MassaliaLive.com

[Dragan]

oukimaya, regarde la vidéo et tu verras qu'elle est très intéressante et objective sur la situation. Même si tu n'aimes pas Cohen et que tu n'es pas de gauche

Sinon la chef des députés LFI à l'Assemblée Mathilde Panot en a fait des belles ce matin sur RMC, dont ce grand moment très difficile d'être aussi bête, arrogante et inculte pour rester poli

[gigi]

Je n'ai même pas regardé la vidéo .

JE parle juste du personnage , le mec hautain , pédant , sur de lui , dans une ambiance service public à la botte de la gauche , ce gars me répugne au plus haut point.

Ça fait longtemps que le service public n’est plus à la botte de la gauche. Il y a 20 ans déjà le C dans l’Air d’un Calvi lançait toutes une clique d’éditorialistes et d’experts ouvertement à droite, récupérés depuis par les BFM et LCI.

Après c’est sûr que le service public n’est pas non plus à la botte de l’extrême droite même si on notera que c’est sur France 2 que Zemmour a été lancé en lui permettant pendant des années de déverser sympathiquement ses thèses, à l’époque où le groupe Canal était plutôt à gauche
Et Cohen n’est jamais le dernier à appuyer là où ça fait mal à gauche. Encore faut-il l’écouter avant de le juger au faciès.

[Dragan]

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«Peuple de trop», élites qui «sodomisent leurs enfants», obsessions antijuives… Cette candidate RN qui multiplie les propos antisémites et complotistes sur les réseaux

Agnès Pageard, qui représente le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella à Paris depuis 2017, multiplie sur les réseaux les propos complotistes, xénophobes et en référence à des personnalités de confession juive.

Agnès Pageard aime la littérature. Enfin, une certaine littérature. Celle qui était déjà candidate de la 12e circonscription de Paris pour le Front national en 2017, puis du Rassemblement national (RN) en 2022, et désormais de la 10e circonscription de la capitale pour le parti de Marine Le Pen (à cheval sur les XIIIe et XIVe arrondissement), ne déteste pas donner quelques conseils de lecture. «Relisez Coston et Ratier», enjoint-elle sur X en 2021, en citant un tweet d’un journaliste proche de l’extrême droite faisant état de la parenté entre Sibyle Veil, patronne de Radio France, «nièce de Jean Veil, lui-même fils de Simone et ami d’enfance d’O[livier] Duhamel, lui-même beau-père des enfants de Bernard Kouchner». Le point commun entre toutes ces personnalités ? Devinez…

Henry Coston, que notre candidate RN conseille de relire, a voué sa vie à la traque des Juifs, depuis ses premiers écrits, dans les années 30, dans la Libre Parole, le journal antisémite fondé par Edouard Drumont, jusqu’à sa mort en 2001, en passant par sa participation active à la collaboration sous la Seconde Guerre mondiale. «Ratier», de son prénom Emmanuel (1957-2015), l’autre conseil de lecture de notre candidate RN, est considéré comme l’héritier d’Henry Coston dont il partageait les obsessions antijuives, proche d’Alain Soral. Il est aussi le fondateur du journal conspirationniste Faits et Documents. Plus jeune que son maître Coston, il ne communiait pas moins dans la nostalgie d’une certaine époque. Sur une photo des années 80, on le voit poser fièrement avec un portrait de Philippe Pétain, entouré de l’ensemble de l’équipe de l’hebdomadaire d’extrême droite Minute.

«Une des militantes les plus actives» à Paris

Agnès Pageard ne s’en tient pas là. Commentant la soirée organisée par Bernard-Henri Lévy contre l’antisémitisme au début du mois de juin dernier, la candidate RN écrit : «BHL et son guignol’s band.» Une référence transparente à l’un des romans de Louis-Ferdinand Céline, écrit en 1944. Connoté. Celle qui est décrite par un cadre du RN parisien comme «l’une des militantes les plus actives», qui «est là à toutes les distributions de tracts» puise dans ces lectures une certaine vision du monde.

Janvier 2022, un message intitulé «coup de gueule» : «On nous bassine avec Momo qui ne veut pas livrer de kebab casher. Mais que nos “elites” sodomisent leurs propres enfants c’est beaucoup plus grave. Momo n’a pas de pouvoir, les Lang, Attali, Finkelkraut [sic], Duhamel, Kouchner, Fabius, Guigou, Cohn Bendit, BHL… oui.» Le point commun entre toutes ces personnalités ? Devinez encore. En tout cas, ce n’est pas très gentil pour Alain Finkielkraut, le philosophe qui répète en ce moment à qui veut l’entendre qu’entre le Nouveau Front populaire et le RN, il choisirait sans hésiter le RN qui selon lui lutte davantage que la gauche contre l’antisémitisme. D’ailleurs : un autre message, datant de 2020 : «Pour que les peuples se foutent sur la gueule au lieu d’aller chercher nos Bill Gates Rotschild [sic], Soros, BHL, Attali… qui nous ruinent, nous mettent en esclavage et doivent bien rigoler en ce moment.» Besoin de sous-titres ? Un autre commentaire, visant (encore une fois) Daniel Cohn-Bendit, qui reprochait à un élu RN d’avoir estimé que lui, juif, était «de trop» : «C’est qui le peuple de trop, celui qui squatte les plateaux télé ?»

«QUI les fait entrer en France depuis 40 ans ?»

Continuons, puisqu’apparemment il faut déployer des trésors d’énergie pour convaincre que l’antisémitisme demeure un peu plus que «résiduel» à l’extrême droite. Agnès Pageard est une fan de la fameuse question «Qui ?», abondamment utilisée par les antisémites pour questionner la main des juifs dans à peu près tout ce qui se fait de pire sur terre. Commentant le propos d’un député RN mettant en cause l’immigration, coupable selon lui des révoltes urbaines de 2023, Pageard demande : «Mais Qui les a fait entrer ?», avec une majuscule que l’on retrouve dans cette autre question, datant de 2022 : «Mais QUI les fait entrer en France depuis 40 ans ?» Une dernière ? Quand l’eurodéputée LR Nadine Morano écrit, en novembre 2023 : «Israël est VICTIME du pire massacre après la Shoah. Les juifs sont menacés en France», notre candidate RN se demande : «Mais qui organise cette invasion depuis 50 ans. On ne monte pas au cocotier… comme dirait JMLP [Jean-Marie Le Pen, ndlr]».

Une légère obsession, que l’on retrouve dans ce commentaire, datant de 2022 : «L’abattage rituel n’est pas que halal.» Le contexte ? Une vidéo d’Eric Zemmour, lui-même juif, se prononçant contre l’interdiction de l’abattage rituel. Elle n’est pas la seule, au RN, à s’être émue de la position du polémiste d’extrême droite. La conseillère économique du groupe frontiste à l’Assemblée, Sophie Dumont, proche de Renaud Labaye et de Jean-Philippe Tanguy, deux poids lourds du RN, et candidate en Côte-d’Or, a également sa théorie sur l’opposition de Zemmour et de sa compagne Sarah Knafo, aujourd’hui eurodéputée Reconquête, à l’interdiction de l’abattage rituel. «Sarah Knafo vient de faire le petit geste qui trahit l’origine des fonds qui alimentent Reconquête», écrit Dumont, en mai 2024. Un post qu’elle a supprimé sitôt reçu le texto de Libé.

«L’avortement tue beaucoup plus que le Covid»

Cela ne suffit pas ? Allez, pêle-mêle : Agnès Pageard partage un article de 2020, intitulé «Liberté pour Hervé Ryssen !», l’un des plus têtus négationnistes français, condamné à de la prison ferme pour antisémitisme, assorti du commentaire : «En plein procès Charlie. Feu la liberté d’expression. Je suis pour l’abolition des lois Pleven, Gayssot… [qui répriment les propos racistes et négationnistes]» Autre supplique de notre candidate RN : «Abolition des lois Pleven, Gayssot… qui limitent la liberté d’expression et hop plus de condamnations. Zemmour libre de parler (il l’est déjà lui) Ryssen sort de prison Dieudonné refait des spectacles… vive la liberté.» On se demande bien pour quelle raison, dans l’esprit de notre candidate, Zemmour, pourtant multi condamné pour ses propos racistes, aurait le droit de parler et pas Ryssen et Dieudonné…

Pour terminer, il ne faudrait pas oublier qu’Agnès Pageard est une opposante à l’interruption volontaire de grossesse, ainsi qu’une covido-sceptique convaincue. Ce qui donne, par exemple, cet aphorisme de 2020 : «L’avortement tue beaucoup plus que le Covid» ou : «Le Covid n’est pas une maladie grave» ou encore «l’enfant avorté n’est pas ton body [ton corps, ndlr]. Y a-t-il un autre argument pour les pro IVG que ce mensonge ?» Candidate depuis 2017, Agnès Pageard est l’une des militantes les plus actives du RN à Paris. Et déjà épinglée par Libé, en 2022. Contactée mercredi 19 juin, la fédération RN de Paris n’a pas toujours pas répondu à nos sollicitations, tout comme Agnès Pageard, contactée ce vendredi 21 juin.

https://www.liberation.fr/politique/ele ... IYG44TPMY/

[Dragan]

[gigi]

[Betsamee]

Ce qui est bien c'est que les juifs ont le choix entre l'antisemitisme residuel, ontologique ou opportuniste, je comprends pas de quoi ils se plaignent.

[Betsamee]

oukimaya, regarde la vidéo et tu verras qu'elle est très intéressante et objective sur la situation. Même si tu n'aimes pas Cohen et que tu n'es pas de gauche

Sinon la chef des députés LFI à l'Assemblée Mathilde Panot en a fait des belles ce matin sur RMC, dont ce grand moment très difficile d'être aussi bête, arrogante et inculte pour rester poli

Dans le meme interview lunaire, ce thon d'ordure menagere est incapable de condamner un candidat LFI qui a appele Glucksman "le sioniste" pendant la campagne.

Ces gens sont des abrutis mais ils sont fous dangereux, je vous invite a voir ce que cette raclure de chiottes de Caron a ete capable de faire au sujet de la gamine juive violee.

Ces gens sont malades d'antisemitisme, si ca a commence pour certains par opportunisme, ca abclairement tourne a l'obsession maladive.

A quel moment quand 92% des juifs qualifient ton parti d'antisemite tu te remets JAMAIS en question?

[Betsamee]

Tout aussi choquant.

[Dragan]

[ruby]

Vous en avez marre d’entendre parler d’antisemitisme dans cette campagne ?
Nous nous en avons assez d’en être les victimes, et nos enfants encore plus !

[Dragan]

Ce qui est bien c'est que les juifs ont le choix entre l'antisemitisme residuel, ontologique ou opportuniste, je comprends pas de quoi ils se plaignent.

Non selon cette tribune parue dans le Monde ce matin, l'antisémitisme LFI est un antisémtisme contextuel. L'antismétisme d'extrême gauche est un antisémitisme light, donc ça passe C'est comme si en 40 t'avais été collabo, mais collabo light, contextuel. Ca passait quoi

Information

Arié Alimi et Vincent Lemire : « L’antisémitisme de gauche connaît une résurgence incontestable et il est instrumentalisé pour décrédibiliser le Nouveau Front populaire »

Il n’y a pas d’équivalence entre l’antisémitisme contextuel, populiste et électoraliste, utilisé par certains membres de La France insoumise, et l’antisémitisme fondateur, historique et ontologique du RN, affirment l’avocat et l’historien

La dissolution, décidée dimanche 9 juin par un Emmanuel Macron plus solitaire et vertical que jamais, a plongé le pays dans la sidération, avant de déclencher une mobilisation inattendue des forces de gauche pour tenter d’empêcher le pire. Le Nouveau Front populaire, son programme commun et ses candidatures uniques, sont le résultat inespéré de ce sursaut collectif. Pourtant, depuis son officialisation, un sujet empoisonne les débats et apparaît comme le principal point faible sur lequel ses adversaires ont prise : l’antisémitisme et la position française face à la situation en Israël et à Gaza.

Ce talon d’Achille du Nouveau Front populaire, s’il est instrumentalisé ad nauseam par ses détracteurs, ne peut pas être écarté d’un revers de main, car c’est un sujet essentiel et même existentiel pour une gauche précisément rassemblée aujourd’hui au nom de ses plus hautes valeurs.

En tant qu’historien spécialiste du conflit israélo-palestinien, en tant qu’avocat luttant contre les atteintes aux droits de l’homme, contre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme, en tant que citoyens ayant voté aux élections européennes pour la liste Parti socialiste-Place publique, nous voudrions poser ici quelques constats, rappels et principes afin que ce débat piégé cesse de parasiter une campagne électorale si brève et si décisive, et pour que d’autres enjeux puissent s’y épanouir.

Résurgence incontestable

Non, l’antisémitisme n’est pas « résiduel » en France, il explose. Le ministère de l’intérieur indique que le nombre d’actes antisémites est passé de 436 en 2022 à 1 676 en 2023, soit une multiplication par quatre. C’est après les massacres terroristes du 7 octobre [2023] et le début de la riposte israélienne à Gaza que ce déchaînement a été constaté, avec une moyenne de 500 actes antisémites par mois fin 2023, contre cinquante en moyenne lors des mois précédents, selon le Conseil représentatif des institutions juives de France. Clairement, le contexte tragique au Proche-Orient a donc été le carburant mortifère d’une haine antijuive débridée.

La gauche, aujourd’hui rassemblée pour contrer la menace xénophobe du Rassemblement national [RN], ne peut se détourner de ce combat prioritaire, il y va de la cohérence du Nouveau Front populaire et de sa justification même.

Non, il n’y a pas d’équivalence entre l’antisémitisme contextuel, populiste et électoraliste instrumentalisé par certains membres de La France insoumise, et l’antisémitisme fondateur, historique et ontologique du Rassemblement national, qui défend la préférence nationale, dénonce les ressortissants binationaux et attaque l’« anti-France » depuis toujours et avec constance. Le premier, nous devons le combattre pied à pied, programme à l’appui, sans baisser les yeux, en prenant les électeurs à témoin pour démontrer que l’antisémitisme est la négation même de nos valeurs communes. Le second, nous devons le battre, dans les urnes et dans l’urgence, pour éviter que la France ne renie son identité républicaine en renouant avec les pires pages de son histoire.

L’histoire, justement, nous rappelle quelques vérités dérangeantes : en janvier 2012, Marine Le Pen participait, tout sourire, au bal annuel organisé à Vienne par la « corporation pangermaniste », notoirement néonazie. On nous dira qu’elle n’avait pas encore finalisé son relooking, soit. En 2022, elle célébrait les 50 ans du Front national et ceux qui, en 1972, avaient su garder allumée la « flamme de la nation ».

Cette année-là, le vice-président du parti lepéniste était un ancien milicien chasseur de juifs pendant l’Occupation, son trésorier un ancien Waffen-SS et le bras droit de Jean-Marie Le Pen un négationniste assumé, éditeur du livre Six millions de morts, le sont-ils réellement ? Histoires nauséabondes mais anciennes ? Oui et non : ces dernières années, les prestataires des marchés de communication du RN se nommaient toujours Frédéric Chatillon et Axel Lousteau,anciens militants du Groupe Union Défense [dont la dissolution devait être « proposée » à Emmanuel Macron, a annoncé Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur, le mercredi 19 juin] et piliers des manifestations néofascistes et néonazies à Paris. C’est en cela que Serge Klarsfeld, figure de l’antinazisme, fait naufrage en appelant à voter RN plutôt que pour le Nouveau Front populaire : oublieux de l’histoire, il nourrit la grossière mais superficielle « dédiabolisation » du parti lepéniste.

La délicate équation historique face à laquelle on se trouve aujourd’hui peut finalement se résumer ainsi : la menace du RN est immédiate, concrète et brutale ; le Nouveau Front populaire est la seule alternative électoralement crédible pour éviter qu’un parti ouvertement xénophobe ne prenne le contrôle de nos institutions ; l’antisémitisme de gauche connaît une résurgence incontestable ; cet antisémitisme est instrumentalisé pour décrédibiliser le Nouveau Front populaire ; instrumentalisation qui renforce la menace du RN. Comment sortir de cette boucle mortifère et y a-t-il des précédents historiques dont on pourrait s’inspirer ?

Oui : en 1936, pour contrer la menace fasciste imminente, Léon Blum décide de s’allier avec le Parti communiste français, alors largement poreux à cet antisémitisme de gauche, et à son secrétaire général, Maurice Thorez, qui, quatre ans plus tard, traitera « Blum le bourgeois » de « répugnant reptile », « aux doigts longs et crochus ». On en frissonne, tant cet antisémitisme anticapitaliste, idéologiquement assumé et construit, est sans commune mesure avec les égarements antisémites actuellement perceptibles au sein de La France insoumise.

On en frissonne, mais peut-on pour autant regretter la victoire antifasciste et les conquêtes politiques et sociales de 1936 ? Peut-on même soupçonner Blum de naïveté, lui qui a souffert de toutes les formes d’antisémitisme et qui les a combattues toute sa vie ?

Engagements précis

Il faut au contraire se hisser à hauteur de sa lucidité pour résoudre l’équation qui nous est imposée. Par la concertation d’abord : parce que le Nouveau Front populaire est une coalition de forces diverses, la pédagogie qui l’inspire permet de faire progresser l’ensemble de ses partenaires et a abouti à des engagements précis : dans le contrat de législature qu’ils ont signé, les candidats du Nouveau Font populaire condamnent les « massacres terroristes du Hamas », appellent à la « libération des otages », soulignent que « la parole et les actes racistes, antisémites et islamophobes se propagent dans toute la société » et proposent un « plan interministériel pour prévenir et lutter contre l’antisémitisme en France, notamment à l’école ».

Par l’inspiration, ensuite, qui peut traverser les frontières. Et s’il faut évoquer ici les Israéliens et les Palestiniens, alors que ce soit non pas pour en importer le conflit, mais plutôt pour s’inspirer d’un précédent positif : en 2021, pour empêcher la prise de pouvoir par l’extrême droite en Israël, la gauche et le centre droit ont fait alliance, pour la première fois dans l’histoire du pays, avec le parti islamo-conservateur de Mansour Abbas, Palestinien de nationalité israélienne, avec lequel les désaccords étaient pourtant nombreux.

Ce jour-là, les partenaires de ce compromis historique ont protégé le pays d’un péril imminent : l’arrivée au pouvoir d’une extrême droite raciste, ethno-nationaliste et suprémaciste, qui depuis a réussi à s’emparer du gouvernement, précipitant son pays et la région tout entière dans l’abîme. L’histoire nous regarde. Elle peut aussi nous inspirer.

Arié Alimi est avocat, vice-président de la Ligue des droits de l’homme. Il vient de publier « Juif, français, de gauche… dans le désordre » (La Découverte, 144 p., 14 €) ;Vincent Lemire est professeur d’histoire à l’université Gustave-Eiffel, ancien directeur du Centre de recherche français à Jérusalem.Il a publié « Israël/Palestine. Anatomie d’un conflit » avec Thomas Snégaroff (Les Arènes, 136 p., 17 €)

https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html

[IceCold]

Ces gens sont des abrutis mais ils sont fous dangereux, je vous invite a voir ce que cette raclure de chiottes de Caron a ete capable de faire au sujet de la gamine juive violee.

Ces gens sont malades d'antisemitisme, si ca a commence pour certains par opportunisme, ca abclairement tourne a l'obsession maladive.

A quel moment quand 92% des juifs qualifient ton parti d'antisemite tu te remets JAMAIS en question?

Il a dit quoi Caron ?
Sinon, évidemment d'accord avec toi sur le fait que le parti ait un profond souci sur le point, et qu'ils ne le règlent pas par opportunisme.
Je demeure persuadé que la majorité des militants ne soient pas antisémites, au demeurant sont-ils coupables de se taire et de rester dans le rang.

[Kim Nielsen]

Information

Le parquet de Montargis annonce ce vendredi 21 juin dans un communiqué de presse s'être "saisi" après la diffusion de "propos discriminatoires" dans l'émission "Envoyé Spécial". Il précise que "l'une des personnes mises en cause" appartient au tribunal judiciaire de Montargis.

[320cds]

Ce qui est bien c'est que les juifs ont le choix entre l'antisemitisme residuel, ontologique ou opportuniste, je comprends pas de quoi ils se plaignent.

Z'etes jamais contents ..

[320cds]

On est quand même d'accord que nous allons avoir au pouvoir ou presque un parti ouvertement raciste et anti islam et on fait que parler de LFI et l'antisémitisme.
Ils sont trop forts au RN, Bolloré qui n'avance pourtant pas masqué.
Et le plus fort dans tout ça, c'est que pour ceux qui en doute, bien sûr que le RN est aussi antisémite.

[negrOM]

320cds, ils ont réussi à inverser les rôles c'est impressionnant

"Vérité alternative" c'est ça le nouveau concept a la mode ?

[gigi]

Le problème est que certains LFI font une hiérarchie aberrante. Ils estiment que le racisme et l’islamophobie touchent davantage au quotidien les communautés africaines et maghrébine. C’est pas faux puisqu’elles sont bien plus nombreuses que la communauté juive et qu’elle subit un racisme systémique, séparatiste, par la discrimination à l’embauche, aux stages, aux contrôles policiers, à la location selon les quartiers et dans les discours médiatiques mainstream qui n’en parlent pas assez voire légitime cette situation (dépeignants maghrébins et noirs comme les profiteurs du système social, les responsables de l’insécurité et comme les grands remplaçants de la tradition républicaine et judéo-chrétienne FR par leurs coutumes).

La communauté juive a vécu ça dans les années 30 en étant ouvertement accusée d’être responsable de tous les maux de l’Occident. Aujourd’hui ce sont des minorités d’islamistes, de néo-nazis, d’incultes ou d’opportunistes qui s’en prennent aux juifs. Mais quand ça se produit, c’est souvent très violent à l’instar des attentats et de faits divers insoutenables.

Donc parler d’antisémitisme résiduel, mettre en concurrence antisémitisme et racisme c’est catastrophique en donnant l’impression que l’un est moins grave que l’autre sous prétexte qu’un juif lambda ne rencontre pas de barrières au patronyme pour trouver un job, se fait rarement contrôlé au faciès par des flics, qu’on ne lui reproche pas dans les médias ses signes distinctifs religieux et coutumes communautaristes.

Reste que la plupart des médias et la majorité des politiques qui tapent très fort sur les musulmans et trient eux-mêmes les faits divers dans cette optique, nourrissent aussi indirectement l’antisémitisme avec des gars à gauche choqués par ce traitement. Beaucoup arrivent heureusement à l’exprimer proprement mais d’autres sombrent dans ce que décrit Bets, avec l’obsession de rabaisser les juifs dans cette concurrence aux discriminations.

C’est un antisémitisme purement politique quand il n’est pas géopolitique (d’où l’impact du conflit israélo-palestinien à gauche) tandis que l’extrême droite reste évidemment dans les thèses raciales et culturelles avec la sournoiserie de les mettre provisoirement sous le tapis concernant les juifs, en cherchant même à les récupérer le temps d’arriver au pouvoir et de s’en prendre très certainement à terme à toute les communautés sous prétexte de lutte contre le communautarisme.

[boodream]

C'est une vielle ficelle, le fameux "plutôt Hitler que le Front Populaire". On peut s'arranger avec tout le monde tant qu'on continue à sucer le MEDEF.

Maintenant, tout ça ne doit pas éluder l'évolution désastreuse de LFI, les purges internes, les dérapages cyniques et volontaires, l'idée que les 600 000 voix qui manquaient il faudrait aller les chercher en faisant du racolage identitaire crado etc.

[Lo Provençau]

C'est quand même dingue que malgré l'enjeu monumentale de ces élections, tout tourne autour du conflit qui ne concerne pas 95% de la population française, et même plus en fait.
Pour le coup, LFI est comptable de ça, mais les autres partis ne font pas mieux en faisant tout autant de récupération maintenant, au détriment du reste.

[gigi]

boodream, s’il y a un truc que je reprocherais pas particulièrement à LFI ce sont les purges internes. Tous les partis en font y compris les macronistes et quand il ne le font pas faute d’avoir un chef à poigne, ça finit de toute façon par imploser violemment comme le PS et LR…