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Rachel Khan : « Rima Hassan, influenceuse de haine »
TRIBUNE. Après les révélations du « Point » sur la participation de la députée Insoumise à une manifestation pro-Hamas en Jordanie, l’essayiste s’alarme des méthodes de l’activiste.
Elle scrolle, tweete et retweete, Rima Hassan, tout en semant la discorde attendue par Jean-Luc Mélenchon. Depuis des mois, nous assistons sur les réseaux sociaux à une opération effroyable, où l'autoproclamé Robespierre 2.0 tient la main de la Jeanne d'Arc du Hamas.
Or, cette dernière est plus pernicieuse que le plus rougeoyant des Jean-Luc, plus dangereuse que le mâle blanc le plus détestable du coin. Elle est l'incarnation même de cette nouvelle génération de leaders numériques qui préfèrent les filtres Instagram à la réalité, et surtout, le chaos à la paix.
C'est le populisme en keffieh qu'elle installe. Rima Hassan a trouvé sa niche dans l'univers des réseaux sociaux, où elle ne vend pas que du maquillage – enfin, pas depuis que L'Oréal a eu la bonne idée de la larguer – mais surtout de la haine, en format story, en post, et en live.
« Non, mais t'es jeune et t'as pas de keffieh, allô quoi ! » semble être son mantra, bien plus viral qu'un shampoing. Son influence est telle qu'elle fait passer Mélenchon pour un dilettante de l'indignation et Manon Aubry pour la dernière de la liste qu'elle était censée mener pour LFI.
Idiots utiles et institutions fébriles
Mais ce n'est pas là que réside sa véritable menace. Non, Rima Hassan se distingue par son art consommé de la manipulation des foules, de la torsion de l'histoire, de l'inversion du réel. « Apartheid, génocide, colonisation, occupation, résistance » : elle récite ces mots comme le refrain entêtant d'une chanson populiste.
Elle nous fait vivre dans un monde parallèle, du tiktokisme indigéniste décolonial. Elle enflamme les esprits, émojis à l'appui, avec ses stories où la Palestine efface Israël, et où le mot « dialogue » n'existe que pour s'exprimer dans un entre-soi.
Et juste derrière elle, il ne faut pas oublier la « fan base » composée à la fois d'idiots utiles et d'institutions fébriles. L'ONU, cette institution née des cendres de la Shoah pour un « plus jamais ça » universel, détourne pudiquement le regard.
Lors de sa Journée internationale en mémoire des victimes du terrorisme, l'ONU ne prononce jamais un mot sur les Israéliens tués, même avant le 7 octobre 2023. Ils sont, au mieux, les invisibles de l'Histoire, au pire, les idiots utiles de la haine, tellement effrayés qu'ils en oublient leur rôle, préférant s'acheter une bonne conscience à crédit malgré leurs casseroles, comme leurs complicités avec l'UNRWA ou une Croix-Rouge absente pour les otages.
Monde binaire
Quant à l'Union européenne, cette vieille dame née elle aussi des horreurs des camps, va-t-elle prendre ses responsabilités et évincer de ses rangs cette Hassan obscène financée par nos impôts ?
S'il est salutaire que 51 députés demandent la levée de son immunité parlementaire, les procédures sont tellement lentes que Rima « X » a déjà posté 26 vidéos virales (sans vaccin existant) avant même que le premier papier ne soit tamponné.
Cette manière de mener sa barque idéologique, cheveux au vent, petit sourire en coin, cache une véritable stratégie de polarisation qui défigure le présent et dévisage déjà l'avenir. Rima Hassan ne se contente pas de scroller pour passer le temps. Elle calomnie, ment, utilise de fausses vidéos, met des cibles dans le dos des concitoyens qu'elle est censée défendre.
Elle exacerbe les fractures sociales, radicalise les jeunes esprits en quête de sens et, ironie suprême, alimente l'extrême droite qu'elle prétend combattre. Dans son monde binaire, il n'y a pas de place pour la nuance, pour la réflexion, et encore moins pour la réparation de notre pays ou la construction de la paix. Juste des likes, des retweets, et des hashtags humiliants et déshumanisants.
Danger culturel, social, existentiel
Nos institutions doivent affronter ces nouveaux dangers, non seulement sur le front, mais aussi face à ceux qui se cachent derrière les stories, les réels, et les tweets assassins.
Rima Hassan est le symptôme d'une époque où la haine se monétise, où la réalité est une option, et où les algorithmes dictent l'agenda politique. Elle instrumentalise les émotions des gens, réécrit l'Histoire à sa manière, et place des cibles sur le dos de ceux qui osent penser autrement.
Le danger qu'elle représente est culturel, social, existentiel. En faisant de l'humanisme le cheval de Troie de la haine, en réduisant la politique à des slogans populistes, elle menace non seulement la paix, mais aussi la mémoire – toutes les mémoires – de ceux qui ont souffert en Europe, en Israël, en Afrique comme dans les territoires palestiniens.
Car au fond, la méthode d'Hassan est comme celle du Hamas : utiliser le principe fondamental du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes pour mieux instrumentaliser les peuples. Désormais, la vraie question est de savoir combien de temps la France et l'Europe vont laisser prospérer cette terreur victimocratique et cette influenceuse de haine.
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