MassaliaLive.com

[Castor_Troy]

Lo Provençau, +1
Mais ça reste une

[peezee]

Lo Provençau, y'a besoin de ressortir ses actions, déclarations et autres tweets pour savoir s'il est "extrême" ou pas ? Sérieusement ??

Après, tout le monde n'a pas forcément la mm vision, définition de ce qui peut être qualifié d'extrême ou pas...

[Dragan]

peezee, tu finasses, il ne faut pas s'attarder sur quelques déclarations

[Dimeco63]

Disons que "l’extrémisme" est une notion un peu fourre-tout, il faudrait voir du point de vue des idées pour en juger le plus objectivement possible.
Melenchon est une tête de con c'est sa personnalité, il a aussi choisi ce RP depuis son départ du PS dans un but stratégique amha, est-ce à dire que si il avait conquis le pouvoir il aurait mis les intellectuels au Goulag, je ne pense pas

[Lo Provençau]

Non mais il est pas d'extrême gauche, c'est factuel. Suffit de lire son programme. Ou alors j'ai manqué le passage dans lequel il dit qu'il veut abolir le capitalisme et instaurer la dictature du prolétariat.

Ne pas qualifier le Hamas d'organisation terroriste ça n'en fait pas quelqu'un d'extrême gauche (ça l'en éloigne encore plus même, a mon avis, vu que le Hamas est tout sauf d'extrême gauche).

[boodream]

Lo Provençau, y'a besoin de ressortir ses actions, déclarations et autres tweets pour savoir s'il est "extrême" ou pas ? Sérieusement ??

Après, tout le monde n'a pas forcément la mm vision, définition de ce qui peut être qualifié d'extrême ou pas...

si on parle d'économie, il est très clair que LFI n'est pas d'extrême gauche.

[gigi]

Débat entre les 3 à venir avant le 1er tour selon le Parisien. Les 2 extrémistes et Attal.

Le problème c’est qu’Attal et les macronistes passent aussi pour des extrémistes avec l’ubérisation économique, le sociétal à marche forcée et surtout la manière méprisante de traiter les classes populaires et même au-delà (corps intermédiaires, opposition politique…)
Et c’était déjà vrai avec Hollande qui a complètement trahi l’électorat populaire (en créant d’ailleurs Macron) comme Sarko qui a délaissé le régalien et s’affichait imbuvable avec son comportement bling bling.

Donc c’est très compliqué d’expliquer aujourd’hui à une écrasante majorité de la population maltraitée par le macronisme, mix entre thatchérisme et wokisme, que c’est le seul rempart aux extrêmes ou pseudo extrêmes qui leur promettent un retour à des valeurs plus classiques de gauche ou de droite.

[tsi-na-pah]

Quand le centre (centre droit) se présente comme la seule voie raisonnable, tout ce qui n'y adhère pas est forcément de l'extrême. C'est la recomposition politique voulue par Macron.

[gigi]

tsi-na-pah, et c’est précisément une forme d’extrémisme et de mépris du débat politique que la majorité des gens ressentent violemment. Va leur dire ensuite que c’est Lepen et Mélenchon les dangers pour la démocratie…

Même quand les macronistes ont raison sur des dossiers et en montrent leur maîtrise, leur manière de chercher à humilier leur concurrent ne passe plus. Bardella avait perdu sur le fond le débat face à Attal mais l’a gagné sur la forme tant il incarnait le pauvre bougre écrasé par un manager macroniste. Attal a lui même écrasé sa propre candidate aux européennes en passant pour un chef de service toxique.

[Dimeco63]

Quand le centre (centre droit) se présente comme la seule voie raisonnable, tout ce qui n'y adhère pas est forcément de l'extrême. C'est la recomposition politique voulue par Macron.

Oui ben quand ton camp représente 15% des suffrages exprimés, il ne vaut mieux pas se définir comme le cercle de la raison. Leur chantage a fait long feu ça ne marche plus.

[Cecco]

C'est con mais indépendamment du fond, il y a aussi une question de perception : si les ministres macronistes n'étaient pas à 75% des parisiens formés dans les mêmes écoles, les gens n'auraient pas autant l'impression qu'ils sont déconnectés du monde réel.

Chirac a fait sa carrière juste sur cette image en allant tâter le cul des vaches à intervalles réguliers...

(En disant ça, je ne justifie pas les politiques macronistes. Je dis juste que la perception est aussi importante que la réalité en politique).

[gigi]

Cecco, alors que Chirac était un Parisien très cultivé mais le cachait littéralement (même des proches du RPR ont découvert tardivement sa science des arts premiers) avec le souci de ne surtout pas donner cette image d’élite méprisant le petit peuple (en opposition au centriste Giscard, déjà, qui incarnait la suffisance bien que venant d’Auvergne…)
Maintenant je pense qu’au-delà du côté élitiste parisien, c’est plutôt l’image du manager psychorigide qui passe plus.

Comme Eyraud à l’OM, les gars se sont fait passés pour de jeunes startuppers innovants et sympathiques alors qu’ils ont la rigidité des managers de grosses boites cherchant à bouffer sur la précarisation et les plans sociaux.

[gigi]

Quand le centre (centre droit) se présente comme la seule voie raisonnable, tout ce qui n'y adhère pas est forcément de l'extrême. C'est la recomposition politique voulue par Macron.

Oui ben quand ton camp représente 15% des suffrages exprimés, il ne vaut mieux pas se définir comme le cercle de la raison. Leur chantage a fait long feu ça ne marche plus.

D’autant que même le bloc qu’ils espéraient retrouver pour les prochaines législatives par une coalition avec les éléments centristes des Verts, du PS et de LR, ne représenterait même plus 30%…

Et quel serait cette fois la logique politique pour les socio-démocrates de rejoindre Attal alors que leurs camarades ont déjà été placardisés au sein d’une macronie menant une politique néo-libérale de plus en plus assumée ?
Certes les hollandistes s’en tapent un peu du social mais penser qu’une bonne partie de l’électorat du PS les suivrait encore en acceptant d’enfoncer le clou de l’ubérisation de leur quotidien juste parce que Mélenchon et Poutou ont des positions géopolitiques tendancieuses… Je pense pas que ça fonctionnerait ce coup-ci.

Ou alors il faut changer de République avec un vrai régime parlementaire permettant aux citoyens donc aux partis d’être mieux représentés (proportionnelle). Ça mettrait au clair la ligne commune à adopter dans des coalitions travaillées avant même qu’un gouvernement soit nommé.

D’aucuns craindraient une instabilité politique comme à l’époque de la 4ème Rép mais il y a des aménagements pouvant empêcher les dérives comme limiter la proportionnelle à un certain niveau ou encore placer des législatives partielles tous les 2-3 ans comme aux USA pour amortir la grogne.
De toute façon le bordel et les blocages sont déjà là avec la recomposition en 3 blocs qui rend difficile d’avoir une majorité absolue. Et quand un parti l’a, le grand chef décide de tout sans conséquence immédiate avec la réforme du quinquennat qui empêche toute respiration démocratique pendant son mandat. Cette forme d’autoritarisme, donc d’extrémisme ignorant la grogne sociale, fait monter au plafond les autres extrêmes qui en arrivent même à se crédibiliser comme alternative démocratique face à la dictature d’un manager au service du marché.

[gigi]

Merde

[boodream]

gigi, c'est merveilleux bordel

[Cecco]

Comme certains l'ont fait remarquer, Ciotti vient à son bureau sans PC, sans papier, sans stylo.
Il se met au travail avec des pigeons voyageurs en fait?

[jarlandine]

Pour tenir le siège, suffit de sandwichs et de bières

[Lo Provençau]

Comme certains l'ont fait remarquer, Ciotti vient à son bureau sans PC, sans papier, sans stylo.
Il se met au travail avec des pigeons voyageurs en fait?

Et le bureau totalement vide.

Avec la musique, on croit a une parodie mais non, c'est bien son compte.
Mais quelle folie

[Fantomas]

le monde

Information

Comment Eric Ciotti a orchestré avec Vincent Bolloré l’annonce de son ralliement au RN

Au lendemain des élections européennes, le milliardaire breton et le président exclu des Républicains ont imaginé de concert l’annonce de son accord avec le parti d’extrême droite en vue des législatives des 30 juin et 7 juillet.

Lundi 10 juin, juste au lendemain des élections européennes, Eric Ciotti a pris contact avec Jordan Bardella et Marine Le Pen. Il s’est aussi rendu au 51, boulevard de Montmorency, dans le 16^(e) arrondissement à Paris, pour rencontrer Vincent Bolloré. Le président du parti Les Républicains (LR) n’a encore rien dit dans son propre parti de sa [décision de faire alliance avec le Rassemblement national (RN)](https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/06/11/eric-ciotti-propose-une-alliance-des-republicains-avec-le-rassemblement-national-en-vue-des-legislatives-et-ouvre-une-crise-a-droite_6238762_823448.html), mais il est venu en imaginer l’annonce avec le grand patron, propriétaire notamment de CNews, *Paris Match*, Europe 1 et *Le Journal du dimanche*.

Cela fait longtemps, déjà, que Vincent Bolloré caresse l’idée d’une *« union des droites »,* comme il appelle cette potentielle alliance entre le RN et LR. A plusieurs reprises, il en a esquissé la possibilité devant des journalistes et des éditeurs, collaborateurs de son groupe. Devant quelques élus, aussi, qui viennent le visiter dans cet immeuble de trois étages sur le perron duquel flotte un drapeau breton et qui abrite sa holding familiale, La Compagnie de l’Odet*.* Eric Ciotti en fait partie.

Les deux hommes se connaissent depuis quelques années déjà. *« Nous sommes tous deux préoccupés par la préservation de l’identité française »,* reconnaissait en novembre 2021 devant *Le Monde* le très droitier président des Républicains en évoquant ses liens avec le milliardaire. Chaque été, depuis plusieurs années, Eric Ciotti, qui rêve de conquérir Nice et domine la puissante fédération LR des Alpes-Maritimes, rencontre en effet le patron breton dans le sud de la France, lorsque ce dernier vient passer les vacances dans sa maison de Saint-Tropez, dans le Var. Ils ont aussi pris l’habitude de déjeuner régulièrement ensemble, de retour à Paris.




Situation favorable
Déjà, c’est quelques heures après un tête-à-tête avec Vincent Bolloré, à l’hiver 2021, qu’Eric Ciotti avait annoncé publiquement qu’il voterait Eric Zemmour au cas où, lors de la présidentielle suivante, le patron de Reconquête !, se retrouverait au second tour face à Emmanuel Macron. Puis, sur CNews, il avait appelé *« les soutiens et potentiels électeurs d’Eric Zemmour »* à adhérer à LR afin de voter pour lui à la primaire de la droite où il était candidat… Las, Ciotti avait été battu au second tour de la primaire LR par Valérie Pécresse et, six mois plus tard, en avril 2022, Zemmour avait à peine dépassé les 7 % au premier tour de la présidentielle.

Cette fois, pourtant, la situation paraît bien plus favorable à leurs yeux. Le RN est arrivé franchement en tête de l’élection européenne, Les Républicains sont menacés de perdre plusieurs de leurs bastions et le rassemblement possible des gauches peut être un chiffon rouge pour les électeurs de droite. Une scission des Républicains est désormais possible, pensent-ils, et une bonne partie des cadres et des élus pourraient rejoindre le parti d’extrême droite. Vincent Bolloré l’espère depuis longtemps.

Jusqu’à l’orée des années 2000, on a cru le chef d’entreprise classiquement libéral, comme la plupart des patrons du CAC 40. Mais, depuis son arrivée dans les médias, le grand patron ne cache plus son engagement, en catholique fervent, dans la défense de *« l’Occident chrétien »*. Ce *« combat civilisationnel »*, dont il parle parfois à ses visiteurs, tous les présidents qu’il a fréquentés, depuis Jacques Chirac et jusqu’à Emmanuel Macron, qu’il méprise, l’ont perdu, pense-t-il. C’est désormais à lui de le mener.

En 2022, Vincent Bolloré a cru avoir trouvé en Eric Zemmour le bon candidat pour prendre la tête de sa croisade. Marine Le Pen ? *« Elle est de gauche »*, fustigeait-il. Mais, depuis l’échec de Reconquête !, il s’est résolu à faire avec le Rassemblement national dont il apprécie bien plus le nouveau président, Jordan Bardella. Au RN, pense-t-il, il revient désormais de mener le combat contre l’immigration et l’islam, le retour à l’ordre et à la sécurité. En chef d’entreprise, cependant, il préférerait bien mieux voir aux manettes de l’économie des ministres venus de la droite. Au fond, son idéal politique, ce serait une synthèse française de la première ministre italienne, Giorgia Meloni : anti-immigrés et réactionnaire, européenne et propatrons.




Pétition pour soutenir ce rassemblement
En quelques années, il a donc mis une partie de son groupe, qui s’étend des médias jusqu’à l’édition, au service de ce dessein politique. L’alliance entre Républicains et extrême droite ? Elle est déjà visible chaque jour sur les plateaux de CNews, où, régulièrement, Pascal Praud reçoit des figures LR et leur demande : *« Mais puisque vous êtes d’accord avec Jordan Bardella sur l’immigration, pourquoi ne pas travailler avec lui ? »*

Seulement, il le sait, les cadres du parti Républicain résistent. Jusqu’à Nicolas Sarkozy, qui siège au conseil de surveillance du groupe Lagardère, désormais à la main de Vincent Bolloré, et ne veut pas entendre parler d’une alliance avec Le Pen. Ils résistent, sauf Eric Ciotti. C’est donc le président des Républicains que Vincent Bolloré convie ce lundi. Cette fois, la situation est mûre. Dès le lendemain, le président de LR annonce, comme convenu entre eux, son ralliement au RN en vue des prochaines législatives.

Peut-être Eric Ciotti et Vincent Bolloré n’imaginaient-ils pas que les cadres des Républicains seraient si nombreux à s’insurger et que l’exclusion du président Ciotti serait votée à l’unanimité du bureau politique de son parti. C’est en tout cas de concert que les deux hommes ont imaginé, mercredi, de lancer une pétition pour soutenir ce rassemblement des droites qu’ils appellent de leurs vœux. Comme une deuxième poussée, afin de faire céder cette muraille de Chine qui résiste encore au FN et exaspère Vincent Bolloré. Puis Eric Ciotti s’est rendu sur CNews, face à Christine Kelly, moquer ses anciens « amis », *« tellement décalés de la réalité lorsqu’ils fustigent le danger fasciste ».* Avant de refuser de céder la présidence des Républicains, bien que son ancien parti lui ait désormais retiré tous ses pouvoirs, sa voiture avec chauffeur et jusqu’à l’accès à son bureau.

[Lo Provençau]

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@lopinion_fr
. Réunion de crise en cours au PS. Gros désaccords avec LFI sur la qualification du Hamas et l'antisémitisme. Le PS a demandé aux premiers fédéraux de se préparer à présenter 577 candidats. Est-ce du bluff dans la dernière ligne droite des négos Front populaire ?

Ballon qui s'est apparemment bien dégonflé.