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Re: Actu politico-politique

17 Juin 2024, 08:06

gigi, tu te trompes de cible. Sauf à ce que tu veuilles que "les extrêmes" prennent le pouvoir dans 3 semaines :wink:

Information
Perpignan, ce navire amiral du RN en route pour le naufrage

L'ENQUÊTE DU DIMANCHE. Quatre ans de gestion de sa seule collectivité de plus de 100 000 habitants conduisent à se demander si le RN est vraiment prêt à prendre les rênes du pays.

Le Rassemblement national ? Ce n'était pas sa famille de pensée, mais principe de réalité oblige, elle l'a rallié, dans la perspective des municipales de 2020. Ancienne directrice générale des services au Barcarès et à l'agglomération de Narbonne, ex-militante UMP, Marie Bach avait le profil. Louis Aliot partait favori pour emporter Perpignan, mais, il l'avouait lui-même, il manquait de cerveaux pour diriger la cité catalane. Comme beaucoup de fonctionnaires envisagent sans doute de le faire en ce moment, « Marie Bach a laissé de côté ses a priori, en postulant que le RN avait envie de rehausser son niveau », explique un proche.

Tenir Perpignan n'est pas une mince affaire. Un tiers des 121 000 habitants sont sous le seuil de pauvreté. Les communautés gitane et arabe se considèrent avec méfiance. L'hypercentre ne manque pas d'allure, mais il suffit de marcher quelques minutes pour entrer dans les quartiers incroyablement décatis de Saint-Jacques et Saint-Mathieu.

Tous les indicateurs sont au rouge... selon les chiffres donnés par la mairie elle-même

Marie Bach a accepté en connaissance de cause. Elle s'est retrouvée numéro deux sur la liste Aliot, sans l'avoir demandé. Avec 53 % des voix au second tour face au maire LR sortant, Jean-Marc Pujol, la victoire a été facile, mais la désillusion a été terrible.

Marie Bach n'a pas souhaité s'exprimer, mais Le Point a eu accès à sa lettre de démission, adressée à Louis Aliot le 26 octobre 2023. « J'ai souvent tenté de vous faire part de mon analyse et vous apporter mon expertise », lui écrit-elle.

« Mes différentes remarques portant sur l'organisation des services et la gestion financière de la ville, n'ont malheureusement pas été entendues », alors que « les dysfonctionnements se multiplient de jour en jour. » Initialement, l'adjointe cherchait une sortie sans tapage. Elle s'était portée candidate aux sénatoriales, avec le feu vert de Louis Aliot. Elle a découvert qu'il avait donné en secret consigne de voter contre elle, ce qui a précipité sa démission...

Louis Aliot ne s'intéresse pas du tout aux chiffres, parce qu'il se voit déjà ministre dans un gouvernement RN.Bruno Nougayrède, leader d'opposition

Elle quitte un navire qui tangue et s'enfonce. Ce n'est pas l'opposition qui le dit, mais les chiffres publiés par la mairie elle-même. Depuis l'élection de Louis Aliot, tous les indicateurs sont au rouge. Dans une ville dont la population stagne, les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 160 millions en 2019 à 190,5 millions en 2024. Les charges de personnel explosent, de 93,5 millions il y a quatre ans à 107 millions d'euros cette année ! Les banques se frottent les mains. À 6,5 millions annuels, les intérêts sur la dette payés par Perpignan ont augmenté de 28 %.

En gestion municipale, il existe deux ratios un peu plus techniques, surveillés par les spécialistes comme le lait sur le feu : l'autofinancement net et le délai de désendettement. Rien de bien compliqué. L'autofinancement correspond à ce qu'il reste à la ville quand elle a payé toutes ses dépenses incompressibles. À Perpignan, la cagnotte fond à vue d'oeil : 17,3 millions d'euros en 2020, 9,1 millions en 2024.

Quant au délai de désendettement, c'est le temps qu'il faudrait à une collectivité pour rembourser tous ses emprunts, si elle y consacrait l'intégralité de ses ressources disponibles. Lorsque le RN a pris la ville, la situation était saine, à 5,2 années. Compte tenu de la baisse des ressources et des emprunts récemment contractés, le délai passera à neuf ans l'an prochain. À douze ans, Bercy considère qu'il y a sortie de route.

Et le tout, alors que la pression fiscale a considérablement augmenté ! En quatre ans, les recettes des impôts locaux sont passées de 92,8 millions d'euros à 111 millions. La majorité municipale peut affirmer la tête haute qu'elle n'a pas augmenté les taux. C'est indéniable. Elle a profité des hausses de bases fiscales décidées par le gouvernement, comme toutes les collectivités.

Perpignan n'a plus d'adjoint aux finances

Depuis novembre 2023, Perpignan n'a donc plus d'adjoint aux finances. Louis Aliot a repris la délégation, en plus de ses fonctions de maire, de vice-président de l'agglomération, de vice-président du RN et de conseiller départemental. Il a répondu à nos questions sur les finances avec flegme, presque avec ennui.

La hausse de la masse salariale s'expliquerait, selon lui, par « l'attribution des titres restaurant à tous les agents et les augmentations décidées au niveau national pour tous les fonctionnaires, rien de plus ». Vérification faite, non. Ces mesures pèsent moins de la moitié des 13,5 millions de hausses constatées en quatre ans.

Quant à l'inflation des frais de fonctionnement, le maire l'attribue aux dépenses liées à la crise du Covid, à l'envolée des prix de l'énergie et à l'inflation. Là encore, l'explication est légère. Le train de vie de Besançon, qui a une population et un budget comparable à celui de Perpignan, a augmenté de 20 millions en quatre ans, pas de 30 millions.

Le maire dit avoir trouvé une ville avec des finances au cordeau, mais accusant de multiples retards d'investissement. Sur ce point, ses opposants lui donnent quitus. Jean-Marc Pujol est parti en laissant les caisses pleines, mais aussi des seaux, dans d'antiques bâtiments municipaux, pour les jours de pluie...

Un instantané budgétaire serait trompeur. Perpignan semble en santé correcte, bien meilleure, par exemple, que celle de Tourcoing. C'est l'évolution qui est inquiétante. Impossible de trouver une ville de cette taille qui ait dévissé aussi vite ces quatre dernières années. Confronté à ses propres chiffres, le directeur général des services, Philippe Mocellin, finit par en convenir. La trajectoire financière du début de mandat n'est pas tenable. « On travaille jour et nuit sur la question. »

Mais que s'est-il donc passé ? « C'est assez simple, résume Bruno Nougayrède, leader du groupe d'opposition divers droite Perpignan pour vous, par ailleurs patron du groupe d'édition Elidia-Le Rocher. Louis Aliot ne s'intéresse pas du tout aux chiffres, et pas tellement non plus à ce qu'il adviendra de Perpignan, parce qu'il se voit déjà ministre dans un gouvernement RN. »

Ceux qui pensent que le RN atteindra son seuil d'incompétence au gouvernement se trompent. Il l'a déjà atteint à Perpignan.Un ancien proche de Louis Aliot

Le grand méchant loup fasciste ne fait pas peur, à Perpignan. Personne ne décrit une mairie marchant à la baguette sous la férule d'un autocrate d'extrême droite. Bien au contraire, c'est le laxisme et la mansuétude salariale qui dominent. « Le cumul des dix plus hautes rémunérations de la mairie en 2019 était de 845 000 euros, énonce Bruno Nougayrède En 2023, on a dépassé le million d'euros... »

Le nombre d'agents titulaires est en légère baisse, mais le nombre de vacataires a fortement augmenté. La motivation semble en berne. Les deux derniers rapports sociaux uniques publiés (les RSU, un document obligatoire) montrent une envolée des arrêts de travail à la mairie : 60 000 jours de travail perdus en 2021, 76 000 en 2022.

Conformément à une tradition locale bien établie, Louis Aliot avait promis des emplois à la communauté gitane, pour obtenir ses voix. Installés dans le quartier Saint-Jacques, les 5 000 Gitans de Perpignan votent très peu, sauf aux municipales. Pragmatiques, ils vont chez le mieux-disant. De Paul Alduy à Louis Aliot en passant par Jean-Paul Alduy et Jean-Marc Pujol, tous les maires de Perpignan ont joué cette carte depuis 1959.

Un des leaders de la communauté, Alain Gimenez, dit « Nounours », personnage haut en couleur, a été recruté en octobre 2021 pour un an, comme médiateur... Au premier tour des municipales 2020, il soutenait le candidat Marcheur. Au second tour, il a rallié Louis Aliot. « Il assurait avoir des idées pour la ville, se justifie le maire. Je lui ai donné sa chance. »

Trois directeurs de cabinet successifs

Il a également donné leur chance à trois directeurs de cabinet successifs. Le premier, Stéphane Babey, est parti en août 2022. Il officie désormais comme mage spécialisé dans la « guidance médiumnique », sous le nom de Stéphane Ezra. L'équipe de Louis Aliot, d'une manière générale, a les idées larges dans le registre du paranormal.

Recrutée fin 2023, l'actuelle directrice de l'office municipal du tourisme officiait jusque-là comme shamane, spécialisée dans les « soins holistiques au tambour ». En mars 2023, le conseiller municipal RN Georges Puig a commencé une procession dans l'espoir de faire tomber la pluie. Il fallait bien tenter quelque chose contre la sécheresse qui sévit dans le département, a-t-il expliqué.

Le deuxième directeur de cabinet, Frédéric Bort, a tenu moins d'un an. Parti en juin 2023, il a été remplacé par Emmanuel Blanc, mari de la députée RN des Pyrénées-Orientales Sophie Blanc. Celle-ci, de son côté, a pris comme assistante parlementaire une certaine Carla Fabre, 21 ans, jusque-là étudiante en droit, mais surtout fille de Véronique Lopez, épouse Aliot.

C'est pour Véronique Lopez que Louis Aliot a quitté Marine Le Pen. Cette élégante blonde quinquagénaire officiait au palais des congrès local. Elle est désormais directrice de la communication de Perpignan. « Je crois comprendre qu'elle décide beaucoup », euphémise Bruno Nougayrède. En juin 2023, excédée, la conseillère municipale RN Charlotte Cailliez a claqué la porte. « Je me suis engagée pour Louis Aliot, le RN et Perpignan, pas pour Véronique Lopez », écrit-elle dans sa lettre de démission, rendue publique.

« Ceux qui pensent que le RN atteindra son seuil d'incompétence au gouvernement se trompent, ironise un ancien proche de Louis Aliot. Il l'a déjà atteint à Perpignan. » Et le même d'insister : « Le RN au pouvoir, ce n'est pas la Nuit des longs couteaux, mais la débandade financière et économique. Ils n'ont pas le niveau. Plus grave, ils ne veulent pas apprendre. Juste en profiter entre copains, après trop d'années dans l'opposition. »

Si on votait demain, Louis Aliot repasserait probablement.Jean-Pierre Bonnel

Professeur de lettres à la retraite et romancier, Jean-Pierre Bonnel commente la vie politique locale sur son « blogabonnel ». « Louis Aliot avait deux thèmes de campagne, la propreté et la sécurité », rappelle-t-il en déambulant dans les rues de Saint-Jacques, le quartier gitan. « On va dire qu'il a tenu ses engagements sur le centre. La ville continue quand même à se paupériser. Regardez-moi ces espaces vides ! Des immeubles détruits il y a trois ans, toujours pas de reconstruction. La panne de projet est flagrante. » Tendance gauche modérée, Jean-Pierre Bonnel est sans illusion : « Si on votait demain, Louis Aliot repasserait probablement. »

Bruno Nougayrède semble, lui, encore trop peu connu, et il ne voit aucune possibilité d'alternance dans son camp. Diagnostic partagé par Olivier Gandou, militant du mouvement local l'Alternative Endavant, auteur de Perpignan sous mandat RN, paru à L'Harmattan.

« La gauche est dispersée, aucune figure n'émerge chez nous, explique-t-il, attablé dans un café du centre. On a des problèmes de toxicomanie, de prostitution, de dépeuplement, les classes favorisées désertent vers la périphérie et on fait quoi ? Des processions pour faire tomber la pluie... » Le jeune homme repose sa bière et lâche, désabusé : « Vous imaginez, si Perpignan était l'avenir de la France ? »

Le Point

Re: Actu politico-politique

17 Juin 2024, 11:57

Re: Actu politico-politique

17 Juin 2024, 12:34

Kim Nielsen, j'allais le poster, ce serait pas mal si ce traître mercenaire était épinglé par la justice en pleine législatives.

gigi a écrit:La meuf se pointe sur Cnews en pensant qu’elle allait juste pouvoir défoncer le Front Populaire sur l’islamo-gauchisme et papatras !
Spoiler: montrer

pas pour défendre la macronie ou quoi (qu'ils aillent se pendre eux aussi), mais c'est quoi cette remarque ? Y'a des traces de ce genre de réflexions par Braun-Pivet ?

Re: Actu politico-politique

17 Juin 2024, 14:13

peezee, bah on parle de Cnews :lol:
Elle se fait poutrer sur le bilan économique de sa majorité et en perd son latin en s’attendant pas à ce que ce média se montre incisif sur autre chose que l’islamo-gauchisme et l’immigration :mrgreen:

Re: Actu politico-politique

17 Juin 2024, 14:45

Ça taille le fn de partout comme étant un danger pour la république et ça te sort une enquête sur Ciotti le 1er jour de campagne
Perso j ai toujours été admiratif de l indépendance de la justice en France :lol:

Re: Actu politico-politique

17 Juin 2024, 14:47

gigi, Ok donc c'est une généralité (tout à fait exacte) sur la Bolloré TV, pas une accusation en particulier sur YBP, qui n'est pas connue pour être d'une grande violence verbale ^^.

Et pourtant elle aurait eu le droit de se lâcher après ceci :

Je trouve dommage que Mélenchon n'ait pas été plus explicite pour que tlm comprenne bien son jeu de mot nauséabond, un "Pendant ce temps, très concentrée, Madame Braun-Pivet campe à Tel-Aviv" aurait quand même eu plus de gueule je trouve.

Et je parle ici d'un potentiel futur 1er Ministre de la France. :laporte:

Re: Actu politico-politique

17 Juin 2024, 15:01

Peezee, aucune chance qu'il le soit, même é cas de triomphe électoral du NFP je pense que c'est quand même assez clair. Il peut maintenir une ambiguïté, mais même lui n'y crois pas je pense.

Re: Actu politico-politique

17 Juin 2024, 15:06

On va le répeter pour lutter contre les fake news des journalistes et autres militants de l'ED alors, pour rappel in extenso de mémoire :
"Article 8 : Le Président de la République nomme le Premier ministre."

Donc même si lui le voulait ce choix ne lui appartient pas, ni même au groupe majoritaire d'ailleurs, ce que ne sera pas LFI puisqu'ils ont 100 circos de moins qu'en 2022, ils auront donc moins de députés mécaniquement.

Re: Actu politico-politique

17 Juin 2024, 15:08

Tout ça a des relents d'années 30 en Espagne par exemple.

J'en arrive à me poser la question où si la gauche passe, est-ce que toutes les autorités resteraient loyales envers le gouvernement, c'est inquiétant.

Re: Actu politico-politique

17 Juin 2024, 15:20

J'ajouterai pour vous faire un point "historique de la vie des institutions sous la Véme" 8)
Ce cas d'école, petit TP de Droit Constitutionnel, s'est déjà produit dans le passé lors des élections législatives de 1988.
Pour rappel à l'époque nous étions dans la configuration du septennat et comme les législatives n'étaient pas alignées la victoire de la majorité RPR/UDF à crée de facto et pour la première fois la fameuse situation de la "cohabitation". Ce scénario a beaucoup agité à l'époque car on savait que c'était possible mais la situation politique depuis 1962 fait qu'il ne s'était jamais produit !
Le texte de la Constitution a montré à cette occasion sa souplesse et son adaptabilité, certains éditorialistes et à Droite notamment plaidait pour la démission du PR dans un cas similaire, leur argument étant que la logique de la Véme voulue par De Gaulle était contraire à l'idée même de cohabitation.
2nd point : une fois les élections passées et la victoire, très importante en nombres de sièges de la Droite, plusieurs personnes, notamment au SG de l'Elysée (Bianco et/ou Védrine de mémoire) ont clairement dit à Mitterrand qu'il n'avait absolument aucune obligation de choisir Jacques CHIRAC comme PM (art.8 comme vu plus haut étant absolument clair à ce sujet), l'argument étant que le PR pouvait en tant que garant des Institutions choisir l'opposant le moins radical (Chirac en l’espèce) pour assurer une cohabitation la plus stable possible (le nom de Giscard avait circulé à l'époque).
François Mitterrand ne s'était pas rangé à l'avis de ses conseillers arguant que la situation politique lui imposait de choisir Chirac qui avait dirigé la coalition et l'avait menée à une nette victoire politique aux législatives de 1988. Bon son idée était aussi qu'on affronte mieux l'obstacle que de face et qu'il ne faut jamais ce choisir la solution la plus facile ! Mais cela c'était pcq il était courageux 8)

Re: Actu politico-politique

17 Juin 2024, 15:49

Dimeco63 a écrit:On va le répeter pour lutter contre les fake news des journalistes et autres militants de l'ED alors, pour rappel in extenso de mémoire :
"Article 8 : Le Président de la République nomme le Premier ministre."

ah non mais justement j'ai bien intégré ça ! Pour rappel le PR en question est celui qui vient de dissoudre l'A.N. au pire moment, je le crois tout à fait capable de nommer Melenchon pour continuer dans son délire paranoïaque nombriliste. :?

Re: Actu politico-politique

17 Juin 2024, 15:58

Je ne pense pas, car si sa pratique du pouvoir est erratique il ne semble pas du tout avoir le courage de se faire mal.
C'est qq'un qui aime se "simplifier la vie" si j'ose dire, il s'entoure de nuls pour que personne ne lui fasse d'ombre, il est aussi totalement non réceptif à la contradiction (voir ses échanges relatés par Le Monde au sujet de la dissolution, le PM et la Présidente de l'AN on tentés de le faire changer d'avis mais il s'en foutait en fait il leur a juste dit car c'est prévu par la Constitution, il n'y a eu aucun débats dans son esprit).
Je le vois donc difficilement s'adjoindre comme adversaire direct qq'un comme JLM avec qui il devrait trouver un modus vivendi pendant 2 longues années.

Re: Actu politico-politique

17 Juin 2024, 16:24

Tu connais la devise "diviser pour mieux régner" je suppose (bon, tu connais évidemment ^^).

Si c'est le LFIste qui est nommé, il voudra appliquer leur programme quoiqu'en pensent le président, l'opposition, les économistes même chevronnés, ou encore les marchés financiers. Cela va créer toutes sortes de tensions et de désordres (pendant que les taux de crédit partent au plafond, et ce dès 20h le 7 juillet hein, ce sera pire ensuite), car non seulement il n'aura pas la majorité absolue, mais en plus on voit bien que ce "Nouveau Front Populaire" tient à 1 fil, et qu'à la moindre dissension il partira en cacahuètes - comme ça a déjà failli se passer à peine qq heures après sa création. #-o

Là où le RN forment un bloc uni, y'a rien qui dépasse, ils ont compris qu'ils ne pourraient y arriver qu'en ne laissant rien transpirer des soucys internes (ils vont bien se rabibocher avec les Z's t'ikt), et si possible sans jamais rien dire et surtout pas parler de leur programme catastrophique lui aussi. Bloc qui de plus est déjà en train de mettre de l'eau dans son vin sur qq unes des réformes les plus coûteuses (retraites par ex.) car s'ils sont incompétents dans l'ensemble il y quand mm qq économistes chez eux qui sont loin d'être débiles.

Bref, pour moi selon la logique jupitérienne je placerais le Che du pauvre à la tête de l'A.N., ensuite j'irais me caler dans mon sofa avec un paquet de pop-corn et des packs de bière pour profiter du spectacle de l'anarchie qui en résultera. 8)

Re: Actu politico-politique

17 Juin 2024, 17:11

Évidemment que ce sera Mélenchon premier ministre en cas de succès de l'extrême gauche. N'importe quel sous-fifre de LFI n'osera pas aller à l'encontre du grand gourou (qui a quand même été capable d'évincer trois députés qui pesaient dans le parti). Les partis qui constituent l'union l'ont dit : ce sera le parti qui aura le plus de députés (sachant que LFI en a investi bien plus...), le fait qu'aucun nom ne soit clairement donné (Mélenchon est un repoussoir pour une partie des électeurs, y compris à gauche). Enfin, le vieux est capable de mettre le bordel et de crier à la dictature si c'est pas lui qu'on nomme.

Par contre, ce que j'aimerais savoir, c'est ce qui se passera si le RN est le premier parti mais si l'alliance des gauches a plus de députés (cf le précédent avec l'élection du président de la commission des finances), évidemment le tout sans majorité absolue.

Re: Actu politico-politique

17 Juin 2024, 18:06

John, évidemment que non. C'est ridicule et tellement grossier comme manipulation d'agiter cet épouvantail.
Pour info Autain et Ruffin qui sont dans le paquet des circos "attribuées" à LFI ont déjà dit que ce ne sera pas lui.

Re: Actu politico-politique

17 Juin 2024, 18:40

Donc ça ne sera pas lui mais on ne dit pas qui ce sera.
Un peu grosse la ficelle.

Re: Actu politico-politique

17 Juin 2024, 19:10

Un peu grosse de quoi ?
Même si 100% des élus LFI étaient élus triomphalement ils n'aurait pas la majorité absolue. Ils ne sont même pas majoritaire dans le NFP !

Re: Actu politico-politique

17 Juin 2024, 19:22

John a écrit:Évidemment que ce sera Mélenchon premier ministre en cas de succès de l'extrême gauche. N'importe quel sous-fifre de LFI n'osera pas aller à l'encontre du grand gourou (qui a quand même été capable d'évincer trois députés qui pesaient dans le parti). Les partis qui constituent l'union l'ont dit : ce sera le parti qui aura le plus de députés (sachant que LFI en a investi bien plus...), le fait qu'aucun nom ne soit clairement donné (Mélenchon est un repoussoir pour une partie des électeurs, y compris à gauche). Enfin, le vieux est capable de mettre le bordel et de crier à la dictature si c'est pas lui qu'on nomme.

Par contre, ce que j'aimerais savoir, c'est ce qui se passera si le RN est le premier parti mais si l'alliance des gauches a plus de députés (cf le précédent avec l'élection du président de la commission des finances), évidemment le tout sans majorité absolue.



Aucune chance que ce soit Mélenchon, et c'est tant mieux. D'autres ont bien plus à apporter.

Re: Actu politico-politique

17 Juin 2024, 19:29

Ah parce qu’on prime la compétence à LFII maintenant ? :D

Pourquoi alors le nom de l’individu n’a pas été donné ? Ah oui c’est vrai c’est dans l’hypothèse où le NPA par exemple serait majoritaire

Re: Actu politico-politique

17 Juin 2024, 19:35

John, parce qu'en fait ça n'est pas systématique d'annoncer le premier ministre éventuel.ils ont annoncé quel premier ministre à LR ? Et chez Renaissance ?

Ici tu as des poids lourds de l'alliance de gauche, dont des membres de LFI, qui ont dit que ce ne sera pas JLM le PM, qu'est ce qu'il te faut de plus ? On se doute que tu ne voteras pas pour eux de tout façon. :lol:
Modifié en dernier par Lo Provençau le 17 Juin 2024, 19:36, modifié 1 fois.
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