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boodream a écrit:Thor, JPP REVIENS, personne ne dit qu'il ne faut pas sauver ce qui peut l'être. La question est plutôt de savoir d'où vont venir les moyens alloués. Il me semble étonnant que des grands groupes aient continué tranquillement à distribuer des dividendes tout en bénéficiant des aides de l'Etat par exemple (pourtant Bruno Le Maire avait fait les gros yeux).
C'est compliqué de mettre sur le sur le même plan l'IS (qui va baisser, et c'était prévu avant la crise) et les dividendes par exemple. Sauver ce qui peut l'être c'est encourager l'emploi, l'investissement, pas la rente et les dividendes. On est sur le même sujet que l'ISF dont la suppression aurait pu être une bonne idée si elle avait été conditionnée à de l'investissement, comme était supposé l'être le CICE. La Cour des Comptes appelle d'ailleurs à plus de vérifications là dessus.
On ne peut pas être audible en tant que gouvernement en demandant de la responsabilité sans contraintes aux uns tout en imposant tout de suite des efforts aux autres. Si un smicard bosse plus d'heures pour aider sa boite parce qu'on est en période de crise, il faut que les autres fassent des efforts aussi. Le problème n'est pas tant de demander des efforts que de ne pas les demander à tout le monde. Par ailleurs, taxer le travail entrave la compétitivité, taxer le capital entrave la rente, donc ce sont deux optiques différentes.
L'Economie est par essence idéologique. Je pense que l'ensemble des acteurs a pour objectif "d'améliorer" la situation, quel que soit le contexte. Les solutions pour l'améliorer divergent en fonction des prismes d'analyse et du fameux "chemin" que l'on souhaite suivre.
iamaseb a écrit:L'Economie est par essence idéologique. Je pense que l'ensemble des acteurs a pour objectif "d'améliorer" la situation, quel que soit le contexte. Les solutions pour l'améliorer divergent en fonction des prismes d'analyse et du fameux "chemin" que l'on souhaite suivre.
Je ne suis pas sur d'avoir compris. Il semblerait que tu limites l'aspect idéologique de l'économie aux solutions proposés, et non aux effets recherchés.
boodream a écrit:JPP REVIENS, je n'ai à aucun moment exprimé mon hostilité envers le plan de relance. Je pointe l'hypocrisie du discours moralisateur sur l'équilibre des finances publiques, ce qui apparemment déclenche une réaction épidermique.
Le consentement aux efforts demandés n'est pas anecdotique à mon sens.Tu considères que le sentiment d'injustice est secondaire et hors-sujet au moment de relancer notre économie en faisant des efforts. C'est ton point de vue. Tu parles d'une crise de la demande: pour la stimuler il faut de la confiance aussi chez les ménages, non?
Le fait que de très grosses entreprises bénéficiant d'aides publiques exceptionnelles ne suspendent pas la distribution de dividendes pendant cette période exceptionnelle, c'est un sujet de dépenses publiques. Telle le carrosse de cendrillon devenue citrouille, "le pragmatisme" et la "responsabilité" deviennent de manière magique du "moralisme idiot" selon la nature des dépenses.
je parle d'un point très précis: les allègement de charges, dont je ne conteste absolument pas la nécessité pour aider les entreprises impactées, vont représenter des recettes en moins. C'est le sens de la remarque initiale de Bib, qui se fait taxer d'incohérence complotiste parce qu'il relève que de la fiscalité en moins ça fait...des recettes en moins, ce qui est évident.
Pour rejoindre ton propos, je trouve aberrant les propos du MEDEF sur le "il va falloir se retrousser les manches et bosser davantage". Encore une fois parce qu'il s'agit d'une crise de la demande, pas de l'offre
superolive a écrit:L'annonce de l’exonération de charges pour les jeunes jusqu'à 1,6 fois le smic c'est bien je trouve. Faut relancer clairement l'emploi des jeunes. Pour en avoir parlé avec des patrons de PME dans le monde d'après il y avait une certaine frilosité compréhensible de leur part.
fourcroy a écrit:L'exonération de charges, ça bénéficie aux employeurs. C'est toujours demandé à cor et à cri par le patronat avec force promesses en retour, lesquelles, susurrent les mauvaises langues, sont rarement tenues. Et moins de charges, c'est moins d'argent qui rentre dans les caisses, donc moins de sous pour mener à bien des missions d'Etat.
JPP REVIENS a écrit:Le foulard rouge du "ouais quand on diminue les charges les entreprises ne recrutent pas" est hors sujet ici. On ne parle pas d'améliorer l'emploi et de diminuer le chômage, on parle de sauver ce qui peut l'être.
peezee a écrit:Meanwhile, back at the Tuileries...
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