fourcroy a écrit:superolive a écrit:L'annonce de l’exonération de charges pour les jeunes jusqu'à 1,6 fois le smic c'est bien je trouve. Faut relancer clairement l'emploi des jeunes. Pour en avoir parlé avec des patrons de PME dans le monde d'après il y avait une certaine frilosité compréhensible de leur part.fourcroy a écrit:L'exonération de charges, ça bénéficie aux employeurs. C'est toujours demandé à cor et à cri par le patronat avec force promesses en retour, lesquelles, susurrent les mauvaises langues, sont rarement tenues. Et moins de charges, c'est moins d'argent qui rentre dans les caisses, donc moins de sous pour mener à bien des missions d'Etat.JPP REVIENS a écrit:Le foulard rouge du "ouais quand on diminue les charges les entreprises ne recrutent pas" est hors sujet ici. On ne parle pas d'améliorer l'emploi et de diminuer le chômage, on parle de sauver ce qui peut l'être.
Ben non, c'est pas hors sujet. En tout cas, si on me dit qu'on va relancer comme ça l'emploi des jeunes, je n'y crois pas. D'autant que, comme plusieurs le disent ici, nous sommes dans une crise de la demande et que j'ai le même sentiment que peezee, à savoir que l'on ne va pas sortir comme ça de cette crise en sortant du confinement. Le monde d'après va peut-être bien commencer par être un monde où l'on consommera moins. Or, la demande est quand même la première raison d'embaucher des entreprises. Avant le niveau des charges.
C'est pourquoi je vois cette mesure comme démago-libérale. Cela posé, je répète comme Boodream qu'il me semble évident que des efforts colossaux et de long terme sont nécessaires pour soutenir l'économie et, notamment, les entreprises. Mais peut-être pas qu'elles. Relance ? Investissements lourds dans la santé ? Dans les installations écolo-friendly ? Une réindustrialisation ciblée pour réamorcer un semblant d'indépendance nationale ou, à tout le moins, européenne ? De plus, si ça se faisait avec un relatif sentiment d'équité, cela (se) passerait sans doute mieux.
Écoute, il n'est pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir, ou lire.
Je ne parle pas de sauver l'emploi des jeunes ou de politique de long terme. Je parle de sauver des trésoreries d'entreprises.