MassaliaLive.com

[pbb35]

Pareil!

[gigi]

Biden a au moins l'excuse d'être sénile
alors que l'autre...

JO is back !

[Kim Nielsen]

Information

Le groupe présidé par Jordan Bardella au Parlement européen torpille la « normalisation » du RN

Le président du Rassemblement national prend la tête du groupe « Patriotes pour l’Europe » imaginé par Viktor Orban. On y trouve l’extrême droite la plus rance, et une russophilie assumée.


POLITIQUE - Un lot de consolation. À défaut d’avoir obtenu Matignon à l’issue d’élections législatives décevantes pour le RN (en dépit d’une réelle progression à l’Assemblée nationale), Jordan Bardella a été nommé ce lundi 8 juillet à la tête du groupe « Patriotes pour l’Europe », imaginé par le Premier ministre hongrois Viktor Orban, partenaire du Rassemblement national à l’international.

Ce rapprochement, que le parti lepéniste a volontairement passé sous silence lors de la campagne des législatives pour ne pas réactiver l’embarrassant procès en russophilie, est le fruit des larges résultats obtenus par le RN le 9 juin, devenant la plus importante délégation du Parlement européen. Avec 30 eurodéputés, la formation lepéniste domine largement ce groupe nationaliste, qui compte en son sein des formations et des personnages qui sont (très) loin de la dédiabolisation vendue par le RN dans l’hexagone.

Nostalgie de Mussolini et « lobby gay »

Prenons en exemple le général italien Roberto Vannacci, qui portait les couleurs de la Lega aux européennes, et qui a été désigné vice-président des « Patriotes pour l’Europe » aux côtés de Jordan Bardella. Friand des allusions à Mussolini, l’intéressé avait fait parler de lui après la publication d’un pamphlet homophobe et xénophobe. Le site spécialisé dans les enjeux européens Le Grand Continent, avait compilé dix phrases choc de Roberto Vannacci durant la campagne des européennes.

Parmi elles, on citera ceci : « Chers homosexuels, vous n’êtes pas normaux. Il faut s’en remettre ! La normalité, c’est l’hétérosexualité. Mais si tout vous semble normal, c’est à cause des intrigues du lobby gay international qui a banni des termes qui, il y a quelques années encore, figuraient dans nos dictionnaires : pédéraste, folle, inverti, tapette, emmanché, fiotte, tafiole, lopette, tarlouze, sodomite — qui sont aujourd’hui susceptibles de vous faire passer devant un tribunal ». Ou alors : « Je pense que l’avortement une nécessité malheureuse à laquelle les femmes sont obligées de recourir. Je ne crois pas que ce soit un droit. Je suis contre ». Ainsi parle le vice-président du groupe présidé par Jordan Bardella.

Russophilie et « famille traditionnelle »

Au-delà de cet allié italien, le groupe des « Patriotes pour l’Europe » a une forte coloration pro-russe, que ce soit à travers le FPÖ autrichien ou au regard de l’activité diplomatique de l’architecte du groupe : Viktor Orban. Détail troublant, ce mariage intervient au moment où le Premier ministre hongrois a provoqué un tollé en allant rendre visite à Vladimir Poutine, au détriment de la solidarité européenne exprimée à l’égard de l’Ukraine. Un déplacement réalisé au nom de la « paix » qui n’a pas empêché Moscou de bombarder un hôpital pour enfants dans les heures qui ont suivi.

La présidence par Jordan Bardella de ce groupe ouvertement russophile interroge, tant le patron du RN n’a eu de cesse de tenter de se défaire de cette image durant la campagne, allant jusqu’à faire disparaître le livret « Défense » du programme de Marine Le Pen (lequel proposait une « alliance stratégique » avec Moscou) du site du RN.

Avec l’apport du contingent du parti lepéniste, le groupe des « Patriotes pour l’Europe » devient le troisième groupe du Parlement européen. Pour le Premier ministre hongrois, l’objectif de ce groupe est de se positionner contre le soutien militaire à l’Ukraine, contre « l’immigration illégale » et pour la « famille traditionnelle ». Voilà qui détonne avec le ton policé employé par le RN en France. Et qui en dit long sur ses réelles aspirations.

Huffpost
https://www.huffingtonpost.fr/politique ... 36637.html

[superolive]

Kim Nielsen, hé ben ...

J'imagine que les électeurs du RN ne s'intéressent pas à ce genre d'info... ni les médias français d'ailleurs (je parle des chaines TV généralistes).

Cà va passer crème comme on dit.

[dxd92]

Quelle surprise, j'en tombe de ma chaise

[IceCold]

Mais du coup, est-on dans la division lorsqu'on souhaite aux défenseurs du Kremlin la même destinée que celle d'Œdipe ?

[pretender]

Je ne comprendrais si ces gens sont des natios français ou russes ? Car impossible d'être l'un et l'autre. En plus, on a la réponse à cette question vu ce qu'ils ont permis comme soutien.

Aucun journaliste pour leur pointer cette contradiction dans ce qu'ils défendent, je trouve ça sidérant.

[embarras]

Non mais le NFP et le RN c'est exactement la même chose. On ne veut pas d'extrêmes au pouvoir

[dxd92]

Sûrement Mélenchon et le Venezuela dans cette grossière manipulation

[Kim Nielsen]

Information

La justice ouvre une enquête sur le financement de la campagne présidentielle 2022 de Marine Le Pen

Le parquet de Paris a ouvert, le 2 juillet, une information judiciaire des chefs de prêt d’une personne morale à un candidat en campagne électorale, acceptation par un candidat en campagne de prêt d’une personne morale, détournement de biens par des personnes exerçant une fonction publique, escroquerie commise au préjudice d’une personne publique, faux et usage de faux.

Mediapart

[jarlandine]

Pourtant, tous les comptes de campagne ont été scrutés, validés et remboursés, non ?

[Kim Nielsen]

'tain, mais quelle famille !

Information

Le proxénète écroué est le parrain de Marine Le Pen

Arrêté le 4 avril à Paris,Henri Botey, l'une des figures historiques du quartier Pigalle, est aussi le parrain de Marine Le Pen, la présidente du FN...

L'article complet :
https://www.leparisien.fr/faits-divers/ ... 407004.php

[dxd92]

Mais comme pour Trump, ses électeurs lobotomisés n'en n'ont cure.

[Dragan]

Information

Benoît Payan, un maire de Marseille très actif à Paris dans les tractations à gauche



L’édile de la deuxième ville de France plaide pour la nomination d’un premier ministre socialiste et non issu de La France insoumise. S’il dément tout intérêt pour le poste, il compte imposer au national sa vision d’une union de la gauche et son souhait d’une réforme institutionnelle.

« Je n’ai pas été assez clair ? » Quelques minutes après son passage dans la matinale de Franceinfo, mardi 9 juillet, Benoît Payan joue la surprise. Interrogé à l’antenne pour savoir s’il était candidat au poste de premier ministre, le maire (divers gauche) de Marseille s’est lancé dans une de ces réponses lyriques dont il a le goût : « Je suis maire de la plus belle ville de France et il n’y a qu’elle qui compte. Réparer ma ville, c’est la plus belle des missions. »Benoît Payan l’assure : il fallait comprendre qu’il dément tout intérêt personnel pour Matignon. Sa soudaine omniprésence dans les médias nationaux laisse pourtant planer un doute sur ses réelles ambitions. Une tribune dans Libération à la veille du second tour des législatives, une interview fleuve dans L’Express publié le dimanche 7 juillet, des passages sur LCI et BFM-TV après Francinfo, mardi 9 juillet… Jamais le maire de Marseille n’a autant donné son avis sur les enjeux du pays.

Elu en décembre 2020 en remplacement de l’écologiste Michèle Rubirola, l’édile de la deuxième ville de France s’était tenu à distance des batailles de 2022, que ce soit la présidentielle ou les législatives. Cette fois, l’ancien membre du Parti socialiste, 46 ans, qui se targue de ne répondre « à aucune logique partidaire », se maintient au cœur de la mêlée. Dès l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, le 9 juin, il a rallié Paris pour participer aux négociations qui ont donné naissance au Nouveau Front populaire. Et a pesé de tout son poids dans les investitures pour les législatives concernant sa ville et les Bouches-du-Rhône.

Lundi 8 juillet, au lendemain du second tour, il a aussi pris le train pour la capitale, participant en fin de journée, comme d’autres grands élus locaux, au bureau national de son ancien parti. « Mon rôle est de faire en sorte que le Nouveau Front populaire présente un premier ministre et un gouvernement dans les jours qui viennent au président de la République et que celui-ci l’avalise », déclare-t-il. Avant d’ajouter, en ciblant le camp Macron et la droite : « Je vois que ceux qui ont perdu l’élection tentent de s’allier pour prendre le pouvoir. Il faut clarifier cela. »

Nécessité d’une réforme institutionnelle

Quelques éléments peuvent alimenter l’hypothèse de voir Benoît Payan postuler à Matignon. Les bons rapports qu’il a tissés avec Emmanuel Macron depuis le printemps 2021 autour du lancement du plan « Marseille en grand ». Mais aussi sa proximité avec Gabriel Attal. Un premier ministre qu’il a côtoyé au ministère de la santé lorsque ce dernier était au cabinet de Marisol Touraine et, lui, au service de la secrétaire d’Etat Marie-Arlette Carlotti. Il peut également faire valoir l’expérience du Printemps marseillais, qui, sans les « insoumis », pilote Marseille depuis 2020 et donne l’exemple d’une large coalition de gauche, mêlant entre autres socialistes, communistes, écologistes et mouvements citoyens.

Reste que le portrait-robot qu’il dresse de son premier ministre favori correspond plus à Olivier Faure, dont il est resté proche, qu’à lui-même. « Le chef du gouvernement devra être un socialiste parce qu’il faut que le centre d’équilibre du Nouveau Front populaire soit au cœur de la gauche, martèle-t-il. Et moi, je ne suis plus au Parti socialiste et je n’y reviendrai pas de sitôt. » Il « n’y a aucune raison » que le futur locataire de Matignon « soit un “insoumis” plus qu’un autre », a-t-il insisté sur Franceinfo.

Au-delà de la question de Matignon, Benoît Payan compte aussi porter à Paris son idée de la nécessité d’une réforme institutionnelle. « Je souhaite convaincre qu’il nous faut une nouvelle République. La Ve [République] est à bout de souffle, contreproductive. C’est un carburant pour l’extrême droite qui nous mène dans une impasse », assure le maire de Marseille, qui plaide depuis quelques mois pour un référendum constitutionnel. « La seule solution pour nous sortir de cette situation », estime-t-il.

https://www.lemonde.fr/politique/articl ... ce=twitter

[Dragan]

Information

Le groupe présidé par Jordan Bardella au Parlement européen torpille la « normalisation » du RN

Le président du Rassemblement national prend la tête du groupe « Patriotes pour l’Europe » imaginé par Viktor Orban. On y trouve l’extrême droite la plus rance, et une russophilie assumée.

POLITIQUE - Un lot de consolation. À défaut d’avoir obtenu Matignon à l’issue d’élections législatives décevantes pour le RN (en dépit d’une réelle progression à l’Assemblée nationale), Jordan Bardella a été nommé ce lundi 8 juillet à la tête du groupe « Patriotes pour l’Europe », imaginé par le Premier ministre hongrois Viktor Orban, partenaire du Rassemblement national à l’international.

Ce rapprochement, que le parti lepéniste a volontairement passé sous silence lors de la campagne des législatives pour ne pas réactiver l’embarrassant procès en russophilie, est le fruit des larges résultats obtenus par le RN le 9 juin, devenant la plus importante délégation du Parlement européen. Avec 30 eurodéputés, la formation lepéniste domine largement ce groupe nationaliste, qui compte en son sein des formations et des personnages qui sont (très) loin de la dédiabolisation vendue par le RN dans l’hexagone.

Nostalgie de Mussolini et « lobby gay »
Prenons en exemple le général italien Roberto Vannacci, qui portait les couleurs de la Lega aux européennes, et qui a été désigné vice-président des « Patriotes pour l’Europe » aux côtés de Jordan Bardella. Friand des allusions à Mussolini, l’intéressé avait fait parler de lui après la publication d’un pamphlet homophobe et xénophobe. Le site spécialisé dans les enjeux européens Le Grand Continent, avait compilé dix phrases choc de Roberto Vannacci durant la campagne des européennes.

Parmi elles, on citera ceci : « Chers homosexuels, vous n’êtes pas normaux. Il faut s’en remettre ! La normalité, c’est l’hétérosexualité. Mais si tout vous semble normal, c’est à cause des intrigues du lobby gay international qui a banni des termes qui, il y a quelques années encore, figuraient dans nos dictionnaires : pédéraste, folle, inverti, tapette, emmanché, fiotte, tafiole, lopette, tarlouze, sodomite — qui sont aujourd’hui susceptibles de vous faire passer devant un tribunal ». Ou alors : « Je pense que l’avortement une nécessité malheureuse à laquelle les femmes sont obligées de recourir. Je ne crois pas que ce soit un droit. Je suis contre ». Ainsi parle le vice-président du groupe présidé par Jordan Bardella.

Russophilie et « famille traditionnelle »
Au-delà de cet allié italien, le groupe des « Patriotes pour l’Europe » a une forte coloration pro-russe, que ce soit à travers le FPÖ autrichien ou au regard de l’activité diplomatique de l’architecte du groupe : Viktor Orban. Détail troublant, ce mariage intervient au moment où le Premier ministre hongrois a provoqué un tollé en allant rendre visite à Vladimir Poutine, au détriment de la solidarité européenne exprimée à l’égard de l’Ukraine. Un déplacement réalisé au nom de la « paix » qui n’a pas empêché Moscou de bombarder un hôpital pour enfants dans les heures qui ont suivi.

La présidence par Jordan Bardella de ce groupe ouvertement russophile interroge, tant le patron du RN n’a eu de cesse de tenter de se défaire de cette image durant la campagne, allant jusqu’à faire disparaître le livret « Défense » du programme de Marine Le Pen (lequel proposait une « alliance stratégique » avec Moscou) du site du RN.

Avec l’apport du contingent du parti lepéniste, le groupe des « Patriotes pour l’Europe » devient le troisième groupe du Parlement européen. Pour le Premier ministre hongrois, l’objectif de ce groupe est de se positionner contre le soutien militaire à l’Ukraine, contre « l’immigration illégale » et pour la « famille traditionnelle ». Voilà qui détonne avec le ton policé employé par le RN en France. Et qui en dit long sur ses réelles aspirations.

https://www.huffingtonpost.fr/politique ... 36637.html

[Dragan]

Portrait de Céline Hervieu dans le Parisien



https://www.leparisien.fr/elections/leg ... al%20media

[oukimaya]

Elle a mon vote

[IceCold]

Blague à part, quand on voit les teubs qui votent Bardella, je me dis que si ils avaient envoyé cette nana sur Tiktik à la bataille, le NFP l'aurait peut-être emporté au premier tour.

[aristote2]

Heureusement que c'est une blague...

[Dragan]