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Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

22 Aoû 2022, 15:50

oui bien sur. Je compte dans un second temps faire un bien patrimonial et là bien sur, la partie empruntée demande à être optimisée.

Par contre je ne comprends pas pourquoi on a autant challengé les banques pour le taux Pinel (sur les conseils d'un pro). Je lui demanderai cette semaine.

Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

22 Aoû 2022, 15:54

C’est le courtier en prêt immobilier, le pro dont tu parles?
Si oui, c’est normal c’est son job, mais lui c’est pas le pro de la défiscalisation qui est le boulot du conseiller patrimonial.
C’est aussi lui qui t’as apporté le bien Pinel?

Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

22 Aoû 2022, 16:07

320cds a écrit:
Par contre je ne comprends pas pourquoi on a autant challengé les banques pour le taux Pinel (sur les conseils d'un pro). Je lui demanderai cette semaine.


Car le rentabilité est plus intéressante que le crédit. La commission est vraiment intéressante et cela permet d'être présent dans tout le parcours (achat, financement, assurance)

Après l'inconvénient du Pinel généralement c'est que le prix au m2 est bien supérieur au prix du marché.

Et pour les intérêts, je rejoins en effet 320CDS

Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

22 Aoû 2022, 16:08

C'est le conseiller patrimonial qui m'a fait proposer 3 biens, dont celui là. Ensuite il m'a proposé un courtier si ma banque ne faisait pas un taux "correct". C'est là ou je ne comprends pas bien. C'est bien d'avoir un taux bas si tu comptes faire plusieurs Pinel et frôler le max de ta defiscalisation. Mais j'en suis loin.

Je lui demanderai si il y a un truc que je n'ai pas compris. Ou si son conseil n'a pas été bon.

Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

22 Aoû 2022, 16:13

320cds, le courtier est payé par la banque donc le courtier te dira d'acheter

Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

22 Aoû 2022, 16:21

Thor a écrit:
320cds a écrit:
Par contre je ne comprends pas pourquoi on a autant challengé les banques pour le taux Pinel (sur les conseils d'un pro). Je lui demanderai cette semaine.


Car le rentabilité est plus intéressante que le crédit. La commission est vraiment intéressante et cela permet d'être présent dans tout le parcours (achat, financement, assurance)

Après l'inconvénient du Pinel généralement c'est que le prix au m2 est bien supérieur au prix du marché.

Et pour les intérêts, je rejoins en effet 320CDS


Pour le Pinel, je connais le débat sur son intérêt / défauts. Ma femme a même taté de l'immobilier donc a vu des déconvenues de clients.
Je dirais que l'avantage est que si tu restes à 9 ans, tu ne vas pas, contrairement à l'ancien, avoir beaucoup de frais normalement (façades, ascenseurs..). Après oui il y a un risque de moins value. Mais en fonction de la rentabilité de ton Pinel, tu as un matelas.
Après j'en connais qui prennent toutes les assurances, qui en font tourner 3 en permances, comme des placements financiers. Certes les assurances grèves la rentabilité mais tu limites très fortement les risques.
Ensuite, ce qui me semble très important, c'est la location. En IDF dans une zone à haute densité proche des transports en commun (RER, tram), le risque est plus limité, même si le risque 0 n'existe pas.

En IDF, jusqu'ici, les Pinels bien situés ont en plus vu leur valeur augmenter car en 9 ans l'immobilier à beaucoup pris. il reste des endroits avec encore un potentiel d'augmentation sans trop de risques mais il y a toujours du risque.

Avec une inflation de retour, thésauriser comme je le faisais jusqu'ici n'est plus viable, il faut faire des choix.

Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

22 Aoû 2022, 16:30

Thor a écrit:Et pour les intérêts, je rejoins en effet 320CDS

Tu le rejoins sur quoi ? (pas compris)

Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

22 Aoû 2022, 16:43

Oui le Pinel a des inconvénients, je les ai essuyés et pas qu’un peu.
Lors de ma première opération (c’était un De Robien, procédé identique au Pinel, mais législation précédente), j’avais confié la gestion à un ami dont l’associe s’est révélé être un escroc qui avait fait une madoff (cavalerie). Il se servait de l’argent récolté auprès de ses clients pour financer son train de vie gargantuesque (Warhol, voitures de Luxe).
Quand le pot aux roses a été découvert, j’avais plusieurs années d’arriérés de syndic à payer, mais que j’avais déjà payé (les Warhols…). Il a fallu négocier un échéancier auprès du syndic, mais avec des grosses mensualités du coup. Ça m’a fait tousser 2 ans, mais ça n’a pas trop grever la rentabilité du projet, car j’ai fait une grosse plus value à la revente du bien.

Concernant les assurances (loyers impayés, vacances locatives), il faut les prendre, c’est indolore car pris dans le %âge que préleve la gestion locative, et en plus elles rentrent dans ton déficit foncier, donc tu récupères une partie en crédit d’impot.

Après il n’y a pas que le Pinel en VEFA (Vente en l’etat futur d’achèvement), il y a aussi le Pinel sur les parts de SCI. tu investis un montant sur des EHPAD ou des résidences universitaires. C’est moins risqué car tu n’es pas propriétaire et les rendements sont bons.

Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

22 Aoû 2022, 16:48

Sur le dernier type que tu décris, sans levier fiscal, la banque (HSBC) m' a proposé, pour le patrimonial, au lieu d'acheter un appart semi apport/ semi emprunt, pour faire du patrimonial éventuellement transmission (avec SCI par exemple), de prendre des parts dans leur SCPI d'entreprise.

Je verrai ça quand j'aurai réussi à boucler ce putain de Pinel :lol:

Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

23 Aoû 2022, 07:44

Remind a écrit:
Concernant les assurances (loyers impayés, vacances locatives), il faut les prendre, c’est indolore car pris dans le %âge que préleve la gestion locative, et en plus elles rentrent dans ton déficit foncier, donc tu récupères une partie en crédit d’impot.

Après ça flingue ta rentabilité locative.
J'ai hésité il y a 8 ans à faire un PINEL à Massy et en effet je regrette. Il y a 3 ans j'ai fais une PINEL pour une maison à coté d'Orléans et je regrette de pas en avoir fait une de plus. 300€ de notre poche à mettre chaque mois, une cinquantaine de demande pour la louer-> le plafond de loyer ça a vraiment du bon pour les locataires.

Pour HSBC (Hong Kong Shangaï Bank Commercial), je comprend pas qu'ils soient toujours autorisés à exercer en Europe et aux EU, vu toutes les malversation, complicité volontaire de blanchiment de la drogue, tout ça car le gouvernement chinois est personnellement impliqué.

Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

13 Sep 2022, 14:43



Ça va tanguer

Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

28 Sep 2022, 10:40

Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

12 Oct 2022, 10:12

Information
Le monde est au bord de la récession, alerte le FMI

L'inflation, la guerre en Ukraine et les confinements récurrents en Chine feront fondre la croissance mondiale en 2023.

FINANCE « En bref, le pire est à venir et beaucoup de gens auront le sentiment d'être en récession en 2023. » En une phrase choc, le dernier rapport du Fonds monétaire international exprime toute l'inquiétude de l'organisation qui veille sur l'économie mondiale.

Depuis avril, les perspectives économiques mondiales se sont « considérablement détériorées, et le ralentissement de l'économie s'est intensifié », indique le document publié mardi, en ouverture des assemblées du FMI et de la Banque mondiale, à Washington. L'économie mondiale, qui se remettait peu à peu des effets de la pandémie et restait confrontée à des problèmes de logistique dans de nombreux secteurs, fait face à un enchaînement de chocs inhabituel. Lequel fait planer des « nuages orageux » sur l'économie mondiale.

Jamie Dimon, l'influent patron de la banque JPMorgan, partage cette vision, un peu plus appuyée . Il y a des raisons très très sérieuses susceptibles de pousser les États-Unis et le monde - l'Europe est déjà en récession - dans une sorte de récession d'ici six à neuf mois », estimait-il lundi sur CNBC.

La pression inflationniste est « plus forte que prévu », en particulier dans les pays en développement. Elle a déclenché un resserrement rapide des politiques monétaires, assorti d'une remontée violente des taux, « parallèlement à une forte appréciation du dollar américain », détaille le FMI.

Ces actions se répercuteront sur l'économie en pesant sur la demande et finiront par réduire progressivement la hausse des prix. L'inflation mondiale, égale en moyenne à 8,8 % cette année, avec un pic à 9,5 % au troisième trimestre, commencera à refluer dès fin 2022. Toutefois, elle restera élevée plus longtemps que prévu et ne redescendra à 4,1 % qu'en 2024, s'inquiète le Fonds.

L'institution redoute aussi que les banques centrales calibrent mal leurs réactions. « Trop resserrer les politiques monétaires, mais aussi ne pas suffisamment le faire, pourrait renforcer l'ancrage de l'inflation. L'histoire nous le rappelle, cela ne pourra que rendre la lutte contre l'inflation encore plus chère », avertit Pierre-Olivier Gourinchas, chef économiste du FMI.

L'économie mondiale souffre par ailleurs des confinements répétitifs pratiqués par la Chine dans le cadre de sa politique « zéro Covid ». Ils entraînent un ralentissement « pire qu'attendu » de la deuxième puissance économique mondiale, laquelle souffre aussi des faiblesses de son secteur immobilier.

« Il ne s'agit pas d'un choc passager »

S'y ajoutent les lourdes conséquences économiques de la guerre en Ukraine. Celle-ci « a conduit à une grave crise énergétique en Europe, qui augmente fortement le coût de la vie et entrave l'activité. Le prix du gaz en Europe a été multiplié plus de quatre fois depuis 2021. Et il ne s'agit pas d'un choc passager », souligne Pierre-Olivier Gourinchas. Qui rappelle que « le conflit a également poussé les prix des denrées alimentaires sur les marchés mondiaux ».

Dans ce contexte, s'il ne modifie pas ses estimations de croissance établies en juillet pour l'année 2022, le FMI revoit à la baisse de 0,2 % ses prévisions pour 2023. Le PIB mondial ne devrait progresser que de 2,7 % au mieux l'an prochain. La probabilité que sa croissance tombe sous les 2 %, voire qu'elle s'abaisse à 1 %, est loin d'être négligeable, redoute Pierre-Olivier Gourinchas.

C'est d'autant plus inquiétant que, « même si le PIB reste en croissance, de nombreux foyers à travers le monde auront le sentiment d'être en récession, à cause de la hausse du coût de la vie », a expliqué la semaine dernière la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva.

Tout semble parti, en outre, pour qu'un tiers de l'économie mondiale enregistre l'an prochain deux trimestres consécutifs de baisse du PIB, ce qui s'apparentera techniquement à une récession.

Sur l'ensemble de 2023, les trois plus grandes économies, États-Unis, Union européenne et Chine, continueront de stagner. Le Fonds voit deux grands pays européens, l'Allemagne et l'Italie, en récession. Il est par ailleurs plus optimiste pour le Royaume-Uni que d'autres observateurs qui, comme l'agence de notation financière Fitch, la voient en récession en 2023.

Quant à la Russie, pour laquelle le FMI annonçait en juillet une chute de PIB de 3,5 %, elle devrait subir une contraction limitée à - 2,3 % en 2023, grâce à la résistance de ses exportations de pétrole et de sa demande interne.

Mais, même si cela ne se traduit pas dans leurs taux de croissance, qui résistent, ce sont les pays les moins développés qui devraient souffrir le plus. Ils subissent la force du dollar, qui alimente inflation et fuite des capitaux, insiste le FMI.

Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

21 Nov 2022, 09:46

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FTX - Le liquidateur d'Enron aux manettes

John Jay III n'avait jamais vu un tel désordre avant de plonger dans les comptes du spécialiste des cryptomonnaies en faillite. Ce juriste opiniâtre a pourtant une longue expérience.

John Jay Ray III, le nouveau PDG de FTX, n'en revient toujours pas. Dans le document transmis à la justice du Delaware pour justifier le placement de l'entreprise sous la protection du régime des faillites, jeudi, ce juriste discret, qui fuit les médias, laisse pointer sa stupéfaction et son indignation : « J'ai plus de quarante ans d'expérience dans le droit et les faillites. J'ai été chargé de superviser ou de diriger la restructuration dans le cadre de plusieurs des plus grandes faillites de l'histoire […] Jamais dans ma carrière je n'ai vu un tel échec des contrôles internes et une telle absence d'information financière fiable. ».

Réseaux aux Bahamas

A la fin du document, il s'agace que « M. Bankman-Fried, actuellement aux Bahamas, continue à faire des déclarations publiques erratiques et trompeuses » alors qu'il ne fait plus partie des effectifs, et signale : « Ses réseaux et intérêts financiers aux Bahamas ne sont pas encore clairs à mes yeux. » Le « liquidateur » de 73 ans en a pourtant vu d'autres avec le scandale Enron, en 2001. Lorsqu'il a pris les rênes de la major du pétrole, précipitée dans l'abîme après avoir massivement truqué ses comptes, John Ray était un avocat de Chicago inconnu du sérail - le fils d'un plombier du Massachussets, diplômé en droit à l'université de Drake dans l'Iowa.

C'est une expérience personnelle de la faillite qui a lancé sa carrière. En 2000, le fabricant de prêt-à-porter Fruit of the Loom, qui l'avait recruté comme directeur juridique, a déposé le bilan. John Ray a poursuivi en justice l'ex-patron, puis supervisé la distribution des remboursements aux créditeurs suite au rachat des actifs de Fruit of the Loom par Warren Buffett.

Avidity Partners

Dans l'un des rares portraits du liquidateur, le « Chicago Tribune » raconte qu'il a ensuite lancé son cabinet Avidity Partners, et inscrit au dos de ses cartes de visite : « caractérisé par l'enthousiasme et une quête vigoureuse ». Armé de ces guerrières intentions, il a supervisé la faillite des chaussettes Burlington et des pièces détachées pour automobile de Hayes Lemmerz.

Mieux vaut en effet être opiniâtre pour tenir tête aux hordes d'avocats des banquiers d'Enron, poursuivis en justice pour complicité de manipulations comptables. John Ray leur a fait payer 7,2 milliards. Grâce à lui, les réclamations des créditeurs ont aussi été révisées à la baisse, passant de 1.000 à 40 milliards de dollars. Le liquidateur a ensuite vendu les pipelines et introduit en Bourse une filiale pour rembourser les dettes d'Enron.

Avoir géré la plus grande faillite de l'histoire des Etats-Unis a fait de lui une star de la liquidation d'entreprises. Par la suite, John Ray s'est occupé de Nortel, l'équipementier canadien de télécommunications, et du groupe de logistique Overseas Shipholding. Avec FTX, un géant des cryptomonnaies, le nouveau patron n'aura ni pipelines, ni réseaux télécoms, ni usines, ni bateaux à revendre pour rembourser les créditeurs. Un défi auquel le septuagénaire n'avait pas encore été confronté.

Les Echos

Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

27 Mai 2023, 08:56

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L'armateur CMA CGM dirigé par Rodolphe Saadé va racheter le journal La Tribune

Après le journal La Provence et les prises de participation dans M6 et Brut, le patron de l'armateur CMA-CGM étend son empire dans les médias.

C'est le dernier grand coup du plus riche des armateurs marseillais. Rodolphe Saadé, président-directeur général de CMA CGM - l'entreprise la plus rentable de France qui s'est récemment offert pour 5 milliards d'euros les activités logistiques du Groupe Bolloré -, va s'emparer du quotidien économique La Tribune. Selon le communiqué publié vendredi matin par CMA CGM confirmant des informations d'Europe 1, sa filiale CMA CGM Médias, qui regroupe ses participations dans les médias, va racheter les parts de l'actionnaire et président du média, Jean-Christophe Tortora.

« Le groupe a remis une promesse d'achat en vue de l'acquisition de 100 % du capital du Groupe Hima, propriétaire du journal La Tribune. La réalisation définitive de la transaction reste soumise à la consultation des instances représentatives du personnel », précise l'armateur dans son communiqué. Les 90 salariés - dont 40 journalistes - de La Tribune, qui ont seulement appris la nouvelle à travers la publication du communiqué officiel, expliquent « tomber dans leur chaise », comme le glisse au Figaro un journaliste.

« Ces derniers mois, les proches de Rodolphe Saadé n'ont eu de cesse de répéter que l'homme d'affaires, au-delà de La Provence, n'était intéressé que par de petites participations financières au capital de certains médias », glisse un expert du secteur. « L'acquisition aujourd'hui du quotidien La Tribune, influant dans le milieu des affaires à travers le territoire, révèle enfin ses vraies ambitions », estime-t-il.

Depuis son rachat du quotidien marseillais La Provence (et de l'édition Corse Matin) pour la coquette somme de 81 millions d'euros en septembre dernier, à l'issue de longs mois d'offensives houleuses contre le fondateur de Free, Xavier Niel, Rodolphe Saadé est de toutes les batailles médiatiques. Pas un jour ne passe sans que CMA CGM Médias, dirigé depuis le mois de mars par l'ancien journaliste Laurent Guimier (ex-directeur de l'information de France Télévisions), ne chasse de nouvelles opportunités.

De nombreux propriétaires

Il a mis un pied dans le groupe audiovisuel M6 en décembre dernier en franchissant le seuil de 5 % du capital de la filiale de l'allemand Bertelsmann. Depuis, l'armateur marseillais est monté à plus de 10 % en achetant des actions sur le marché et il est entré au conseil de surveillance de la chaîne présidée par Nicolas de Tavernost. Lors de sa levée de 40 millions d'euros début avril, le média vidéo en ligne Brut avait de son côté annoncé, dans les colonnes du Figaro, l'entrée au capital de l'armateur marseillais, qui a enregistré en 2022 un bénéfice net record de 23 milliards d'euros.

Après trente-huit ans d'existence, La Tribune ouvre de son côté un nouveau chapitre de son histoire. Bruno Bertez, le Groupe Expansion, Georges Ghosn, LVMH, Alain Weill… Le quotidien économique a vu défiler de nombreux propriétaires au fil des années. Jean-Christophe Tortora, accompagné par la suite par Franck Julien (Groupe Atalian) et de Laurent Alexandre (fondateur de Doctissimo et plusieurs entreprises high-tech), avait fini par reprendre le quotidien il y a dix ans à la barre du tribunal de commerce de Paris.

Le journal papier avait progressivement disparu au fil des années, au profit d'un investissement massif dans le numérique ainsi que d'un déploiement sur les territoires et dans les régions. Se définissant aujourd'hui comme « le média économique des transformations et des territoires », il compte quelque 20.000 abonnés à son site où 70 à 80 % des contenus sont proposés en payant (de 100 à 400 euros par an selon les formules). L'objectif étant de doubler ce portefeuille d'abonnés d'ici à 2025.

« Ce pari de pure player digital porte ses fruits : notre audience sur le web a progressé de 37 % sur un an et nous touchons désormais 3 millions de visiteurs uniques par mois », précisait au Figaro en avril dernier Jean-Christophe Tortora, qui préside par ailleurs le Cercle des Toulousains à Paris. « La prochaine décennie sera celle de La Tribune », martelait-il. Au début du mois de mai, le patron de La Tribune recrutait le journaliste Bruno Jeudy (ex-Paris Match) pour lui confier chaque jeudi l'interview d'une personnalité politique ou économique.

Développement de l'offre numérique

Désormais, le groupe de presse pousse ses pions en Afrique francophone. Une première filiale a été ouverte il y a trois ans à Casablanca (Maroc) et une nouvelle implantation est prévue à Abidjan (Côte d'Ivoire) avant 2025, année au cours de laquelle La Tribune célébrera ses 40 ans. Le groupe de presse revendique un chiffre d'affaires d'environ 13 millions d'euros en 2022, pour un Ebitda de 400.000 euros, selon son président.

Avec son entrée à La Tribune, CMA CGM entend bien faire jouer les synergies entre ses actifs médias. « La Tribune est complémentaire avec La Provence et Corse Matin (…), notamment pour son expertise en matière de transformation numérique », argumente l'armateur. Engagé dans une refonte de sa formule éditoriale, le quotidien La Provence, dirigé depuis fin 2022 par Gabriel d'Harcourt (ancien de La Voix du Nord), met les bouchées doubles pour accélérer le développement de son offre numérique.

En mars, le journal est allé chercher au Parisien son nouveau directeur de la rédaction, Aurélien Viers, qui y pilotait le pôle vidéo. Comme de nombreux confrères de la PQR, La Provence accuse un retard dans sa digitalisation.

Le Figaro

Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

14 Juin 2023, 22:32

Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

15 Juin 2023, 18:59

Oh je pense que oui. Mais leurs métiers seront différent.

C'est drôle quand même parce que quand il s'agit de remplacer des cols bleus par des robots ça soulève moins de boucliers que pour des métiers à prétention intellectuelles.
Le fait que les journalistes soient en première ligne parmis les métiers susceptibles d'être radicalement transformés ne doit pas y être étranger.

De toute façon, je ne vois pas ce que l'IA pourrait faire pire que les milliards d'articles que l'on voit passer du style "ce que bidule a fait va vous étonner".

Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

15 Juin 2023, 20:48

Lo Provençau, c'est tellement vrai :lol:

Au moins l'IA ne fera pas de fautes de grammaire, c'est un plus :lol:

Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

05 Aoû 2023, 09:21

Information
Rodolphe Saadé sur le point de racheter BFM TV



Le magnat marseillais, à la tête du troisième groupe mondial de fret maritime avec CMA CGM, ne cache plus ses ambitions.

Malgré un résultat d’exploitation en net recul, le nouveau sponsor de l’Olympique de Marseille (club qu’il pourrait être tenté de racheter un jour également) ne dissimule pas son intérêt marqué pour le secteur des médias. Après une bataille épique avec Xavier Niel (Free) pour prendre le contrôle du quotidien La Provence, il vient de signer un chèque d’une trentaine de millions d’euros (estimation) au groupe Atalian (holding de Franck Julien) pour récupérer le site économique La Tribune. Et ce n’est pas fini, Rodolphe Saadé veut continuer ses emplettes et lorgner sur la chaîne M6, dont le groupe allemand Bertelsmann veut sortir pour pouvoir mieux se recentrer sur son marché domestique. On prête à Saadé des intentions également sur Sud Radio (la radio généraliste propriété de Christian Latouche, l’indépendant de l‘expertise comptable), et surtout sur BFMTV et RMC, objet de toutes les convoitises actuelles.

Le pôle média de Patrick Drahi pourrait s’avérer être une cible idéale. La fenêtre de tir semble opportune. Le groupe Altice est largement surendetté, 26,1 milliards d’euros rien que pour Altice France (11,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour 40 000 salariés) même si cette filiale vient de réussir à reporter auprès de ses créanciers deux échéances de dettes de 2023 à 2025. Aux États-Unis, Altice USA est endetté de 25 milliards de dollars. Et comme cela ne suffisait pas, un scandale sur rumeur de corruption vient toucher au Portugal le bras droit de Patrick Drahi, Armando Pereira, qui vient d’être assigné à résidence à Lisbonne.

Des soubresauts qui alimentent bien des spéculations. Le tycoon franco-israélien des télécoms pourrait vouloir donner des gages aux marchés et envisagerait de céder certains de ses bijoux de famille (la maison d’enchères Sotheby’s ?) à commencer par ses chaînes de télé BFM TV (première chaîne d’info continue devant CNews et LCI) et sa radio RMC qui ne sont pas aussi stratégiques que cela dans une stratégie d’Altice de plus en plus tournée vers l’international. Le groupe, très présent aux USA, a pris pied récemment pour 25% dans British Telecom.

Les spéculations vont bon train d’autant que BFM TV, qui pourrait valoir un milliard d’euros, intéresse aussi l’inévitable ogre Daniel Kretinsky. La nouvelle étoile du capitalisme hexagonal qui, cet été et juste après avoir mis la main sur Casino, se paye le luxe de reprendre la filiale cybersécurité d‘Atos.

Le match entre le Marseillais et le franco-tchèque ne fait que commencer d’autant qu‘ils ont tous les deux leurs entrées à l‘Elysée. C‘est l‘ancien président de l‘Assemblée nationale, Richard Ferrand, qui a fait les présentations. Pour Saadé, la relation est plus ancienne.


https://www.entreprendre.fr/rodolphe-sa ... er-bfm-tv/

Re: Bourse / Économie / Finance / Immobilier

05 Aoû 2023, 10:30

Si il rachète RMC va y avoir du ménage dans la rédaction sport :lol:
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