleterre début 2000. La pièce de 12 minutes jouait du décalage entre le classique et la danse de club, avec des équilibres déphasés et des looks atypiques, qui fait toujours son effet.

On pouvait aussi croiser l'homme-orchestre de la compagnie La Muette ou se laisser surprendre par le concert de Haïdouti Orkestar dans l'exposition Barvalo consacrée aux cultures romanies (jusqu'au 4 septembre). On s'est aussi posé pour observer le banc de sardines imaginé par Aérosculpture, un temps suspendu et aquatique, avant de retrouver le tumulte extérieur. L'invitation "à prendre le large" se poursuit aujourd'hui.

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Re: Made in Marseille (bons plans, idees, news..)

Messagepar Dragan » 05 Juin 2023, 13:06

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TÉMOIGNAGES DE VICTIMES; "Ça devient une psychose" ; "on se barricade le soir"

Les cambriolages laissent des traces indélébiles pour ceux qui les subissent. Insécurité, déménagements...

"La Provence" a pu échanger avec quelques victimes.

Parmi les milliers d'histoires de cambriolages, celle de Farida, résidente du 11e arrondissement depuis 16 ans, frappe par son aspect vicieux. Au moment des faits, cette mère de famille occupe un 80 m² au deuxième et dernière étage d'un petit immeuble où l'on se pense à l'abri de ce genre de méfaits. Pourtant, en juin 2020, peu après le confinement, Farida s'offre une sortie qu'elle n'est pas prête d'oublier. "On a fait une surprise à ma fille pour ses 20 ans, se souvient-elle. Tout le monde est parti, sauf moi qui suis en situation de handicap. Je ne pouvais pas partir pour la journée. Je suis sortie uniquement pour le début des festivités, vers 18 h 30." Elle insiste :"Moi d'habitude, je ne sors pas." Ses filles de retour avant elle, Farida reçoit un appel de l'une d'elles, sans tout de suite réaliser ce qui venait de se produire. "Ma fille m'a dit que j'avais tout laissé allumé à la maison et que toutes les portes et tiroirs étaient ouverts", détaille-t-elle. S'ensuivent de petites accusations mutuelles d'avoir mis le "ouaï" avant de partir, avant de se rendre à l'évidence. "En fait ils ont réussi à lever la porte, en cassant un peu de carrelage en dessous, grince Farida. Ils sont partis avec l'ordinateur, nos bijoux de famille et de mariage, des vêtements de marque de nos filles. Depuis, je dors dans le salon, j'ai fait poser une chaîne de sécurité, je vérifie toujours si les trois verrous sont bien fermés. Ça devient une psychose, j'ai vécu ça comme un viol."

"La peur au ventre"

Pour Patrick, qui possède une villa en plein coeur d'Aubagne, les cambriolages ont commencé en 2010, quand son jardin d'été a été entièrement fauché. "Ils ont volé le micro-ondes, les machines à expresso et à glaçons", témoigne-t-il. La même année, la partie de sa villa dédiée à ses parents est visitée, mais heureusement vide. 2013, en plein après-midi, nouvelle effraction. "Ils sont rentrés chez moi en cassant un volet roulant. Ils ont pris deux-trois bijoux qui traînaient, et volé ma moto et la voiture de mon père en cassant la porte du garage", se souvient Patrick. S'en suivent encore des petits vols à répétition, comme celui d'un ordinateur professionnel laissé sur la table du jardin. Mais ce qui lui reste en mémoire c'est le dernier cambriolage en date. "Ma femme m'a réveillé une nuit, vers à 2 h du matin, en me disant 'j'ai entendu du bruit', j'ai dit que c'était probablement les chats, mais elle insiste en disant qu'elle a vu de la lumière, témoigne le retraité. Je me lève et effectivement il y avait un mec dans la maison. J'ai essayé de lui sauter dessus mais il a sauté par la fenêtre." Depuis, le couple dit se "barricader le soir". "Je vous avoue que je partais souvent travailler avec la peur au ventre pour ma femme et ma fille", conclut-il.

"On va devoir quitter Marseille"

Lorsqu'on se prend vol sur vol en pleine face depuis 30 ans, difficile de ne pas être fataliste. Guy, dentiste à Marseille, en connaît un rayon. Du vol de sa première moto qu'il a mis tout un été de petits boulots à payer, de ceux qui ont suivi, jusqu'aux cambriolages successifs de sa villa de Saint-Julien qu'il a fait construire avec son épouse. "Le premier jour où on a emménagé, on nous a volé le groupe électrogène, grince-t-il, ressassant les petits vols qui ont suivi. Mais ça, c'était un gag, puisque au début des années 80, on m'a volé aux alentours de 20 000 euros pendant le 1er cambriolage. Je n'avais plus un seul vêtement, plus une seule paire de chaussures, plus de magnétoscope, plus de télé, plus de bijoux de ma femme." Ses cambrioleurs restant même jusqu'à douze heures pour être sûrs de vider consciencieusement la maison.

Mais le coup le plus marquant reste celui du 27 décembre 2014, un soir de sortie au cinéma. "Ils sont repartis avec un coffre que j'avais acheté pour mettre mes affaires en sécurité qui devait peser dans les 300 kg. Ils l'ont fait tomber par le vide sanitaire, ils ont explosé tout le carrelage en le traînant, et l'ont jeté dans le coffre de l'Audi de ma femme, témoigne le dentiste. Ils ont retrouvé la voiture quelques heures après, explosée à l'Estaque contre un mur, évidemment sans le coffre." Si on ajoute à cela le double cambriolage du cabinet dentaire, l'addition est salée.

Même si depuis le couple a vendu la villa pour s'installer dans le sud de la cité phocéenne, il s'est résolu : "on va devoir quitter Marseille."

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Re: Made in Marseille (bons plans, idees, news..)

Messagepar Lo Provençau » 05 Juin 2023, 17:07

Article d'un intérêt majeur.
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Re: Made in Marseille (bons plans, idees, news..)

Messagepar IceCold » 05 Juin 2023, 18:00

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Re: Made in Marseille (bons plans, idees, news..)

Messagepar negrOM » 05 Juin 2023, 19:26

Et bien cassez-vous, ça ne pourra que faire baisser le prix de l'immobilier et les locaux pourront revenir dans des logements corrects 8)
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