MassaliaLive.com

[Lo Provençau]

Oudéa Castéra qui ajoute l'EN à son portefeuille actuel. C'est du délire.

[aristote2]

Rachida Dati à la Culture...

[boodream]

Boodream, vu qu'il ne pourra pas se représenter, même avec le plus grand enthousiasme du monde tu ne pourras pas voter pour lui au premier ni au second tour de la prochaine présidentielle de toute façon.
Édit: J'avais pas capté que Macron 2 c'était Attal (au passage je ne suis pas certain que beaucoup de candidats à la présidentielle aient déjà eu un CV niveau travail plus buriné que le sien).

Cela dit, je partage ton écoeurement.

Je suis d'accord, c'est un souci global, mais c'est Attal qui vient de se fendre' d'une décla sur la France au travail.

[Jester]

Je suis de très très loin la politique... la nouvelle Sinistre de l'EN, elle traine des boulets au Sport car prise de tête avec ? Quoi d'autre ?

[alexduke]

Au moins il y a un nombre de ministres un peu restreint, c'est déjà ça

[gigi]

Rachida Dati à la Culture...

Dati à la Traîtrise tu veux dire ?

[aristote2]

Je suis de très très loin la politique... la nouvelle Sinistre de l'EN, elle traine des boulets au Sport car prise de tête avec ? Quoi d'autre ?

Elle a eu le courage d’affronter pas mal de présidents de fédération, dont Laporte.
Un bon point pour elle.
Par contre, avec cette nomination, on comprend ce qu’Attal a voulu dire quand il a déclaré emmener avec lui les dossiers de l’éducation nationale.

[superolive]

Je suis de très très loin la politique... la nouvelle Sinistre de l'EN, elle traine des boulets au Sport car prise de tête avec ? Quoi d'autre ?

Information

Le 22 juillet 2006 , elle épouse Frédéric Oudéa, président-directeur général de la Société générale de 2008 à 2023 puis président de Sanofi à partir de mai 2023. De ce mariage naissent trois garçons. Son mari a également deux enfants d'une précédente union.

[aristote2]

Information

La nouvelle ministre de l’Éducation nationale a justifié vendredi la scolarisation de ses enfants dans le privé, à Stanislas, par les « paquets d’heures pas sérieusement remplacés » dans l’école publique où ils se trouvaient.

Le cynisme à l’état brut.
Mais qui organise la pénurie de professeurs ?

Belle entrée en la matière pour la ministre.

[Jester]

Par contre je ne vois pas le rapport. En privé sous contrat, je précise, car privé c'est autre chose, les profs ne tombent pas des arbres, c'est la même.

[gob]

En 2024, en France, mettre ses enfants en école privée est donc un crime.
Quelle société ouverte.

[fourcroy]

Je trouve aussi qu'on lui fait un mauvais procès. Elle aurait pu / dû en revanche rebondir sur ce constat (les profs non remplacés) car ce n'est pas un jugement de valeur, mais un constat, en en faisant une priorité de son travail à venir au ministère.

Et effectivement, comme le dit Jester, l'EN a autant la responsabilité du secteur public que du privé sous contrat. On peut regretter que l'Etat finance l'éducation privée, mais c'est comme ça depuis Pétain et ça n'est pas près de changer. Je ne vois donc pas vraiment le souci. Au reste, ce genre de polémiques a lieu depuis l'époque de Mitterrand, dont les ministres de l'EN avaient leurs enfants dans du privé haut de gamme (Chevènement, notamment)...

[Gastibelza]

Le problème soulevé par cette déclaration ne réside pas sur le caractère moral ou pas de mettre ses enfants dans le privé mais dans le fait de déplorer les conséquences d'une politique due, entre autres, à la politique du président qui l'a nommée. Ca fait 7 ans que Macron est au pouvoir, 7 ans de suppressions de postes remplacés au lance-pierre par des CDD.

Les politiques libérales successives ont toujours eu pour effet l'affaiblissement des services publics. Ce qui est quand même bien pratique pour dire "vous voyez, le public ça ne fonctionne pas, on va encore couper des ressources". Et favoriser le privé évidemment. Cette logique, on la retrouve dans l'éducation mais aussi dans la santé, les transports, les énergies, etc.

C'est tout aussi idéologique que les décisions de Staline qui estimait que quand la collectivisation échouait, c'est qu'il fallait encore plus de collectivisation.

[boodream]

En 2024, en France, mettre ses enfants en école privée est donc un crime.
Quelle société ouverte.

Il me semble que ce n'est pas absolument pas le problème.

[Jester]

Le problème soulevé par cette déclaration ne réside pas sur le caractère moral ou pas de mettre ses enfants dans le privé

Ben y en a pas. Tout comme les parents, ils ont le choix. Mettre leurs enfants dans le public, mettre leurs enfants dans le privé sous contrat (catholique), mettre leurs enfants dans le privé hors contrat, mettre leurs enfants dans une école juive, mettre leurs enfants dans une école islamique, mettre leurs enfants dans une école Montessori, Steiner, Decroly...
Bref.
Et certains mettent leurs gamins dans le privé sous contrat même s'ils ne sont pas de la même religion.

Je ne vois pas pourquoi on profite de cette "affaire" pour relancer le procès et mettre en opposition les différents types d'établissements. Pour y être partie prenante, ça ne mène qu'à une défiance et des oppositions entre collègues de chaque type d'établissement qui n'a pas lieu d'être et ça scinde plutôt que de tous tirer dans le même sens, à savoir avoir de meilleures conditions de travail au final.

Et je vais même en rajouter une couche, qu'on fusionne le tout, pas de souci pour moi. Je serai heureux de bosser dans le public. J'aurai des classes moins chargées, du matos et des salles plus modernes (oui partout autour de moi y a pas moins bien, et généralement mieux), j'aurai un salaire plus élevé (car on paie plus de charges) et pareil pour la retraite, on ne se fera plus baiser en étant sous contrat.

[boodream]

Chacun met ses enfants où il veut. C'est aussi simple et évident que de voir la différence entre cette liberté et le fait qu'une ministre en charge nous explique avec le sourire que l'école publique c'est de la merde, pour des raisons dont sont en partie responsables ses propres patrons du gouvernement.

[Jester]

Ben déjà je ne l'entend pas dire que c'est de la merde, ses enfants ont certainement déjà eu le bac ou pas loin je pense, donc c'était pas sous "Macron" qu'elle a fait ça. J'entends beaucoup de parents se plaindre de profs absents non remplacés et elle a mis ses enfants dans un établissement où apparemment il y avait moins de profs absents. Bien lui en fasse. Ce n'est pas le cas général.
Puis ce n'est pas QUE sous Macron que l'EN morfle.

[boodream]

Mais QUI est responsable des non remplacements si ce n'est l'Education Nationale, que cette dame représente, qu'elle le veuille ou pas (et m'est avis qu'elle est contente d'être promue sur la base de pas grand-chose)?

C'est sa réponse le souci, pas de savoir si ses gamins sont dans le privé.

[Jester]

boodream, ai-je dit le contraire ?
Mais au lieu de relancer la guerre public-privé sous contrat (car de nombreux politiques, associations, syndicats en profitent pour le faire sur les médias), c'est ça qu'il faut dénoncer.

Maintenant, le souci du "remplacement" est plus complexe que de dire : "manque un prof", il doit être remplacé dès le lendemain.
Car à cette affirmation se posent ces questions :
- y a t-il un prof libre pour venir remplacer le prof absent
- le prof libre est-il dans l'académie du prof absent
- le prof libre enseigne t-il la même matière que le prof absent
- quand le prof reviendra, que va faire le prof remplaçant ?
etc.

PS : déjà actuellement, un très grand nombre de profs "vacataires" refusent de venir remplacer car "trop loin de chez eux" et pas assez payé pour le faire (ce qui est vrai), ensuite un remplacement ne peut se faire que qu'au bout de 8 jours d'absences consécutifs, pas avant (de toute façon personne ne viendra faire cours et se déplacer pour 3 jours).
Et ensuite, quand un prof est absent, ben... public ou privé sous contrat, on trouve pas de prof... donc on en arrive à prendre des personnes qui n'ont jamais enseigné voire même des parents qui font une pige pour mettre quelqu'un devant les gamins (d'où la mise en place du RCD cette année - connerie là aussi pour diverses raisons).

[Gastibelza]

Jester, les enfants de la ministre ont entre 12 et 17 ans. S'ils n'ont pas eu de profs remplaçants c'est directement parce que le président qui l'a nommé (et non pas le 1er ministre comme le veut la Constitution au passage) a supprimé des postes et dévalorisé le métier.

Par ailleurs, dans le public, il y a ce qu'on appelle des brigades c'est-à-dire un corps spécifiques d'enseignants engagés pour effectuer des remplacements sur un territoire (les TZR). Les suppressions de poste touchent aussi ce corps. Mais ça marche tellement mieux d'avoir recours à des contractuels pour combler les trous qu'on a provoqué (non).