Justement on m'avait dit que les trailers japonais sont différents des autres parce qu'ils se foutent en fait des spoilers. Dans leur culture, ils vont au cinéma non pas pour se faire surprendre par un twist du scénario mais pour se faire raconter une histoire. C'est la même chose avec les mangas ou les animes, généralement ils connaissent la fin avant d'avoir commencé mais ce qui les intéresse, c'est comment on arrive à cette fin.
FabMars, pour une fois que je dis une chose sympa sur tes copains... Non mais plus sérieusement tu confirmes cette différence de culture vis-à-vis des spoilers et comment le visionnage d'un film ou d'une série est perçu ?
Fennec, à vrai dire, je n’en ai aucune idée. Je n’ai pas la télé et ne vais presque jamais au cinéma ici (les films sortent en général deux mois après le reste du monde, donc j’ai eu le temps de les voir en qualité potable préalablement).
Je dirais surtout que les Japonais concernant les productions américaines ont des standards très bas et seraient prêts à payer 20 euros pour voir 2 girls 1 cup au cinéma si les médias font bien leur boulot de matraquage médiatique.
Ce qui compte surtout, c’est l’endorsement des personnalités médiatiques comme Matsuko Deluxe:
Mon roi : j'ai bien aimé malgré la violence du sujet. Le scénario me touche personnellement pour avoir vécu ce genre d'histoire (bien bien bien moindre quand même heureusement !). La destruction psychologique chez l'humain a quand même quelque chose de fascinant... Je trouve celle ci bien plus violente que la violence physique. C'est très bien tourné, et performance exceptionnelle des deux acteurs (Cassel et Bercot) qui tiennent 2h de film à eux deux.
Je ne le regarderais peut être pas deux fois (faut le digérer), mais je ne regrette pas du tout d'y être allé.
Nous trois ou rien : bon autant le dire de suite : je suis un fan de la première heure de Kheiron, autant pour son humour que son humanisme. Évidemment j'ai adoré... L'histoire, qui est celle de ses parents, est extrêmement difficile mais magnifiquement racontée. Comment interpréter le rôle de son père, qui s'est fait enfermé et torturé pendant 7 ans en Iran ? Je pense qu'il est le meilleur dans ce domaine : il maîtrise la légèreté comme personne, peu importe le sujet. Ce film est touchant, drôle, plein d'humanisme (film à son image donc). Pour la première fois de ma vie, j'ai vu une salle applaudir le film au générique (et pourtant j'en ai passé des heures au cinéma), et surtout : tout le monde ressort avec des étoiles dans les yeux. Et ça, ça vaut tout l'or du monde !
"La diablesse cachée, "Deux des kitten", "De la tiédeur sous ta jupe rouge", "Entre tes jambes et derrière", "Culotte noire", " La balade de ma nana", "Les sept gros fourreaux", "Profonds désirs des deux".