Kayser a donné son avis sur la fusion stade français racing.
Sinon il y avait du jeu au michelin.
Information
Ce samedi au Michelin, Clermont a remis les points sur les i après sa défaite à domicile contre Montpellier en écrasant la Section paloise (65-13, 9 essais), qui restait pourtant sur une incroyable dynamique. Clermont ne pouvait pas rêver mieux pour se rassurer, une semaine après avoir chuté sur sa pelouse face à Montpellier (19-28). Alors que les Clermontois restaient sur deux défaites consécutives, ils ont réussi à faire exploser la Section, qui était quant à elle invaincue depuis huit rencontres. Il n’y a pas eu photo. Les Palois ont été pris dans tous les compartiments du jeu et se sont montrés dans l’incapacité de répondre au défi physique et à l’intensité constante de l'ASM. Pris en conquête et dans les duels, ce fut un long de chemin de croix pour eux.
"On s’est peut-être pris pour ce que l’on n’était pas… Cela nous remet les pieds sur terre", déclarait dès la fin de la rencontre Julien Tomas au micro de Canal +. De quoi remettre un peu de doute dans la tête des coéquipiers du demi de mêlée palois ? Pas forcément, mais il est évident que les Béarnais n’ont pas rivalisé et ont surtout abdiqué très rapidement dans ce duel. Les Auvergnats avaient pourtant la pression car ils étaient dans l’obligation de se racheter au Marcel-Michelin. Ils n’ont pas raté leur entame pour se rendre la soirée plus que facile. Un 7e bonus offensif cette saison
En inscrivant neuf essais par Van der Merwe (17e), Kayser (21e), Chaume (27e), Lee (42e), Strettle (52e et 64e), Jarvis (60e), Abendanon (70e) et Spedding (74e), l’ASM a conforté son statut de meilleure attaque. Emmenée par un très bon Yato, aussi bien en défense pour gratter les ballons, qu’en attaque pour dynamiter la défense, l’équipe de Franck Azéma n’a jamais relâché la pression. Elle a seulement cédé en infériorité numérique après le carton jaune contre… Yato (56’). Butler terminait une rare action de la Section suite à une touche.
Le match aller disputé le 3 décembre avait déjà été spectaculaire - neuf essais avait été marqués - et il avait vu Pau débuter sa fameuse série qui s’arrête brutalement plus de trois mois après face au même adversaire. Clermont a déroulé ses capacités qu’on lui connait à envoyer sans cesse du jeu et l’on se dit, comme toujours, qu’à ce niveau, elle fera une machine difficile à arrêter dans la quête du Bouclier. On a dépassé les 40 minutes de temps de jeu effectif durant ce duel très intense qui n’a quasiment pas connu de temps mort.
Dommage que Fofana soit blessé au tendon d'achille, mais on a le futur de l'équipe de France le fils à Alain Penaud : Damian. Pour l'équipe de France je m'en fait pas, Il y a une bonne génération qui arrive et qui commence à avoir du temps de jeu et le travail de novés va payé surtout si il a les joueurs un peu plus souvent avec les contrats fédérales. La fusion Stade Français Raçing me fait quand même pensé à ce rugby de provinces que certains veulent faire.... Tuer les clubs et leurs identités comme en Angleterre car les wasps sont une franchise qui a changé de ville c'était avant les London Wasps, maintenant ils sont basé à Coventry... Quand on pense qu'il ne faudrait que 7 millions d'Euros pour sauver le stade Français et que c'est juste la commission que pourrait se faire un agent comme Raiola dans le football.... Cela me fait chier si le stade Français disparaït, on pourra plus botter le cul des parisiens deux fois par an au Michelin... En tout cas vu le nombre de partenaire qu'a l'Asm c'est pas prêt d'arrivé, cela coûte que dalle à Michelin et c'est énorme au niveau de la communication pour la marque surtout dans les pays Anglo-Saxon . Même si on est dans le Guinness Book des Loosers. A jamais les premiers.
C'est une bonne chose, et j'espère que Massy sera vite dans le top 14. Ce club qui a formé Jimmy Marlu, Bastareaud ou Grégory Lamnboley va enfin évolué en pro d2. Lorenzetti ne tuera pas le stade Français.
Le Montpellier Hérault Rugby (MHR) a été informé de la décision de la FFR de réformer, en application de l’article 4 de la convention conclue par la FFR et la LNR, la décision de report de la rencontre de la 21ème journée du Championnat de France de Rugby Professionnel du Top 14 MHR - Racing 92, prise le 17 mars dernier par le Bureau de la LNR.
Il apparaît malheureusement que la LNR n’a pas donné de suite favorable à la réunion de conciliation à laquelle elle avait été convoquée par la FFR, ce mercredi 22 mars. Le MHR le déplore. C’eût été l’occasion d’entamer un dialogue qui, jusqu’à présent, n’a jamais eu lieu.
Pour rappel, la décision de reporter la rencontre a été prise par le Bureau de la LNR sans aucune concertation avec le MHR, imposée dans la précipitation, la veille du match, au soir. Or, si les joueurs du Stade Français s’étaient mis en grève en milieu de semaine, ceux du Racing 92 ne l’étaient pas. Rien ne laissait présager l’annulation de la rencontre. Rien ne la justifiait.
Cette absence de dialogue, provoquée par l'inconséquente, avortée fusion entre le Racing 92 et le Stade Français, s’apparente à un manque de respect, ne peut qu’être préjudiciable et créer d’inutiles tensions dont le refus de se présenter à la réunion de ce mercredi 22 mars comme les récentes menaces publiques à l’encontre de M. Mourad Boudjellal en sont la désastreuse illustration.
Il nous semble, dans ces conditions, qu’une réflexion s’impose sur le mode de gouvernance et sur le fonctionnement de la LNR. Il appartient, selon nous, aux clubs professionnels de l’engager, en vue notamment d’apporter plus de concertation et plus de transparence, d’accroître la représentativité de toutes les sensibilités de la famille du rugby et de collaborer efficacement et en parfaite intelligence avec la FFR pour permettre au rugby français de retrouver les premiers rôles.
Mourad Boudjellal a tenu à réagir suite au courrier transmis par le Président de la LNR Paul Goze lundi dernier et diffusé par la Ligue Nationale de Rugby. Voici la teneur de la réponse :
« Cher Président,
Pour faire suite à votre courrier, nous tenons à vous apporter les éléments de réponse suivants.
Sur votre décision de report de matchs, il est évident que celle-ci ne peut être justifiée par l’urgence de la force majeure. Bien que les Règlements Généraux de la LNR précise des cas de force majeure, celle-ci fait l’objet d’une définition constante par trois critères cumulatifs. Elle doit être imprévisible, irrésistible et extérieure.
Le seul critère qui pourrait être retenu est l’imprévisibilité. Mais ce n’est pas le cas puisque vous étiez au courant de la situation. Et si vous décidiez de le retenir, ce serait une preuve d’incompétence puisqu’il n’était pas difficile de prévoir huit jours avant les turbulences que cette fusion allait provoquer. Sinon, à croire que les joueurs n’ont plus de respect pour leur club et que l’amour du maillot n’a plus de sens, que les salariés peuvent être baladés de structure en structure et être victimes de calculs réducteurs comme 45 + 45 = 45.
Un cas de force majeure est aussi un évènement extérieur et subi. En l’espèce, le cas de force majeure supposée a un ou deux responsables identifiables.
Il était donc plus approprié de sanctionner les responsables du cas supposé de force majeure que ceux qui en subissent les conséquences, le club de Montpellier pouvant être assimilé à une victime.
En droit français, il me semble qu’on privilégie la protection de la victime avant celle des responsables. A ma connaissance, le club de Montpellier ne voulait pas reporter le match. Votre conception du droit est donc quelques peu orientée.
J’y viens justement à propos de vos relations privilégiées dont la révélation semble particulièrement vous courroucer. Il vous sera donc aisé de répondre à mes interrogations.
Pourquoi quand le Racing est injustement accusé de dopage, la LNR s’empresse de faire un communiqué de soutien au club, et quand c’est le RCT qui est injustement accusé de dopage organisé, il n’y a aucun communiqué de la LNR ?
Pourquoi quand le Président du Racing, devant les caméras de Canal +, affirme que le RCT ne respecte pas le Salary Cap, accusant par la même les instances chargées du contrôle que vous présidez d’incompétence ou de complicité, il n’est même pas convoqué.
Pourquoi avez-vous modifié le règlement du Salary Cap permettant désormais à des entreprises extérieures non partenaires d’un club d’acheter l’image d’un joueur sans le comptabiliser dans le Salary Cap, permettant ainsi l’arrivée de certains joueurs majeurs facilitée par cette bienveillance réglementaire pour des entreprises propriétaires d’un club qui par l’étendue de leur relations commerciales peuvent facilement optimiser leur Salary Cap (un Président de club s’en est ouvertement vanté dans un article du Figaro, que je tiens à votre disposition si vous le souhaitez) ?
Enfin, à mon sens, s’il y a un match de la J.21 du Top 14 qu’il aurait peut-être fallu reporté, c’est le match de Grenoble en raison des évènements concernant certains joueurs du club et une situation beaucoup plus traumatisante qu’une annonce de fusion et une grève. Cela conduit encore une fois à s’interroger sur une orientation possible de certains choix.
J’ai pris acte de votre début de déclaration de patrimoine, avec la vente de votre agence immobilière, je vous en remercie mais ce n’était pas nécessaire.
Sur votre supposé relation de copinage avec M. Lorenzetti, j’ai pris bonne note dans l’article de l’Indépendant que vous vous appeliez souvent, que vous échangiez en dehors des réunions de la LNR, et notamment au sujet de transferts de joueurs. Merci d’avoir donc confirmé les relations privilégiées que vous entretenez.
Jacky Lorenzetti étant quelqu’un de tout à fait respectable, je ne comprends pas votre colère, puisque ce copinage n’est bien évidemment pas avec quelqu’un de malhonnête.
En ce qui concerne la date de votre information sur le départ de cette fusion, je m’étonne juste que le Stade Français ait un déficit de plusieurs millions d’euros depuis plusieurs mois, que son Président n’a toujours pas affirmé que ce déficit sera couvert et que la DNACG depuis tout ce temps n’ait pas convoqué le club.
Le silence de la DNACG me laisse à penser que vous étiez au courant d’une sortie de secours.
Enfin, votre courrier et votre colère visent à mon sens une autre personne que moi.
Je tiens à vous rassurer quant à mon indépendance totale et mon seul attachement aux problématiques du Rugby et non pas de mon club.
J’ai envoyé à ce sujet au Président de la Fédération Française de Rugby, quatre propositions pour aider le Top 14 et le Rugby français à mon sens. Je vous mets en copie de ce courrier. Bien que ces propositions ne soient pas très électoralistes, j’espère que vous prendrez le temps de les lire, ce qui prouve que je reste dans un état d’esprit constructif pour notre sport.
Je vous prie d’agréer, cher Président, l’expression de mes salutations les plus sincères. »
randoulou a écrit:El Ma En plus le record de victoires consécutives était en jeu
Lorenzin' a écrit:Thank you Ireland. Tout ce qui barre la route aux rosbeef me réjouis.
putain on aurait du gagner plus largement et on se fait peur jusqu'au bout mais on a gagner bon fait chier de voir les anglois soulever trophee sur notre pelouse
Dimanche, face à Toulon, Aurélien Rougerie, l’emblématique joueur de l’ASM va devenir le second joueur de l’histoire à atteindre la barre des 400 matches avec Clermont. Tout a commencé le 17 août 1999 sur le terrain du CA Brive, dans le cadre d’un match de Coupe de France. Ce jour-là, Aurélien Rougerie, qui n’avait pas encore 19 ans, honorait sa première apparition chez les « grands ». 18 ans plus tard, l’ailier reconverti au centre va atteindre ce dimanche le seuil symbolique que peu de joueurs atteignent… les 400 matches en club, toutes compétitions confondues.
« C’est une barre symbolique, certes, mais l’évoquer fait déjà vieux combattant, ce que je serais bientôt mais que je ne suis pas encore totalement », souriait cette semaine l’intéressé. Rougerie viserait-il le recordman à l’ASM, le seul ayant joué plus de matchs que lui, l’historique Éric Nicol, 437 matchs joués entre 1985 et 2001 ? « C’est inaccessible, souffle Roro. Et ce n’est pas un objectif. Mais lui, il ne s’entraînait qu’une fois par semaine à son époque, c’était plus facile » rigole le futur retraité.
Concernant sa longévité, Aurélien Rougerie soulignait l’importance de la fraîcheur mentale. « Pourquoi je dure, parce que je suis encore comme un gamin quand on est dehors et que l’on joue au ballon ».
Je sais pas, en tout cas ils ont mis le paquet pour demain, il y a le ballon qui va descendre sur le terrain d'un hélicoptère. Ce serait beau pour Rougerie qu'il gagne une coupe d'Europe, et je pense que le record de nicol est jouable, il va encore faire une saison pleine et une saison légère à l'Asm, il a encore les jambes et il a un sacré physique. Sans grosses blessures qui mettrait fin à sa carrière ce sera jouable pour lui. Ils ne sont que 5 à avoir jouer plus de 400 matchs sous le même maillot dans l'histoire du Rugby Français dont Eric Nicol qui était un sacré joueur et qui n'a jamais eu sa chance en équipe de France, c'était un sacré demi d'ouverture. Soirée maudite de 1999...