Les Libanais présents dans le bus ayant refusé de laisser monter les Israéliens auraient dû être tous disqualifiés. C'était facile à justifier, facile à faire, difficile à assumer, peut-être, mais c'était l'occasion de réaffirmer un principe olympique, sportif, fondamental : la politique, oui, mais pas ici.
Pour les sportifs déclarant forfait, c'est plus compliqué en pratique (sur le plan éthique, c'est très simple, en revanche) car il faut prouver que la raison du forfait est celle-là, ce qui n'est en général pas affirmé explicitement, même si ça ne trompe personne.
Je ne crois pas à un antisémitisme général des autorités sportives. Juste à une putain de lâcheté.