boodream a écrit:Cecco,tu as raison. La fracture est d'ailleurs aussi illustrée par fait que la moindre moquerie devient une "stigmatisation d’extrême droite". La gentrification existe, ça n'a rien d'une invention d’extrême-droite, et ça pose en effet plutôt des questions de gauche.
Cela étant, on ne va pas reprocher à des gens de se soucier d'écologie sous prétexte qu'ils sont CSP+ (il ne manquerait plus que ça!). Simplement, il est vrai que c'est plus facile pour certains que pour d'autres que de faire des efforts. Ca n'excuse pas pour autant les incivilités lamentables dont parle John mais il ne me semble ni polémique ni populiste ni d'extrême-droite de relever qu'il faut avoir les moyens, dans la vie de tous les jours, de faire des choix écolos.
Pour la consommation (bio, local etc) le transport (voiture électrique) le textile (made in France) oui C’est clair que cède plus cher et quand tu es au smic, tu t’en tapes (même en gagnant un peu plus) pour l’énergie, le tri, la deuxième vie des produits, le fait de favoriser le vélo ou les communs ou faire du covoiturage, le gaspillage alimentaire c’est une question de sensibilisation. Enfin, les politiques de transports (ferroviaire, avion) d’industrialisation verte, sur les énergies renouvelables, ou le commerce extérieur (CETA) c’est politique. Mais oui, aujourd’hui pour être responsable individuellement du pou t de vue écologique, c’est plus simple si tu as du fric. Après politiquement, l’écologie c’est pas censé être que l’environnement, c’est aussi l’économie et le social. C’est préserver les ressources pour durer dans le temps, c’est limiter les inégalités sociales, on peut créer de la croissance et être ecolo. Faut peut-être croître moins vite mais plus durablement. Mais on peut faire ça à l’échelle locale puis nationale, mais pour moi c’est la que l’Europe aurait son rôle à jouer. Si on est seul, on est mort.