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Fennec a écrit:peezee, tu prends sans le citer l'exemple de ce qu'il se passe aujourd'hui avec le PS, mais de la même manière Sarkozy a perdu toutes les élections locales lorsqu'il était au pouvoir, de même que Chirac a été poussé à dissoudre son assemblée et prendre un PM de gauche, etc. Le vote aveugle contre le gouvernement en place il dure depuis des décennies, on est le seul pays au monde à agir comme cela. Au bout d'un moment ça rime plus à rien.
Qu'on supprime ces 36 strates administratives qui aboutissent à 3 élections par an, qu'on élise un président et qu'on le laisse bosser le temps de son mandat. Déjà qu'on a fait la connerie magnifique de réduire de 7 à 5 ans le temps qu'il avait pour tenter de mettre un truc en place...
iamaseb a écrit:
Moi je pense qu'au contraire, les élections intermédiaires ne sanctionnent dans les faits rien du tout, puisqu'elles n'ont pas d'incidence sur la politique gouvernementale mise en place. Au mieux, les marionnettes changent.
iamaseb a écrit:Quand on se demande si une mesure est de droite ou de gauche, c'est qu'on questionne la finalité de la mesure. C'est pour moi une question essentielle. Dépolitiser les mesures politiques revient à nier le fait que les intérêts des uns n'est pas celui des autres. Il s'agit d'une illusion sévère.
Garm a écrit:iamaseb a écrit:
Moi je pense qu'au contraire, les élections intermédiaires ne sanctionnent dans les faits rien du tout, puisqu'elles n'ont pas d'incidence sur la politique gouvernementale mise en place. Au mieux, les marionnettes changent.
Le fait que ça n'ait qu'un impact local ne veut pas dire que les électeurs ne souhaitaient pas sanctionner le pouvoir national.
sonny a écrit:Garm a écrit:iamaseb a écrit:
Moi je pense qu'au contraire, les élections intermédiaires ne sanctionnent dans les faits rien du tout, puisqu'elles n'ont pas d'incidence sur la politique gouvernementale mise en place. Au mieux, les marionnettes changent.
Le fait que ça n'ait qu'un impact local ne veut pas dire que les électeurs ne souhaitaient pas sanctionner le pouvoir national.
Tout à fait. Mais c'est un peu con de se sanctionner soi et ses proches en votant contre un élu local qui lui fait du bon boulot sous prétexte que le gouvernement fait de la merde.
Mais ces élections locales sont le seul moyen d'expression qu'on les citoyens
Et encore pas tous, car le vote blanc n'est pas reconnu. Du coup une partie de ceux qui veulent voter pour aucun des candidats "républicains" (pour protester contre tous ces politicards) vont voter FN pour montrer leur désaccord plutôt que de voter blanc.
Jester a écrit:sonny, plutôt que de le reconnaitre, ils pourraient donner les taux de participation et les taux de votes blancs.
Car là, ils "comptent" les votes blancs avec les votes nuls. Or ce n'est pas la même chose. Quand tu votes blanc c'est pas la même signification. Et en fonction du score du vote blanc on pourrait savoir s'il y a eu accord avec les listes présentées ou pas.
Depuis la loi du 21 février 2014 visant à reconnaître le vote blanc aux élections les bulletins blancs seront, à compter du 1er avril 2014, décomptés séparément des votes nuls et annexés en tant que tel au procès verbal dressé par les responsables du bureau de vote. Mais, comme auparavant, ils ne seront pas pris en compte dans le nombre des suffrages exprimés (ensemble des bulletins moins les votes blancs et nuls).
Cette loi est l’aboutissement d’une proposition de loi déposée à l’Assemblée nationale en juillet 2012 qui avait pour objectif de faire reconnaître que le vote blanc est un acte citoyen qui se distingue de l’abstention – l’électeur s’étant déplacé jusqu’à son bureau de vote – et exprime une volonté politique de participer au scrutin pour dire son refus de choisir entre les candidats en lice. La prise en compte du vote blanc pourrait permettre de faire reculer le taux d’abstention.
Garm a écrit:iamaseb a écrit:
Moi je pense qu'au contraire, les élections intermédiaires ne sanctionnent dans les faits rien du tout, puisqu'elles n'ont pas d'incidence sur la politique gouvernementale mise en place. Au mieux, les marionnettes changent.
Le fait que ça n'ait qu'un impact local ne veut pas dire que les électeurs ne souhaitaient pas sanctionner le pouvoir national.
Garm a écrit:iamaseb a écrit:Quand on se demande si une mesure est de droite ou de gauche, c'est qu'on questionne la finalité de la mesure. C'est pour moi une question essentielle. Dépolitiser les mesures politiques revient à nier le fait que les intérêts des uns n'est pas celui des autres. Il s'agit d'une illusion sévère.
Oui je suis pour la dépolitisation, parce que les idéologies sont plus souvent des œillères que des moteurs, polarisent trop la vision du monde et empêchent de voir son évolution. Pour préciser, je ne suis pas contre le fait d'avoir des idées et des convictions fortes, mais contre le fait de suivre une doctrine de manière à aveugler sur les bonnes idées générées par d'autres doctrines.
Du moins, arrêter de tout réduire à cet axe unique gauche-droite qui, seul, ne veut rien dire. Étatiste vs (Economiquement) libéral, Conservateur vs (Socialement) libéral / progressiste, Nationaliste vs Européen, ce sont tous des axes qui font aujourd'hui plus de sens que le seul gauche vs droite.
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