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Re: Conseils de vacances

14 Aoû 2024, 20:46

Avec des enfants ? Oui je pense déjà à mes congés l'an prochain 8)

Re: Conseils de vacances

14 Aoû 2024, 21:02

negrOM, Je n'ai pas d'enfants mais je pense que la Crète n'est pas forcément la destination idéale avec des enfants.

Pour pleinement profiter de la Crète il faut rouler, marcher, visiter des lieux empreints d'histoire... La Crète est longue est pas très large, et au milieu c'est les montagnes...

Bref si c'est pour se poser tranquille dans un club tout compris pour que les kids puissent s'éclater à la piscine ou au toboggan à mon avis faut pas se faire chier à aller en Crète.

C'est mon avis avis/ressenti à voir ce que dira l'ami Aristote :wink:

Re: Conseils de vacances

14 Aoû 2024, 21:30

negrOM, On a fait un road trip de 11 jours avec 4 hébergements différents :
- Arrivée en avion à Heraklion. Donc appart'hôtel 2 nuits dans cette capitale régionale. Plein de visites : temple de Knossos, fort vénitien, musée archéologique, balades, restos...
- Ensuite, direction l'est dans un hôtel peu cher, avec piscine pour 3 nuits. Au programme : snorkeling, Agios Nikolaos, Kato Zakros (une tuerie, avec baie, temple minoen...), restos...
- On a repris la route pour l'Ouest, en passant par Phaistos (sacré détour mais temple en ruine à visiter absolument), pour aller à côté de La Canée (à Tavronitis) pour 3 nuits. Nous avons pas mal vadrouillé, notamment en nous rendant à la plage de Balos (magnifique mais à partir de 12h30, c'est envahi de touristes déversés par les bateaux). Sacré périple sur une piste pour cette dernière.
- Pour finir le séjour, 2 nuits dans un hôtel all inclusive pour profiter simplement de l'eau, du masque de snorkeling et de ne pas se préoccuper de la bouffe.

On a fait ça avec notre fille de 9 ans qui surkiffé ses vacances. Bon, elle en avait un peu marre des vieilleries que nous visitions à la fin.
Alors qu'elle n'avait rien à cirer auparavant, je l'ai emmené aujourd'hui sur les sites gallo-romains de notre ville et elle a été très intéressée (et aussi par la glace que je lui avais promise après).

Quelques trucs sur lesquels il faut insister : l'accueil, le service, l'amabilité de tous les crétois rencontrés, la qualité des restaurants.

Re: Conseils de vacances

15 Aoû 2024, 11:50

superolive a écrit:negrOM, Je n'ai pas d'enfants mais je pense que la Crète n'est pas forcément la destination idéale avec des enfants.

Pour pleinement profiter de la Crète il faut rouler, marcher, visiter des lieux empreints d'histoire... La Crète est longue est pas très large, et au milieu c'est les montagnes...

Bref si c'est pour se poser tranquille dans un club tout compris pour que les kids puissent s'éclater à la piscine ou au toboggan à mon avis faut pas se faire chier à aller en Crète.

C'est mon avis avis/ressenti à voir ce que dira l'ami Aristote :wink:



Tu peux partir en vacances avec des enfants sans aller en club all inclusive. Mes gosses ont 8 et 10ans et ne savent pas a quoi ça ressemble ! :mrgreen:
On a toujours bougé avec eux, après j'essaie de ménager la chèvre et le choux avec visite le matin et point d'eau/baignade l'après-midi, histoire que tout le monde profite (et puis c'est une bonne carotte pour les motiver le matin !).

On vient de faire la Corse, un peu dans le style des vacances d'aristote avec plusieurs logements en 10 jours

Merci pour vos retours a tous les 2

Re: Conseils de vacances

15 Aoû 2024, 17:10

Pour info, j’ai pris mes billets au mois de novembre pour cet été. Moins de 200€ par personne. J’ai ajouté un bagage en soute. Compagnie : Sky Express, en embarquant à Lyon.

Re: Conseils de vacances

20 Aoû 2024, 09:06

Information
MER MÉDITERRANÉE; Pourquoi y a-t-il peu de méduses sur les côtes cet été ?

Pourtant plutôt habituel lors de la saison estivale, il n'y a toujours pas eu d'épisode de prolifération de méduses sur les côtes de la région. Delphine Thibault, océanographe biologiste à l'Institut méditerranéen d'océanographie basé à Marseille, détaille les raisons de l'absence de ce phénomène naturel.

Les épisodes de prolifération de méduses font habituellement partie des feuilletons de l'été sur les côtes de la région. Pourtant, depuis le début de la saison estivale, rien (ou presque) à signaler. En témoigne le peu de signalement sur les cartes interactives des sites Meduseo et meduse.acri.fr. Rien à voir avec l'année dernière où certaines personnes n'osaient, parfois, même plus se baigner.

Comment expliquer l'absence de ce phénomène naturel ? Peut-il se produire d'ici la fin de l'été ? Delphine Thibault, océanographe biologiste à l'Institut méditerranéen d'océanographie basé à Marseille, répond à toutes nos interrogations.

Est-ce que la présence de méduses sur nos côtes est liée à la chaleur de l'été ?

Ça n'est pas directement lié. On fait souvent le rapprochement entre les eaux chaudes et les méduses parce qu'on les observe surtout l'été. Mais il y a un gros biais : on est davantage à la plage l'été, lorsque l'eau est chaude. Dans le cas de la région marseillaise, c'est surtout le mistral qui va jouer sur la présence de méduses. Lorsqu'il souffle, les eaux chaudes sont poussées au large. Puis, lorsque le mistral tombe, ces eaux chaudes reviennent vers les côtes, avec les méduses qui se trouvent potentiellement au large. On sait aussi que les méduses se reproduisent plutôt au printemps, donc il y a potentiellement plus de méduses l'été. Mais on peut aussi avoir des arrivées de méduses à Marseille en plein hiver.

Comment les méduses se déplacent-elles ?

Les méduses sont du gros plancton, c'est-à-dire qu'elles se déplacent avec les courants. C'est donc la position des courants qui jouent sur leur localisation (plutôt vers les côtes ou au contraire plutôt au large). Le fait de voir des méduses à certains endroits indique simplement que le courant les a amenées là. Elles n'ont pas la capacité de s'échouer volontairement sur les plages. Elles n'ont pas non plus de capacités physiques pour aller là où elles veulent aller. C'est aussi ça qui est intéressant : l'observation de certains échouages de méduses peut donner des indications sur les changements de position des courants. Ce sont des choses qui sont en train d'être étudiées actuellement. Si on lâche des bouées pour suivre les courants, on peut également utiliser les observations d'échouages de méduses pour confirmer certains modèles de courantologie.

Quel(s) courant(s) sont responsable(s) - ou non - de l'arrivée de méduses sur nos côtes ?

C'est le courant Nord - qu'on appelait avant le courant liguro-provençal - qui domine au large des côtes de la région. Ce courant remonte l'Italie, longe la Côte d'Azur et part un petit peu plus au large à partir de Hyères avant de rejoindre les côtes espagnoles. À Marseille, ce courant reste donc au large normalement, sauf lorsque l'on a ce que l'on appelle des intrusions. C'est-à-dire des petites branches de ce courant qui se détachent et qui reviennent vers la baie de Marseille. Ces intrusions peuvent donc ramener des méduses.Globalement, à Marseille, on va avoir des méduses juste après les coups de mistral, parce qu'il va favoriser ces intrusions. Les vents ou les courants de sud-est, peuvent également jouer sur ces arrivées de méduses. En ce moment, on est dans des courants plein ouest. Ce n'est pas du tout le genre de courant qui va ramener des méduses sur Marseille. Les conditions ne sont pas du tout réunies.

Où se trouvent-elles actuellement ?

Elles sont probablement davantage entre la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et la Corse. C'est là où il y en a le plus. Elle transite tout de même facilement jusqu'en Espagne. Mais on sait qu'il y a une grosse grosse concentration entre la Corse et les côtes méditerranéennes de l'Hexagone.

Il faut bien comprendre qu'elles ne choisissent pas leur destination. Elles sont juste trimballées par les courants. Elles ont aussi peu envie d'être sur les plages que les plagistes ont envie de les voir.

Cela ne veut pas dire pour autant qu'il n'y aura pas d'épisodes de prolifération de méduses sur nos côtes jusqu'à la fin de l'été ?

Non, en effet. Tout va dépendre des conditions météo. Après un coup de mistral ou un flux de sud-est.

La Provence

Re: Conseils de vacances

20 Aoû 2024, 10:43

Information
IL VIVENT OÙ TU VIENS EN VACANCES; À La Treille, les images de Pagnol perdurent malgré tout; Aux confins de Marseille, entre Allauch et Aubagne, le noyau villageois de la Treille et sa centaine d'habitants semblent figé dans l'éternité provençale de Pagnol. Malgré des contraintes très actuelles de mobilité...



En arrivant au petit "village" de la Treille (11e arrondissement), comme ses habitants l'appellent, seul résonne le bruit des cigales en ce jeudi de juillet. Pour l'atteindre, il faut grimper en haut d'une colline du massif de l'Étoile, entre Allauch et Aubagne. "Sans voiture, la vie est impossible, admet Béatrice Astié, présidente du Comité d'intérêt de quartier (CIQ) de la Treille, qui y vit depuis 40 ans. Arrivé à un certain âge comme moi, avec mon genou et les soucis de santé, ça n'est pas possible de ne pas être véhiculée." Problème : la Treille est un site protégé. Et théoriquement, les voitures n'ont pas le droit de s'y garer.

Mais sans supermarché, boulangerie ou commerce de proximité au sein du petit village, les familles ont toutes au minimum une voiture et des dizaines de véhicules sont garés aléatoirement dans tout le village. "On a un parking qui nous est normalement réservé en bas de la pente, explique la présidente du CIQ. Le souci, c'est qu'il est toujours plein : toute la journée, des touristes viennent randonner ou visiter les lieux emblématiques de Marcel Pagnol." C'est à l'écrivain que le noyau villageois d'une centaine d'habitants doit sa renommée.

Au même moment, Catherine, qui habite place de l'Église, sort de sa petite maison carrée. "Bonjour Madame la présidente", lance-t-elle à Béatrice, en s'amusant. Les cloches de l'église retentissent, Béatrice sursaute. "Vous voyez, je suis tellement habituée au calme qu'un petit bruit me surprend", rigole Béatrice, tout en se tenant le coeur.

L'empreinte de Pagnol

Sur cette place de l'église Sainte-Dominique, un couple et sa fille est justement présent pour fouler les pas de l'artiste marseillais. "Notre fille est fan de Marcel Pagnol, raconte le père. On vient de Paris. C'est donc l'occasion de découvrir la fontaine Manon des Sources et de grimper plus haut pour avoir une jolie vue." La villa Pascaline, lieu de recueillement, de vacances et de travail pour Pagnol, le cimetière où il est enterré avec sa famille, cette fontaine : autant de lieux marquants qui plantent le décor provençal d'un lieu qui a gardé son charme d'antan. Il y a quelques mois, le CIQ, avec l'association des Amis de Marcel Pagnol, ont obtenu l'installation de panneaux et petits écriteaux un peu partout dans le village pour raconter l'histoire des oeuvres de Pagnol à la Treille. "On a appelé ça le parcours poétique", ajoute Béatrice Astié.

Dans ce parcours, le restaurant mythique Le Cigalon qui a donné son nom au film de Marcel Pagnol sorti en 1935 alors que le restaurant existe depuis 1835. Un majestueux platane surplombe la terrasse de l'établissement. Son ombre massive permet au propriétaire des lieux, Pascal Parisse, d'accueillir touristes et Marseillais même en plein été. Si Pascal a acquis le Cigalon en 2012, son histoire avec le restaurant remonte à sa jeunesse. "À l'époque, le week-end, il y avait les guinguettes sur les terrasses du Cigalon, se souvient-il. Ma grand-mère m'y emmenait."

Son attachement familial au lieu l'a poussé à proposer des plats typiquement provençaux. La cuisine est une affaire de transmission et de souvenirs via le goût : alouettes, pieds paquets, tomates à la provençale... Une cuisine de caractère, comme le propriétaire. Le restaurateur cherche ses mots."Je suis... pas colérique, pas en colère, mais... ronchon. Ronchon, c'est ça !Je me reconnais un peu dans Cigalon, le personnage principal du film de Pagnol." Autour de ce "lieu hors du temps", ce qui met Pascal en rogne, c'est l'accessibilité et la mobilité dans le quartier. Un bruit interrompt le calme ambiant : celui des moteurs de voiture, inévitables. "Deux de mes serveuses ne sont pas véhiculées et ne peuvent donc pas travailler en soirée, reprend Pascal Parisse. Je ne peux pas ouvrir le soir. Il n'y a même pas de place handicapée." Le bus 12S est le seul qui relie la Treille au centre de Marseille, à la Timone.

"Je n'imaginais pas

finir ma vie ailleurs"

Sur les hauteurs du village, un couple profite dans son jardin de la douceur de la journée. Sur la grille de l'entrée, une affiche : "Les Jardins Concerts." "On organise un festival avec des musiciens en juin dans notre jardin, explique Anne-Sophie, elle-même artiste, qui habite depuis huit ans à la Treille. Ça permet de créer du lien social et de faire vivre le village." Une difficulté racontée par plusieurs habitants : comment créer du lien social entre les anciens et les nouveaux arrivants ? "C'est surtout un problème générationnel, indique l'artiste. Mais pas seulement. Mon voisin d'en face, je m'entends très bien avec et il a vingt ans de plus que moi."

Quelques minutes plus tard, André Durbec, le voisin en question, arrive sur sa moto. Lui aussi aime la musique et organise les "Estivales de la Treille". Natif du village, cet hydraulicien et hydrogéologue conte son histoire avec passion :"Quand j'étais gamin, tout le champ en face de nous était exploité. On y trouvait des abricotiers, des amandiers et des oliviers. J'ai connu le marchand de bonbons sur la place du village, mais aussi le boucher, le boulanger et le vendeur de vins et spiritueux. Il y avait une socioéconomie locale." Après avoir voyagé dans le monde entier pour son travail, il a posé à nouveau ses valises dans son village d'enfance en 2017. "Je n'imaginais pas finir ma vie ailleurs." L'une de ses filles s'appelle Manon et "ça n'est pas un hasard". L'oeuvre de Pagnol n'est jamais loin. En soixante ans, André Durbec a vu son village changer. Et se retrouver désormais encombré de trop nombreux véhicules, qui ternissent son image tranquille.

Lui qui se déplace à moto observe régulièrement les prises de bec entre les automobilistes du village. "Il faudrait un système de covoiturage, de convoyage ", ajoute André. "Il y a encore quelques mois, un taxi gratuit remontait plusieurs personnes jusqu'au village, indique Béatrice Astié. Mais il a été supprimé par volonté d'économie." Ce qui inquiète les habitants comme Béatrice et son mari, qui ne quitteront la Treille "que si on est obligé d'aller vivre en maison de retraite".

La Provence

Re: Conseils de vacances

20 Aoû 2024, 11:52

Pour les méduses il y en a énormément en Corse depuis le début de l'été

Re: Conseils de vacances

20 Aoû 2024, 17:19

En Tunisie que ce soit du côté de Bizerte, à la Marsa ou à Nabeul, je n'ai pour l'instant rencontré aucune méduse. 8)

Re: Conseils de vacances

20 Aoû 2024, 17:26

La Marsa, Sidi-Bou, le jasmin, le café des Nattes avec la vue imprenable sur la baie de Tunis en sirotant un thé à la menthe... :aime:

Re: Conseils de vacances

20 Aoû 2024, 17:38

peezee thé a la mente avec des pignons de pin, tout en reniflant le bouquet de jasmin 8)

Re: Conseils de vacances

20 Aoû 2024, 17:41

Ah oui j'oubliais, les pignons de pin (avec modération) œuf corse ! =P~

Re: Conseils de vacances

20 Aoû 2024, 19:33

Information
IL VIVENT OÙ TU VIENS EN VACANCES; À Callelongue, le temps suspendu des anciens et néo-cabanonniers; Dernier hameau avant les calanques, Callelongue perpétue l'esprit des Marseillais amoureux de la mer. Malgré l'affluence touristique parfois difficile à absorber pendant l'été, la légèreté demeure.



Assises de chaque côté d'une grande table en bois, Verranne et Maëlys, deux voisines trentenaires, dégustent café, brioche et confiture, tout en papotant à l'ombre de la tonnelle qui recouvre la traverse de Callelongue (8e). "C'est comme ça tous les matins, sourit Maïlys. Ici, on vit un peu en communauté, avec chacun son cabanon." Arrivée "un peu par hasard" dans ce petit paradis situé au bout du monde, terminus de la route du littoral et départ de nombreuses promenades, cette Toulousaine ne le quitterait pour rien au monde. "C'était en 2019. Je venais de trouver un nouvel emploi à Marseille. J'ai vu une annonce de location de cabanon sur le site Leboncoin. J'ai débarqué avec mon camion, ma moto, ma guitare... Et depuis je vis ici !", raconte en riant la jeune femme.

Au printemps, cette cadre dans une grande entreprise a donné naissance à son premier enfant. Son amie attend le sien pour bientôt. "Il va bientôt y avoir six enfants à l'année ici", comptent, ravies, les deux copines, qui ont déjà aménagé leur intérieur en conséquence : "On a chacune 24 m², avec une petite mezzanine. On peut vivre à quatre. Ça suffit. Ici, de toute façon, on vit dehors presque toute l'année." Leurs deux bateaux sont amarrés quelques mètres plus bas, dans le port. "Ils sont là, juste en bas, montre Verranne, depuis la route devant chez elle. Pour vivre ici, il faut un bateau. Sinon, l'été, il y a trop de monde." Dès les beaux jours, alors que les randonneurs s'attaquent à la colline qui mène à la calanque de Marseilleveyre, elles grimpent dans leur petit navire, direction la grande bleue et la liberté.

50 personnes à l'année

"Callelongue, résume Yves Riva, le président de la société nautique, c'est le petit bateau dans le port, la pêche, la pétanque, et les apéros !" "Et la baignade tous les jours, des sorties paddle en commun, les repas ensemble...", ajoute Verranne, qui précise : "Et l'hiver, c'est la coinchée et les fléchettes." Une cinquantaine de personnes vivent dans ce petit hameau à l'année, quatre fois plus l'été, "et très peu de gens ont la télé", souligne la future maman. Les jeux vidéo ne sont guère plus prisés.

Des triplettes de boules à la main, Baptiste, 12 ans, Théo, 12 ans, et Maxence, 9 ans, se dirigent vers le terrain de pétanque du centre nautique, "la place du village", précise Guy Barotto, le président du CIQ. "Les écrans, c'est un peu quand il fait très chaud. Mais sinon, ici, on joue à la pétanque, on se baigne, on se cache... Il y a des jours, on voit à peine les parents de la journée", se réjouissent nos trois jeunes inséparables.

À Callelongue, les générations se succèdent, mais la machine à souvenirs ne change pas. "Enfants, on se baignait à la petite plage du port, puis, quand on a su nager, on allait un peu plus loin, au quai. On partait aussi souvent se promener à la calanque de Marseilleveyre ou on montait aux grottes, juste au-dessus", se remémore, avec nostalgie, Michèle, 81 ans, qui passe désormais six mois sur douze dans son cabanon. Après avoir offert le café à la tablée, sa voisine d'en face, Dany, 66 ans et "six générations de cabanon", raconte : "Nous, c'était le goûter de la grand-mère de Marinette. Elle vivait ici et elle adorait les enfants. Elle nous emmenait tous goûter au vallon, à l'entrée des grottes. On adorait aller avec elle. On partait aussi nager à la Baie des singes ou aux Goudes à pied, ou sur l'archipel de Riou." Quelques décennies plus tard, c'est avec son fils et sa petite fille que cette jeune retraitée profite du cabanon familial. "C'est mon arrière-grand- père qui l'a loué le premier. On l'a gardé et, petit à petit, on l'a amélioré."

Le cabanon se modernise : eau, électricité, tout-à-l'égout

Au fil des ans, ces cabanons, pour la plupart aménagés dans les bâtiments de l'ancienne usine de produits chimiques Weiss qui a fermé en 1884, ont gagné en confort. "Quand j'étais petite - je viens ici depuis 1954 - on partait chercher l'eau aux Goudes, avec la voiture et les bidons", se souvient Michèle.

Dany, 66 ans, s'en amuse encore : "Nous, on allait chercher l'eau à la citerne, mon père avait installé une pompe à eau et on se lavait dans une grande bassine. Et les toilettes, elles étaient dehors, il fallait y aller avec un seau."

Astiqué avec soin - "Je suis maniaque", dit-elle -, sa maisonnette dispose aujourd'hui de deux jolies pièces, a l'eau, l'électricité et le tout-à-l'égout. Elle n'en a pas moins gardé son âme et pour rien au monde, Marie, sa petite-fille de 6 ans, ne manquerait "l'été au cabanon de mamie".

Piliers de la calanque, Guy, le président du CIQ et Yves, celui de la Société nautique, ont à coeur "de maintenir l'esprit Callelongue, qu'on se connaisse tous, les plus anciens, les plus jeunes...".

Repas des cabanonniers, concours de boule adultes et enfants, paella, loto... Toutes les occasions sont bonnes pour se retrouver. Et, tant pis, si parfois, ça "taille". "On a même un muret dédié à la taillade !, plaisante Guy. On s'assoit là, au-dessus du port, on regarde les gens passer et on critique. Et quand l'un de nous passe, on lui demande : 'Tu t'en vas ou tu reviens ?', pour pouvoir le critiquer quand il part. Mais, attention, ce n'est jamais méchant."

À ce moment-là, passe justement Monique, dite "la chariote", qui revient des courses avec son chariot. Aussitôt, la conversation s'engage. On parle de tout, de rien, pour le plaisir de parler. Mais midi approche et le soleil commence à taper fort. Il est temps d'aller prendre l'apéro au bar resto de La grotte, face à la mer, si près, si loin de Marseille.

La Provence

Re: Conseils de vacances

20 Aoû 2024, 19:48

Information
ILS VIVENT OÙ TU VIENS EN VACANCES; À L'Estaque, on a le parfum des vacances toute l'année; À l'extrémité nord-ouest de Marseille, l'Estaque conserve ses allures de village. Avec une affluence de touristes venus du monde entier pour ses mets, les habitants ont à coeur de faire briller leur quartier.



Deux autres baraques distribuent panisses et chichis sur la rue principale du quartier aux airs de station balnéaire : une boulangerie, deux boucheries, trois glaciers, un caviste et surtout une dizaine de restaurants.

Dans l'un d'eux, la Rade, les panisses de la baraque d'en face sont servies quotidiennement. Tout comme la brousse du Rove, la commune voisine."Cette cuisine locale permet à tous les gens de l'extérieur de comprendre notre identité, celle de notre village, dit fièrement Alain Da Silva, propriétaire du lieu depuis 35 ans. Je sers aussi beaucoup de poissons, comme la daurade, ramenés par les deux derniers pêcheurs du port de l'Estaque." Le restaurateur et ses deux amis, Francis Minniti, ancien président du comité d'intérêt de quartiers (CIQ) et Richard Volpe, président du club nautique de l'Estaque, attablés au premier étage, face au port, se souviennent. "L'Estaque, c'est un village de pêcheurs à la base, raconte Francis Minniti. On est tous les trois issus de l'immigration italienne. Nos ancêtres étaient pêcheurs, nos parents aussi et même si nous ne l'avons pas été, on a conservé certaines de leurs traditions."Parmi celle-ci, la fête de la Galine, autrefois organisée par le PCF que Francis Minniti a relancé, afin que les habitants se retrouvent autour de la nourriture. "Oh, ma mère faisait les meilleurs spaghettis aux boulettes", rigole-t-il. "Avec la fameuse soupe au pistou et les farcis provençaux bien sûr !", rajoute Richard Volpe. "Ma grand-mère me demandait aussi si je voulais manger du risotto avec des fioupelans (une sorte de crabe, en provençal, NDLR), j'allais les pêcher à la fourchette, juste là dans le port quand il n'était pas aussi aménagé", désigne-t-il.

Le port, "gardien des traditions et de l'identité estaquéenne"

Nous voilà sur le port. Les trois sexagénaires regardent l'horizon. "Voilà le gardien des traditions et de l'identité estaquéenne", s'enthousiasme Richard en pointant un pêcheur. Leur quiétude est à peine perturbée par les nombreuses voitures qui circulent en ce jeudi de juillet. "C'est surtout comme ça l'été", assure Francis. Richard montre la navette maritime qui arrive du Vieux-Port. "Regardez ce monde. Grâce à ces navettes, les Marseillais sont revenus à L'Estaque."

Une fois la partie basse et commerçante quittée, le quartier devient un vrai village. Un endroit qui sent bon "la tranquillité de vie, la sérénité, où tout le monde se connaît". Depuis la place de l'Église, sur les premières hauteurs, aucun bruit n'est perceptible... si ce n'est celui des cigales. On y découvre l'une des vues appréciées par Cezanne. C'est au peintre aixois que le quartier marseillais doit sa renommée mondiale, grâce aux nombreux tableaux qu'il y a peints dans les années 1870. "Parce qu'il y a une lumière particulière", assure Adel, assis au PMU qui fait l'angle de la rue de l'Église. "Ici, tu es en vacances toute l'année, sans bouger", ajoute ce quadragénaire, tout en sirotant son pastis. Pas loin de là, Matie s'arrête pour admirer la vue en hauteur. "J'ai connu L'Estaque grâce aux films de Robert Guédiguian, raconte cette touriste parisienne. Je découvre maintenant le calme." Midi. Les cloches de l'église retentissent. Les rues du village sont toujours vides.

En contrebas, Emi, la trentaine, une céramiste native du coin, façonne un verre en argile. "Je suis partie un temps mais je suis revenue pour l'esprit village. Même si les logements sont devenus inaccessibles niveau prix, et je dois louer un appartement à Saint-Henri. Mais quel plaisir, quand j'arrive pour travailler, de voir les personnes assises sur leur chaise devant leur maison, juste à être là, présentes..."

Pour William Benedetto, directeur du cinéma l'Alhambra, l'Estaque est "un condensé de Marseille" : "On est dans les quartiers Nord, ici tout le monde se rencontre, il y a la culture, la nourriture et bien sûr les gens. Je suis ici depuis 23 ans et ce qui m'a le plus marqué, ce sont les Estaquéens. Ils cultivent les moments pour se retrouver et on a besoin de ça, surtout en ce moment."

La Provence

Re: Conseils de vacances

14 Sep 2024, 21:34

Je suis en train de regarder pour le Japon en juillet prochain 15 jours.. je lis que c'est un mois très pluvieux.
Je sais qu'ici pas mal y sont allés. Est-ce que c'est une destination conseillée à cette période ?
D'habitude l'été je privilégie plutôt des vacances nature montagne ou type Corse/océan.. bref si c'est pour se retrouver sous la flotte je vais regretter de pas être à Porto Vecchio :-)
Il y aura aussi une petite fille de 5 ans (et elle des vacances à la mer ça lui va très bien pour le moment!). Le Japon est un pays que j'ai envie de faire depuis un moment. Pensez vous qu'avec tout ces paramètres c'est des vacances qui valent le coup ? (Avec un coût total qui sera pas donné..)

Re: Conseils de vacances

21 Sep 2024, 16:58

J'y suis allé deux fois, hormis la fameuse semaine de mai où ils sont tous en congés je ne pense pas qu'il y ait une mauvaise période pour y aller tellement ce pays est incroyable.

Re: Conseils de vacances

21 Sep 2024, 17:06

Le Japon me tente beaucoup, mais le temps de vol me rebute. Déjà fait 14h de vol, c'est long. :?

Re: Conseils de vacances

21 Sep 2024, 17:13

De même. Je vais attendre les voyages en téléporteurs.

Re: Conseils de vacances

21 Sep 2024, 17:29

Jester, c'est aussi long je pense. :mrgreen:

Re: Conseils de vacances

22 Sep 2024, 13:50

Vodevil, marrant que tu parles de çà.

J'ai décidé d'y aller en septembre 2025.
Pour l'instant seul l'aller est en vente, j'attends 15 jours et je pourrai acheter l'A/R en vol direct chez Air France ou Japan Airlines.

Je vais commencer le périple par OSAKA , il y a l'expo universelle jusqu'en octobre 2025.
Après cela sera le train Shinkansen , et visites de Kyoto, Hiroshima Tokyo...

Je suis déjà excité comme une puce :lol:
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