Rugby - Bienvenue chez les ramasses patates

Bien sûr que non. Aucune progression, chaque année on observe une régression.
Mes cousins à Milan ou Naples étaient enthousiastes il y a 10 ans de ça, maintenant ils se tapent des barres de rire et de honte tellement l'équipe nationale est pitoyable.
Les roumains seraient moins pire, je pense.

Je suis pas trop mais fût un temps où l'Italie se débrouillait pas trop mal, non ? Genre début des années 2010, j'me souviens de 2/3 tournois des VI avec plusieurs victoires à la clef.

Il faut mettre en place ce système de relégation/promotion entre le Tournoi A et B qui est dans les tuyaux depuis un moment. Rien ne dit que la Géorgie ou la Roumanie ferait mieux que les italiens, mais autant leur donner leur chance.
Et puis ça ferait du bien à l'Italie de passer en B et de recommencer à gagner des matchs.

Je ne me souviens plus. La dernière victoire de l'Italie qui me revient en mémoire était celle contre une afrique du sud en décomposition lors d'un match amical à Florence.

Les victoires étaient plutôt contre la France qui avait une équipe médiocre. L'Italie était meilleure qu'actuellement, mais je crois qu'ils n'ont jamais fait mieux que 2 victoires sur un tournoi. Ca reste en dessous des 5 autres équipes, à mon avis ils sont plus proches de la Géorgie.

Je trouve qu´ils ont une charnière prometteuse les Italiens. Les deux puent le rugby.

RAF de l'Italie et de son niveau, l'essentiel est ailleurs : les Anglais ont perdu, et chez eux .

Fennec, finalement, comme Boodream au foot, tu prônes une league fermée privilégiant les grands intérêts financiers, mais ménageant également l'équité sportive avec un système de promotion-relégation. Pas con.

Capitaliste, mais pas de droite.

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Bravo aux Français et aux Écossais!

Ancien international français (42 sélections), vice-champion du monde 1987 et double champion de France avec le RCT (1987, 1992), Éric Champ collabore avec le journal "La Provence" depuis 2013. Il livre à nouveau ses analyses, lors de ce Tournoi 2021.

Le XV de France peut se montrer satisfait de cette entrée en matière dans le Tournoi. Alors, certes, l'Italie est particulièrement faible et on serait en droit de s'interroger sur la légitimité de sa présence dans cette compétition désormais, mais il y a quelques années encore, les Bleus s'inclinaient devant cette équipe ou la dominaient de peu. Là, ils ont inscrit pas moins de sept essais, accomplissant un match très propre.

Ils ont vraiment fait le boulot qu'on attendait d'eux. Ils ne sont pas tombés dans la facilité ; ils sont toujours restés appliqués et performants. Chacun a évolué à son niveau.

Il n'y a pas eu de défaillances particulières.

Les prochains rendez-vous nous en diront forcément un peu plus. On verra, par exemple, si le dynamisme de la première ligne sera suffisant face à une tout autre opposition.

Dans ce Tournoi, en tout cas, la concurrence s'annonce encore très relevée avec notamment une épatante équipe d'Écosse qui ne cesse de progresser, elle aussi. Sa victoire à Twickenham, samedi, n'est pas une franche surprise, car l'équipe d'Angleterre me semble un peu déclinante, elle qui avait été également battue par la France, il y a un an, avant d'être tout près de subir une deuxième défaite, en finale de la coupe d'automne (22-19 a.p.).

Les Français et les Écossais ont vraiment deux belles générations de joueurs.

La Provence

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Gabin Villière

LE TOURBILLON PERMANENT

Ailier au profil atypique, Gabin Villière multiplie les tâches sur le terrain. Une caractéristique et un caractère qu’il assume et que tout le monde lui conseille de garder. Thomas Perotto

Voilà donc un garçon qui vous fiche le tournis dès que vous cherchez à le pister et comprendre ce qu’il fabrique sur un terrain. Son poste, ailier, et sa zone dévolue, le couloir gauche, ne sont en fait que des prétextes. L’international français (3 sélections, 25 ans) est tout l’inverse du finisseur calfeutré le long de sa ligne de touche. Multitâche, homme à tout faire, tourbillon permanent, tel est Gabin Villière. « Quand on a un peu moins de ballons d’attaque, il faut trouver d’autres secteurs où on peut participer et être utile à l’équipe », avoue timidement l’intéressé.

« Son profil, hyper-déterminé, hyper-combatif, est différent des autres, souligne l’ancien ailier des Bleus Vincent Clerc (lire ci-dessous). Il a une grosse activité, il est partout. Il ne lâche pas sa proie quand il a décidé quelque chose. » Capable de marquer des essais (7 toutes compétitions confondues cette saison), l’ailier toulonnais étonne surtout par sa capacité à se muer en gratteur, en premier soutien à des endroits inattendus, en réceptionneur sur les coups d’envoi, en plaqueur de dernier recours.

« Chez nous, c’est une consigne. On lui demande d’énormément bouger, il peut utiliser son punch, son raffut et créer des déséquilibres. Physiquement, il est très fort car très sec », décrypte Julien Dupuy, son entraîneur au RCT en charge des skills et du jeu d’attaque.

Lors de la finale de la Coupe d’automne des nations, le 6 décembre (22-19, a.p.), une action résume le personnage : sur une touche mal négociée par l’alignement français à la 68e minute, Villière se retrouve à capter le ballon après une déviation brouillonne de Rodrigue Neti. Dans la foulée de son passage par le sol, l’ailier file se replacer dans le côté fermé. Vingt secondes plus tard, il est déjà à la réception d’un jeu au pied de pression de son demi de mêlée Baptiste Couilloud. Il plaque l’Anglais Anthony Watson, se met vite très bas sur ses appuis pour poser ses mains sur le ballon et récupérer une pénalité. Royal.

« Ce n’est pas une demande particulière des entraîneurs, expliquait-il dans L’Équipe après la finale perdue face au quinze de la Rose. C’est un peu mon profil de joueur qui veut ça. J’aime bien courir, aller chercher des espaces, couvrir le fond du terrain, aider les gros dans les rucks parce que ce n’est pas évident pour eux d’enchaîner les tâches et de rester lucides. » Quand politesse et hyperactivité se rejoignent…

Une volonté de toujours faire quelque chose

Face aux Italiens ce week-end, à 14 reprises, il s’est invité dans ces fameux rucks (voir infographie page 21) pour gêner les sorties de balles italiennes ou favoriser la libération des siennes. « Il y va de manière intelligente. On voit qu’il a travaillé la lecture des bords de rucks. Il aime ça. C’est un profil qui change un peu du paysage rugbystique traditionnel à ce poste, c’est vrai », nous expliquait l’automne dernier Nicolas Leroux, l’entraîneur adjoint de l’équipe de France à 7, où Villière s’est aguerri en 2019. « À sept, tous les joueurs sont obligés d’aller dans les rucks, ajoute son ancien coéquipier Pierre Mignot. Gabin aime ça. C’est un combattant, il est hargneux, il adore le contact. Et il ne faut pas aller se chamailler avec lui car il a du répondant. »

Son énergie débordante se traduit sur la pelouse par une volonté de toujours faire quelque chose. Le Toulonnais de 25 ans ne sait pas rester en place. Il cherche des yeux le ballon, tente d’accompagner le mouvement, en retrait de la ligne d’avantage, prêt à se précipiter dans un ruck ou se proposer à hauteur. « C’est quelqu’un de très généreux sur le terrain, reconnaît Dupuy. On discute assez souvent de rugby, on échange un max sur son rôle. Il a besoin de bouger, mais il est très simple à entraîner. Sa progression est fulgurante. »

Offensivement, il n’est pas en reste non plus. Son passé de septiste et son rôle d’électron libre sur le terrain lui permettent de négocier les ballons de relance ou les changements de possession avec aisance. « Dans ce cas-là, il faut être capable de vite basculer et d’être excité à l’idée de jouer ces ballons, explique Villière. Ces actions peuvent mener assez facilement à des essais en quelques passes car la défense n’est pas toujours prête et bien placée. »

Face à l’Italie, cette fois pendant la Coupe d’automne des nations fin novembre (36-5), il avait marqué son premier essai en bleu sur un ballon perdu par l’alignement adverse et une course tranchante en plein milieu de la défense. Être prêt à être partout, tout le temps. Le tourbillon permanent n’a pas fini d’étonner.

L'Equipe

Dulin qui évite l'essai irlandais

BON-NARD

Ça a été dur mais bon c´était prévu. Beaucoup trop de fautes inutiles cela dit. La charnière a encore été bonne. Jalibert en maladresse devant les perches, ce qui ne lui ressemble pas. Par contre au niveau du jeu au pied de déplacement, il a bien soulagé son équipe.

Touches et points au pied à travailler. Coté beau jeu et belles actions, on est servi.

Ce genre de matchs avant on les perdait.

Gros match de Dulin, Aldright.

Match brouillon de Dupont et Jalibert, qui laisse pas mal de points en route.
Mais l’essentiel est vraiment ailleurs.: équipe tjs invaincue!

Je suis vraiment pas connaisseur du tout en rugby, je regarde souvent les matchs mais sans plus, mais y'a un truc que je trouve vraiment très plaisant avec ce XV de France, et qui me fascine à Toulouse depuis 2/3 ans, c'est cette capacité à jouer dans le désordre, on dirait que les mecs ne sont jamais aussi forts en attaque que quand c'est le bordel. J'imagine que c'est possible seulement en étant très discipliné en défense, ect, et qu'avoir des mecs comme Dupont aide bien.

Ce genre de matchs avant on les perdait.

Gros match de Dulin, Aldright.

Match brouillon de Dupont et Jalibert, qui laisse pas mal de points en route.
Mais l’essentiel est vraiment ailleurs.: équipe tjs invaincue!

J ai juste failli étriper je ne sais plus qui, qui a la 79eme, préfère mettre une chandelle au lieu de garder le ballon au chaud une minute.....

Je suis vraiment pas connaisseur du tout en rugby, je regarde souvent les matchs mais sans plus, mais y'a un truc que je trouve vraiment très plaisant avec ce XV de France, et qui me fascine à Toulouse depuis 2/3 ans, c'est cette capacité à jouer dans le désordre, on dirait que les mecs ne sont jamais aussi forts en attaque que quand c'est le bordel. J'imagine que c'est possible seulement en étant très discipliné en défense, ect, et qu'avoir des mecs comme Dupont aide bien.

ce qui change avec l'OM c'est qu'au rugby le désordre de l'EDF fait gagner

Je n'ai vu que les 25 dernières minutes. On est vaillants, il y a eu de belles phases de progressions dans le jeu, notamment tout à la fin, où les Irlandais attaquent mais sont obligés de le faire en reculant. Cela dit, on est en mode pendant tout ce temps et on n'a pas réussi à se créer de bonnes occasions.

Après, je dis ça, mais je suis clairement un rugbyx.