superolive a écrit:iamaseb a écrit:gob a écrit:A part Clementine pour laquelle je serai prêt à tout (
), les autres c’est une plaisanterie ?
Je ne parle pas de bord politique mais d’envergure politique.
Tu vois ces gens là diriger la France ?
Chirac, Hollande, Sarkozy, Macron. Chacun a contribuer à bousiller davantage la planète, sans répondre au chaos social, en détruisant les services publics, laissant de plus en plus de pouvoir à l'argent au détriment de la démocratie, et durant leur passage, assisté à la montée de la haine de l'autre. On peut toujours faire pire, c'est certain, mais quand même, la marche n'est pas très haute.
La marche n'est pas très haute c'est certain. Et il n'y a plus personne en vrai pour la relever.
Même ton poulain Melenchon n'est plus en mesure de relever le niveau, il est désormais en roue libre, tant pis pour lui, et surtout dommage pour la gauche. Je te le dis sincèrement, c'est triste cette déliquescence de la gauche, surtout face au RN... Bref...
Sinon je suis très curieux d'explications supplémentaires sur ta phrase : " laissant de plus en plus de pouvoir à l'argent au détriment de la démocratie"
La démocratie c'est le pouvoir du choix, pas de la propriété privée. Les libéraux considèrent que l'état n'a pas à produire de la richesse, que c'est réservé aux entreprises. Ils considèrent aussi que les états ne peuvent pas faire trop d'impôts, car la concurrence blabla, et que donc "trop d'impôt tue l'impôt".
Ils considèrent aussi que les salaires sont des coûts. C'est-à-dire qu'un même euro, tantôt qu'il appartient à un prolétaire sera vu comme un coût, tantôt quand il appartient à un propriétaire sera vu comme une richesse.
Donc les services publics ce sont des charges. La retraite pour tous, c'est une charge. Mais l'entreprise qui paye mal ses salariés, qui ne contribue pas ou peu à leur retraite, à leur santé, et qui génère de l'argent pour être dépensé en jet privé, ça c'est de la richesse, de la croissance...
Cette vision de la société ne peut mener qu'à une chose : baisse des salaires, baisse des services publics, baisse de la retraite (pension où durée), montée des dettes de l'état ou des particuliers qui vivent du "coût", c'est-à-dire leur salaire etc etc.
Ce qui signifie que les "pauvres" sont de plus en plus dépendants de ceux qui ont, que les choix ne sont plus, qu'il faut se vendre pour espérer toucher ce qui appartient aux autres. => Ce n'est pas là, la démocratie.
L'arbre est mort, impuissant mais lucides, nous regardons les feuilles tomber, les unes après les autres.