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Re: Actu politico-politique

28 Mai 2023, 19:02

gob a écrit:Par rapport à quoi ?

la cinéaste Justine Triet, en recevant la Palme d'Or à Cannes, a profité de son discours pour critiquer la réforme des retraites en la qualifiant d'injuste.

Ce qui a provoqué de vives réactions, à la fois positives et négatives. Ce qui est étonnant, c'est que quand Ken Loach fait la même chose en recevant sa palme, tout commee M.Moore qui avait fait un discours entier sur Bush, tout le monde acclame sans problème par contre.

Là, on a du "c'est hors sujet" et du "l'Ukraine c'est plus important". Bon.

Re: Actu politico-politique

28 Mai 2023, 20:53

Je suis pas persuadé que les partisans républicains de Bush aient applaudit le discours de M.Moore. :lol:

Re: Actu politico-politique

28 Mai 2023, 21:00

Je parle de l'hypocrisie des réactions françaises lorsqu'elles sont à géométrie variable. On admire ou on dénonce un comportement identique selon que ça nous arrange ou pas.

Pareillement, il y a une contradiction dans l'argumentaire des détracteurs du discours : il faudrait ne pas mélanger le cinéma avec la politique, ce qui absorbe mais pourquoi pas, mais il faudrait dans le même temps parler d'Ukraine ou d'Iran comme si ce n'était pas aussi de la politique.

Re: Actu politico-politique

28 Mai 2023, 21:11

N'y aurait-il pas contradiction dans celui de celle qui l'a prononcé ?

Re: Actu politico-politique

29 Mai 2023, 21:35

Pas compris non plus cet emballement. D'autant plus que le cinéma est politique par essence.

Re: Actu politico-politique

30 Mai 2023, 08:37

boodream a écrit:Je parle de l'hypocrisie des réactions françaises lorsqu'elles sont à géométrie variable. On admire ou on dénonce un comportement identique selon que ça nous arrange ou pas.

Pareillement, il y a une contradiction dans l'argumentaire des détracteurs du discours : il faudrait ne pas mélanger le cinéma avec la politique, ce qui absorbe mais pourquoi pas, mais il faudrait dans le même temps parler d'Ukraine ou d'Iran comme si ce n'était pas aussi de la politique.


Donc on a dit :
Pas de casseroles
Pas le 8 mai
Pas politiser le sport
Pas politiser le cinéma
Éviter les grèves quand ça peut faire chier.

Re: Actu politico-politique

30 Mai 2023, 09:58

Oui, mais on a le droit de dire que Tudor doit partir. redaface2

Re: Actu politico-politique

30 Mai 2023, 11:19

Plus généralement, on a aussi :
Pas politiser l'économie aussi.
Pas politiser le changement climatique, je crois qu'on y a eu droit.

Re: Actu politico-politique

30 Mai 2023, 14:46

Et ça continue à chercher à blâmer le président de la commission des finances pour ne pas assumer leurs manigances à venir pour retoquée la proposition de loi LIOT. Et ils n'ont surtout aucun libre arbitre, ce sont vraiment toujours les mêmes éléments de langage appris le matin même qu'ils débitent sans même argumenter ou développer. La "non constitutionnalité" , surtout après avoir tordu et tronqué le débat dans une visée politique, ils se plaignent de la même chose venant de coquerel. Ils sont forts et osent tout.

Re: Actu politico-politique

01 Juin 2023, 07:49

Quand la démocratie n'est qu'un moyen, on peut trouver meilleur moyen.

Re: Actu politico-politique

01 Juin 2023, 13:17

Et ça continue avec leur réalité parallèle. Ils n'ont pas peur du vote mais s'oppose au moindre passage au parlement et ce sont les seul à s'opposer au RN et sont fiers de les avoir battus deux fois :lol: jpp

Re: Actu politico-politique

02 Juin 2023, 07:57

Re: Actu politico-politique

02 Juin 2023, 11:41

Putain le fil qui traîne. Des champions à l'US Air force

Re: Actu politico-politique

02 Juin 2023, 21:41

pretender a écrit:Pas compris non plus cet emballement. D'autant plus que le cinéma est politique par essence.

Quand c'est quelqu'un de droite qui intervient, il apporte des idées, des propositions, il fait vivre le débat. Quand c'est quelqu'un de gauche qui intervient, il politise le débat.

Re: Actu politico-politique

07 Juin 2023, 17:52

Information
Sondage : Payan marche sur l'eau Au sortir d'une séquence politique difficile, le dernier sondage Ifop rassérène la majorité de Benoît Payan. Plus de 60 % des Marseillais interrogés lui accordent leur confiance alors que la droite se coalise en vue des municipales de 2026.

Comme une bouffée d'air pur qui disperse l'image d'une ville empêtrée dans le trafic de stupéfiants et les règlements de compte, une ville pointée récemment du doigt par l'État pour ses carences en logements sociaux. Comme un coup de vernis, aussi, sur la légitimité d'un maire qui n'a pas été élu sur son nom en 2020 mais six mois plus tard au lendemain de la démission de Michèle Rubirola qui avait conduit le Printemps Marseillais à la victoire. C'est donc un sondage aussi bronchodilatateur pour la majorité municipale qu'irritant pour la droite qui agite le microcosme politique marseillais depuis hier.

Selon une étude Ifop pour La Tribune et Public Sénat, 53% des Marseillais interrogés* se déclarent satisfaits de leur maire (10% très satisfaits, 43% satisfaits). À mi-mandat, et à titre de comparaison, seuls 32% des Parisiens et 48% des Lyonnais le sont de leur maire respectif.

"Marseille est de retour !", "C'est toujours le printemps à Marseille !"... C'est avec un enthousiasme qui semblait en berne que la majorité municipale a fait proliférer sur les réseaux sociaux les chiffres - 78% des Marseillais se disent satisfaits de vivre à Marseille - et les images marketées. Notamment celle d'un Benoît Payan sous un bandeau rose et blanc : "Le maire le plus populaire des trois plus grandes villes françaises, devant Lyon et Paris. À jamais les premiers !", relaie Jean-Pierre Cochet, adjoint en charge de la sécurité civile et de la gestion des risques sur son compte Twitter. "N'en déplaise aux grincheux !", jubile-t-il.

"Comme vient de le déclarer le sondeur, le maire de Marseille gagne le match des grandes villes de France. Ce sondage, c'est la preuve que Benoît Payan et la majorité municipale changent vraiment la vie des Marseillais : des actions qui répondent aux aspirations des habitantes et des habitants, menées par le maire le plus populaire des grandes métropoles, s'enthousiasme Joël Canicave, président du groupe Printemps Marseillais, vantant "le choix de l'union et de l'espoir qui est toujours plébiscité".

Alors que la droite marseillaise atomisée de l'intérieur aux municipales de 2020 tente de se coaliser depuis un gros mois derrière la figure tutélaire du président de Région, Renaud Muselier (passé chez Renaissance), et assène coups de boutoir sur coups de boutoir à l'endroit de Benoît Payan, du côté de l'hôtel de Ville, on sourit : "C'est bien la preuve que toute cette agitation politicienne n'est que le fruit de mauvais prophètes qui ne sont pas contents que Marseille réussisse."

Les Marseillais sont plus de 60% à juger Benoît Payan "compétent", efficace pour "défendre les intérêts de Marseille" et "honnête". Un effet de sa gestion et de son exposition lors de l'épisode Tivoli ? Par effet de contraste avec le naufrage de la communication de l'équipe municipale précédente au moment du drame de la rue d'Aubagne, Benoît Payan s'est montré nettement plus impliqué sur la catastrophe qui a bouleversé le coeur du Camas et Marseille dans son ensemble.

72 % se plaignent de la circulation, 78 % pointent la propreté

"Nous avons encore beaucoup de chantiers à mener", convient-on du côté de la mairie centrale. Mais c'est à plus de 58 % que les Marseillais se déclarent "satisfaits" de la politique concernant les activités et animations culturelles, l'attractivité économique de la ville... En revanche, le logement, l'urbanisme et l'aménagement de la ville ne satisfont que 44 % des personnes interrogées, un peu moins en ce qui concerne l'état des écoles primaires (42%), encore moins pour la réhabilitation des bâtiments d'habitation vétustes (41 %).

Alors que la justice vient d'annuler la hausse de la taxe foncière, ils ne sont que 40 % à être satisfaits du niveau des impôts locaux et 37 % de la gestion et les finances de la ville. Lanternes rouges : 68 % des Marseillais interrogés estiment que la sécurité des biens et des personnes est insatisfaisante, 72 % se plaignent de la circulation ; 78 % pointent la propreté et l'entretien de la ville comme n'étant clairement pas à la hauteur...

La majorité municipale peut rester sur son nuage puisqu'il s'agit, en grande partie, de compétences de la Métropole présidée par Martine Vassal (DVD). "Bien sûr, il y a encore des attentes et nous sommes toujours sur une ligne de crête qui consiste à faire dialoguer les impératifs climatiques avec l'urgence sociale, estime Sébastien Barles (EELV). Mais compte tenu de l'état dans lequel nous avons récupéré la ville, c'est plutôt le reflet d'un bon bilan. Quand on rentre dans le détail des thématiques, on voit bien que nos 'pleurnicheries' sont légitimes : la propreté, la circulation... Ce sont des compétences métropolitaines !"

À trois ans des prochaines échéances municipales, qui pourrait "être un bon maire" ?, a interrogé l'Ifop. Si la question relève plus d'un sondage de notoriété que d'intentions de vote, l'échiquier se pose ainsi : Martine Vassal arrive en tête (39% des personnes interrogées), suivie de Samia Ghali (36%), de Renaud Muselier (35%) et du député Renaissance Lionel Royer-Perreaut (21%).

Samia Ghali, la franc-tireuse ex-PS qui avait arbitré le troisième tour, arraché à Benoît Payan le statut inédit de maire adjoint, assure avoir laissé derrière elle les comptes d'arrière-boutique de 2020 et n'agite pas son niveau de popularité en étendard. "Aujourd'hui, je suis dans la construction et je souhaite que Benoît Payan soit candidat en 2026. Évidemment, j'apprécie un sondage quand il est positif, c'est une reconnaissance personnelle."

16 % des personnes interrogées désignent Sébastien Barles qui avait conduit une liste écologiste en 2020 : "On est dans une équipe municipale derrière notre maire, assure celui qui vient d'être rejoint par Mathilde Chaboche après sa démission du Printemps marseillais et la polémique autour de la carence en logements sociaux. Ce que je vois surtout, c'est qu'à droite, personne ne se détache, c'est encore la course des petits chevaux..."

* L'enquête a été menée auprès d'un échantillon de 805 personnes, représentatif de la population marseillaise et les questions posées par téléphone entre le 26 mai et le 3 juin derniers.

La Provence

Re: Actu politico-politique

07 Juin 2023, 20:01

Si il y a encore quelques démocrates au parlement, j'espère que cette fois-ci le gouvernement tombera.

Re: Actu politico-politique

01 Juil 2023, 23:19

Pendant que Macron parle de vacances scolaires et enfume son monde, Lemaire préparerait une attaque sans précédent sur la Sécurité Sociale, avec application avant la fin du mandat.
Méthodologie : lâcher des pistes de travail à des journalistes, qui ébruiteront pour sonder l’opinion… Ça vous rappelle quelque chose ? :cretin:

Re: Actu politico-politique

02 Juil 2023, 01:31

Ils ne tiennent que par la police.
Ça avait tout un foin la cagnotte du boxeur il y a 4 ans, mais là, la cagnotte d'un type accusé de meurtre, ça passe crème. Il ne faudrait pas froisser la flicaille affairée contre les "nuisibles" et surtout pas condamner leur communiqué rance.
D'ailleurs il n'y a pas d'état d'urgence, car ça ne changerait pas grand chose avec tous le millefeuille répressif déjà en place depuis quelques années. Merci daesh.

Re: Actu politico-politique

03 Juil 2023, 08:32

Information
Le discours ambigu de LFI critiqué y compris au sein de la gauche

Malaise|Jean-Luc Mélenchon et quelques-uns de ses Insoumis refusent d’appeler au calme.

Pierre Maurer

Les Insoumis franchissent-ils la ligne rouge ? Depuis la mort du jeune Nahel, tué par un tir policier mardi, Jean-Luc Mélenchon et une partie de ses troupes refusent d’appeler au calme face aux violentes émeutes qui s’étendent dans le pays. « Les chiens de garde nous ordonnent d’appeler au calme. Nous appelons à la justice  », a réagi dès mercredi soir sur Twitter le triple candidat à l’élection présidentielle.

De quoi offrir un angle d’attaque au gouvernement, à la majorité, et aussi à tous ceux qui se classent à droite et à l’extrême droite de l’échiquier politique. « Tous ceux qui crachent sur la police et sur la justice sont aussi les complices moraux des exactions qui sont commises », a ciblé le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti.

« Pas des émeutes, mais des révoltes »

« Les élucubrations contre LFI ne masqueront pas la responsabilité de ceux qui ont créé cette situation », a répondu le tribun dans un tweet vendredi, après la troisième nuit de violences, réclamant un « plan de justice partout ». Dans la soirée, Jean-Luc Mélenchon s’est longuement expliqué dans une vidéo de seize minutes diffusée sur sa chaîne YouTube. Conscient des critiques à son égard, il y martèle à plusieurs reprises que lui et les Insoumis « ont toujours été contre toute stratégie de violences ». Mais pour lui, « appeler au calme » serait « être la brosse à reluire » du gouvernement qui, selon lui, ne s’intéresse pas assez « aux causes » de la situation.

S’adressant aux jeunes, l’ancien candidat à la présidentielle leur demande « de ne pas toucher » aux écoles, aux bibliothèques, aux gymnases… mais ne va pas plus loin. Ce qui là aussi suscite des réactions. « Jean-Luc Mélenchon, chef autoproclamé de ces meutes de délinquants, pose les règles : pas touche aux écoles, aux bibliothèques et aux gymnases. Donc pour le reste pas de problème… », a ainsi dénoncé Éric Ciotti, le patron de LR. « Ça veut dire quoi, que tout le reste, on peut le brûler ? », a aussi demandé Bernard Cazeneuve. Pour l’ancien Premier ministre, « quand il y a un tel niveau de violence, on ne peut pas ne pas appeler au calme, au motif que la révolte est belle ».

Mais le gouvernement, la droite et les opposants à la Nupes ne sont pas les seuls à s’en prendre à Jean-Luc Mélenchon. Ses alliés sont eux aussi très critiques. « Je ne mettrais pas tous les Insoumis dans le même panier, lâche un dirigeant communiste. Il y a des réponses mesurées de certains, comme la députée Raquel Garrido. Mais la réaction de Mélenchon ou celle, encore pire, de Louis Boyard sont irresponsables et symptomatiques du fait qu’ils ne connaissent pas ces territoires », critique ce cadre du PCF. « Ce ne sont pas des émeutes, ce sont des révoltes », avait affirmé le député LFI Louis Boyard sur BFMTV jeudi.

Samedi matin sur Franceinfo, le secrétaire national du Parti communiste, tout en revenant sur les causes de la colère dans les banlieues, a fermement condamné toutes les violences. « En République, aucun commerçant, aucun élu, aucun pompier ne doit être blessé par des actes de violences comme ceux que l’on vit depuis plusieurs jours », a insisté Fabien Roussel. « Nous, la différence, c’est qu’on a des élus de terrain qui savent faire les choses. Pas mal de nos maires sont avec les habitants, en colère de ce qu’il s’est passé vis-à-vis de Nahel, mais aussi en colère de voir leurs voitures brûler, les salles de sport en feu… Il faut prendre les deux sujets à bras-le-corps. LFI donne le bâton au gouvernement pour se faire battre, ils ne comprennent pas ce qu’il se passe », termine le communiste cité plus haut.

Chez les écologistes aussi, un cadre fait part de son hébétude : « Je ne comprends pas le truc de Jean-Luc, leur positionnement. Bien sûr qu’il faut manifester ; mais pas comme ça. Il faut condamner les émeutes… C’est un vrai truc dangereux ce qu’il se passe. »

L’embarras de Faure

Avis partagé chez les socialistes, où la position du créateur de la Nupes gêne. « Dangereuse et irresponsable ! », assène un député PS pro-Nupes. « C’est terriblement mal pris en interne », confie un baron du parti. Au sein des Roses, on reste prudent avec les mots employés, tout en appelant au calme. « Faure (patron du parti) a du mal à se positionner. C’est normal, il était dans l’hémicycle pour voter la loi de 2017. Plus ça va, plus il est coincé », note un cadre.

Pour les figures du quinquennat Hollande, comme Jean-Christophe Cambadélis, ancien patron du PS, la position des Insoumis est intenable. « La gauche ne peut pas être la formation des fauteurs de troubles. Il ne peut y avoir l’idée que plus on casse, plus on est dans le vrai, vilipende celui qui demeure membre du bureau national du PS. C’est le stade suprême de la radicalité. »

Le Parisien

Re: Actu politico-politique

03 Juil 2023, 10:22

Et dire qu’elle s’est présentée aux élections présidentielles
Lamentable :nawak:

https://www.liberation.fr/economie/medi ... LQKJ7GQ6I/
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