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JPP REVIENS a écrit:Je ne comprends pas le débat actuel qui vise soit à faire semblant de sauver le système en augmentant la durée de cotisation, soit à essayer de maintenir le système actuel, comme s'il était vertueux. Ces combats syndicaux ou politiques sont totalement ineptes. Ils viennent à considérer ce sujet comme UN point spécifique, alors que le sujet à mettre sur la table concerne notre rapport aux contributions, cotisations et impositions au sens large, avec un sujet plus général autour du pouvoir d'achat et de la prise en charge de nos aînés.
iamaseb a écrit:Être adulte, c'est faire des examens à la date du calendrier prévu d'un côté, et laisser une démocratie et une planète malade de l'autre ?
Si je pense qu'il est important, en tant qu'adulte, de prendre soin des enfants, je pense que c'est une grave erreur de diagnostique de penser qu'on en prend soin en respectant un calendrier au détriment de chose bien plus grave dont ils seront des victimes, voir les premières.
A l'heure où le président prend les français pour des enfants, a qui il faudrait leur dire quoi faire, car le parent sait mieux ce qu'il faut faire que les enfants, il faudrait peut-être qu'on, citoyen, se comporte enfin en adulte responsable.
JPP REVIENS a écrit:N'avez-vous pas l'impression que dans 10 ans, on parlera de la Réforme à 67 ans ?
Dans 20 ans, de la réforme à 69 ans, etc ?
La raison pour laquelle l'ensemble des Gouvernements successifs touchent à cet âge est très simple :
1. Pour des raisons purement démographiques, le système de retraite par répartition n'est pas viable / solvable.
2. Il faudrait donc prendre une décision drastique pour, soit le sauver définitivement, soit le tuer définitivement.
3. Aucun Gouvernement n'a le courage de le faire, donc on met des pansements pour ralentir le naufrage, sans réellement sauver le navire.
Le discours du Gouvernement actuel (et ceux passés) n'est pas audible car mensonger. On laisse à penser, comme à chaque fois, que cette réforme va sauver nos retraites, alors que ce débat reviendra inéluctablement.
Plusieurs autres choix seraient possibles :
1. Le choix iamaseb : considérer qu'en taxant les 1% les plus riches ou la finance, on compenserait totalement le maintien du régime actuel, voire un abaissement à 60 ans.
2. Le choix libéral : chacun pour soi, retraite par capitalisation avec un système de cotisation individuelle ou lié à son entreprise.
3. Des choix mixtes : maintien d'une retraite par répartition à taux plein pour les travailleurs à faibles revenus, montée progressive de la part de capitalisation 100% (en contrepartie d'une baisse des cotisations durant la vie active) pour les revenus plus importants.
Etc.
Aujourd'hui ce système est inepte :
Les petits revenus partent épuisés et avec des pensions lamentables.
Les revenus moyens et supérieurs cotisent à taux plein ++ toute leur vie et partent avec 30 à 40% de leur niveau de vie d'actifs.
Je ne comprends pas le débat actuel qui vise soit à faire semblant de sauver le système en augmentant la durée de cotisation, soit à essayer de maintenir le système actuel, comme s'il était vertueux. Ces combats syndicaux ou politiques sont totalement ineptes. Ils viennent à considérer ce sujet comme UN point spécifique, alors que le sujet à mettre sur la table concerne notre rapport aux contributions, cotisations et impositions au sens large, avec un sujet plus général autour du pouvoir d'achat et de la prise en charge de nos aînés.
aristote2 a écrit:iamaseb a écrit:Être adulte, c'est faire des examens à la date du calendrier prévu d'un côté, et laisser une démocratie et une planète malade de l'autre ?
Si je pense qu'il est important, en tant qu'adulte, de prendre soin des enfants, je pense que c'est une grave erreur de diagnostique de penser qu'on en prend soin en respectant un calendrier au détriment de chose bien plus grave dont ils seront des victimes, voir les premières.
A l'heure où le président prend les français pour des enfants, a qui il faudrait leur dire quoi faire, car le parent sait mieux ce qu'il faut faire que les enfants, il faudrait peut-être qu'on, citoyen, se comporte enfin en adulte responsable.
iamaseb, pour l’instant le mouvement anti-réforme des retraités a le soutien populaire.
Le bac, c’est 500 000 candidats.
Là, tu peux le rendre impopulaire en pénalisant les candidats aux bacs. Plein de parents sont inquiets pour leurs rejetons.
Dans les conseils de classe de la semaine dernière, dès jeudi soir, les représentants des parents d’élèves et ceux des élèves m’interrogeaient pour savoir si les épreuves auraient bien lieu. Ils sont inquiets.
fourcroy a écrit:Il y a peut-être des façons de justifier théoriquement le fait de faire chier les candidats au bac le jour de l'examen. Cela n'en reste pas moins dégueulasse.
fourcroy a écrit:Si je n'avais pas pensé que la citation s'appliquait ici, je ne l'aurais pas postée...
Le but n'est évidemment pas d'emmerder les élèves de Terminale. Les faits, c'est que ça les stresse, voire que, dans des cas où la grève est très suivie, cela les empêche de passer leur épreuve, qui sera remise à plus tard, redoublant le stress.
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