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dlb1664 a écrit:Jester, l'extrême droite avait moins de pouvoir et de partisans quand l'UE n'existait pas
Jester a écrit:C'est le couple Allemagne/France qui tient la barre du bateau. A savoir qu'il faut un consensus pour avancer. Si tous les pays doivent voter à l'unanimité, on se complètement bloqué, à mon avis.
iamaseb a écrit:
Comme je l'ai dit, si il y a des spécificités liés a la Grèce, le problème de fond reste plus systémique.
Sinon, oui, par principe foutre les pauvres et les non encore pauvres à la rue n'est pas une solution, et encore moins une aide.
Thør a écrit:iamaseb a écrit:
Comme je l'ai dit, si il y a des spécificités liés a la Grèce, le problème de fond reste plus systémique.
Sinon, oui, par principe foutre les pauvres et les non encore pauvres à la rue n'est pas une solution, et encore moins une aide.
Le probleme de fonds n'est pas systémique mais structurel (ne rien avoir changé). Une sortie de la Grèce n'engendrerait en risque un risque systémique. Tu trouves que l'aide de l'UE n'était pas une aide donc tu aurais préconnisée une sortie de la Grèce de la zone euro, n'ayant aucune autre solution envisageable (= acceptable par tout le monde)? C'est ce qu'a évoqué Jester mais tu n'as pas répondu à ce point.
Bibpanda, je vais faire un parallèle avec le surendettement des personnes physiques. Un client surrendetté entraine un plan de surrendettement qui restructure la dette mais qui entraine un fichage. Cela a t'il résolu le probleme de fond de surendettement lié à des dépenses non obligatoires financées par des petits crédits? La réponse est non, le probleme de fond n'est toujours résolu. Restructurer ne résoud en rien ni le probleme de fond n'est pas réglé. Le probleme est donc le suivant : le responsable principal est il celui qui dépense ou celui qui finance les dépenses? C'est le cas en Grèce : restructer sans réformer c'est une pierre jetée à l'eau
Thør a écrit:iamaseb, si tu été Hollande tu ferais rien , vu qu'il en fait pas grand chose.
Je te demandais juste ce que tu aurais fais toi, vu que n'aurais pas préconisé un pret pour la Grèce
You challenge not only the functioning of the Eurozone as it is now, but also the equation – taken for granted in public discourse – between the euro, on the one hand, and Europe and Europeanism on the other. What would be your reply to Angela Merkel, who keeps repeating that ‘if the euro fails, then Europe fails’?
The equation of the euro and Europe is merely ideology. It has the function of concealing very prosaic interests. The German case shows this. The exports sector, which drives the German economy, needs an export market that stops the importer countries from devaluing their own currency as a protection mechanism defending themselves from the exporter countries. In Germany the euro is a dogma because it is the heart of its economic and foreign policy. Angela Merkel is a very intelligent woman, but she does not nurture any particular feeling for Europe. Fundamentally she, too, knows that the equation between the euro and Europe is nonsense.
Contrary to those who defend the euro at all costs, independently of the results that it has or has not produced thus far and of those that can be expected for the future, you do not hide your idea of ‘renouncing the euro as a single currency’, and have proposed a sort of European Bretton Woods. What would that involve?
Today we are faced with two options: either aggravate the error of the euro, or support Europe’s return to an ordered system of fixed exchange rates that can be adjusted in a flexible manner, thus recognising and appreciating the differences among Europe’s societies. We already have past experience of a combination of two different monetary policies, with a ‘central’, anchoring reference currency associated with national currencies that are tied to it. This was precisely the essence of Bretton Woods. In the postwar period, up till the 1970s, this system allowed countries like Italy and France to make domestic concessions – above all to the Communist Parties and to the trade unions – in terms of wage concessions and generous social policies, correcting the general economic orientation directed only at greater competitiveness, adjusting inflation or the deficit. This is an example of how we can manage diverse political systems and, at the same time, participate in an international economy. It is no chance thing that a lot of people are now thinking about this possibility. For instance, the Greek economist Costas Lapavitsas, together with the former German Finance Minister Oskar Lafontaine.
jarlandine a écrit:Perso, je vivais mieux avec le franc ! parce que , quand je fais mes courses et que je convertis automatiquement les prix dans ma tête en francs, je déprime
jarlandine a écrit:Mais bon, quand je pense à ce que nous coûtent les députés européens , leurs secrétaires, adjoints et cie, plus le FMI , quand on connaît leurs salaires mirobolants , on ferait des milliards d' économies !
On pourrait remanger des melons au cul fendu par le sucre, des grosses courgettes, des tommes pas bousillées par les frigos, des pommes bien mûres et j' en passe ...
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