En soi, Djokovic n'est pas antipathique non plus. Quant à son absence de faiblesse, ce n'est pas vrai ; il en a montré après sa première victoire à Roland-Garros.
Au reste, c'est l'inhumain qui fascine chez les champions (je me répète, dsl). Des gens qui nous sont certes un peu similaires, mais tellement différents.
Je vois une différence objective entre Federer et Djokovic en faveur du premier, c'est l'élégance. Federer est le tennis fait art, alors que Djokovic a toujours quelque chose de besogneux. Mais Nadal est la négation ultime du concept d'élégance (dans son jeu, pas dans son comportement, qui est celui d'un gentleman) et il reste plus populaire que Djokovic.
Djokovic est le plus drôle des trois, il peut s'exprimer en plus de deux langues (Federer aussi, pas Nadal) et pourtant, il ne passe pas.
"La société de surconsommation, fruit d'un capitalisme dérégulé, relève d'une logique compulsionnelle dénuée de réflexion, qui croit que le maximum est l'optimum et l'addiction, la plénitude." Cynthia Fleury