Cinéma, infos, critiques, trailers...

Fennec, est ce que tu peux, stp, éditer ton dernier post dès que possible avant que de telles énormités t'affublent d'un rang de pestiféré (au moins en ce qui me concerne)?

Carpenter est un maitre du cinéma d'horreur, il a réalisé des films marquants, il est touche à tout scénaristes, réalisateur compositeur.
L'antre de la folie, Assaut, halloween, le prince des ténèbres, invasion los angeles, escape from new york.
Carpenter, tout comme Tobe Hooper ou Sam raimi ainsi que Romero ont leur place dans cette liste.

Je n'ai donc rien d'autre à dire sur le sujet.

Castor_Troy, j'assume.

Que tu n'aimes pas carpenter cela se comprend mais il a apporté beaucoup au cinéma de genres, et il est reconnu par le milieu comme un maître de l'horreur.

Fennec, je preconise la metode Torben te concernant.

Vous négligez grave Rob Zombie

La maison des 1000 morts et surtout The devil's rejects sont ENORME

Un film auquel je n'ai jamais adhere, c'est 2001, A Space Odyssey. Je n'ai jamais reussi a passer la premiere scene dans l'espace. Je m'endors toujours a ce moment precis.

FabMars, j'ai trouvé une critique du film qui colle assez avec ce que j'en pense :

Spoiler: montrer

Un polar à la réputation pas mal surfaite. Le scénario se veut faussement complexe pour au final pas grand chose et le twist final n'a rien de franchement imprévisible. Même pour l'époque je pense. Enfin là je peux dire pour l'époque, car de nos jours, la concurrence est tellement rude et nombreuse dans le domaine qu'il faut aller plus loin pour surprendre le spectateur. Dans le genre de film se reposant entièrement sur un twist final rétroactif "Sixième sens", "Fight Club", et "Les autres" sont plus efficaces. Même si je veux bien entendre qu'il est plus facile de vraiment surprendre dans le cadre du fantastique (genre moins balisé et plus prétexte et apte aux grandes révélations sans avoir à faire face forcément aux incohérences) , que dans celui du polar. Là dans ce "Usual Suspects" on nous apprend rien sur la bande si ça ne rentre pas dans cette intrigue globale brinquebalante. Aucune psychologie un tant soit peu mise en avant avec ces protagonistes, juste une motivation bête et simpliste de l'appât du gain pour peu ou pas d'enjeu personnel qui nous ferait ressentir un minimum d'empathie pour les personnages. J'ai donc quand même pas mal de mal à comprendre pourquoi Singer et son histoire ont à ce point été encensé alors qu'il est assez aisée de se rendre compte de l'esbroufe narrative qu'est ce film si on sait ne pas être trop influencé par la notoriété d'un produit ou d'une oeuvre. Alors peut être que c'est le premier polar à incorporer le twist final, et donc en quelque sorte à être le précurseur dans le genre. Mais Singer amène tout ça si mal, il en fait tellement des caisses avec ces faux-semblants, ces flash-backs, ces histoires qui s'entremêlent avec un flot de dialogues et de noms qui s'accumulent, et avec aussi la réputation dithyrambique que tisse volontairement Spacey que l'on est forcément déçu de l'aboutissement de l'enjeu.

tl;dr : branlette intellectuelle.

Un film auquel je n'ai jamais adhere, c'est 2001, A Space Odyssey. Je n'ai jamais reussi a passer la premiere scene dans l'espace. Je m'endors toujours a ce moment precis.

Il faut persévérer !

3 fois j'ai essaye, et 3 fois je me suis endormi comme une merde. Pourtant j'aime bien la scene avec les singes et tout...
Mais la musique classique pendant un quart d'heure, le temps que les vaisseaux s'imbrinquent, ca ne loupe jamais.

Il faudrait que je le regarde avec un pack de red bull.

Moi je m'arrête au passage avec les singes et le truc noir

Torben Frank, pareil. C'est un peu comme la guerre du feu. C'est sympa.

FabMars, j'ai trouvé une critique du film qui colle assez avec ce que j'en pense :

Spoiler: montrer

Un polar à la réputation pas mal surfaite. Le scénario se veut faussement complexe pour au final pas grand chose et le twist final n'a rien de franchement imprévisible. Même pour l'époque je pense. Enfin là je peux dire pour l'époque, car de nos jours, la concurrence est tellement rude et nombreuse dans le domaine qu'il faut aller plus loin pour surprendre le spectateur. Dans le genre de film se reposant entièrement sur un twist final rétroactif "Sixième sens", "Fight Club", et "Les autres" sont plus efficaces. Même si je veux bien entendre qu'il est plus facile de vraiment surprendre dans le cadre du fantastique (genre moins balisé et plus prétexte et apte aux grandes révélations sans avoir à faire face forcément aux incohérences) , que dans celui du polar. Là dans ce "Usual Suspects" on nous apprend rien sur la bande si ça ne rentre pas dans cette intrigue globale brinquebalante. Aucune psychologie un tant soit peu mise en avant avec ces protagonistes, juste une motivation bête et simpliste de l'appât du gain pour peu ou pas d'enjeu personnel qui nous ferait ressentir un minimum d'empathie pour les personnages. J'ai donc quand même pas mal de mal à comprendre pourquoi Singer et son histoire ont à ce point été encensé alors qu'il est assez aisée de se rendre compte de l'esbroufe narrative qu'est ce film si on sait ne pas être trop influencé par la notoriété d'un produit ou d'une oeuvre. Alors peut être que c'est le premier polar à incorporer le twist final, et donc en quelque sorte à être le précurseur dans le genre. Mais Singer amène tout ça si mal, il en fait tellement des caisses avec ces faux-semblants, ces flash-backs, ces histoires qui s'entremêlent avec un flot de dialogues et de noms qui s'accumulent, et avec aussi la réputation dithyrambique que tisse volontairement Spacey que l'on est forcément déçu de l'aboutissement de l'enjeu.

tl;dr : branlette intellectuelle.

+1 En plus j'ai su tout de suite que c'était lui. Car Mel Profitt ne pouvait être ce looser.

dans la liste des films a voir, il m'en revient d'autre:

-Heat
-Memento
-28 days later
-Children of men

J'ai enfin vu american sniper. Très bon film.

J'ai kiffé Chris Kyle. Il en faudrait plus des comme lui.

Que tu n'aimes pas carpenter cela se comprend mais il a apporté beaucoup au cinéma de genres, et il est reconnu par le milieu comme un maître de l'horreur.

Non Bib, ce n'est pas ce que je veux dire et je me suis peut-être mal exprimé. Je suis d'accord avec ça. Je trouve que Carpenter est un personnage intéressant à bien des égards et si je n'adhère pas à ses films, notamment Assaut et Halloween qui sont prodigieusement surcotés à mon sens (alors que L'antre de la folie est un excellent film à mes yeux), par rapport à des qualités esthétiques et techniques objectives (lumière/cadrage, décors, montage, costumes), je ne conçois pas comment on peut classer Assaut avant Gilda ou Seven Chances ou dans le même package que Les chaussons rouges ou 2001. Et je ne parle même pas d'ambition de l'œuvre hein, même si, là encore, il ne s'agit pas "d'incriminer" Carpenter, mais juste de comparer ce qui est comparable. Alors évidemment, Assaut est un premier film à petit budget, mais Massacre à la tronçonneuse aussi et il me semble bien plus important et autrement plus réussi dans un genre qui n'est pourtant pas ma tasse de thé.

Que Carpenter ait sa place dans cette liste, je veux bien l'admettre, mais pas avec Assaut ou Halloween et le classement est à la fois contestable dans l'absolu - parce qu'en grande partie subjectif - et absolument aberrant si l'on s'en tient à des critëres techniques, esthétiques ou historiques. Voilà.

Modifié en dernier par Toti le 05 Mai 2015, 13:47, modifié 1 fois.

Je préfère l'antre de la folie à assault, son dernier film je l avais bien aimé the ward,il était revenu à l'horreur, sinon j ai pas l'impression qu'il y ait tigre et dragons sur la liste j ai pas vu ang Lee.

Ouais, et là pour en revenir à mes fameux critères, il n'y aurait rien à redire, et puis je n'ai pas vu non plus Le temps de la revanche d'Adolfo Aristarain ou Incompreso de Comencini, ni Ryan's daughter de Lean par exemple (trois sacrés oublis hein)…

Un film auquel je n'ai jamais adhere, c'est 2001, A Space Odyssey. Je n'ai jamais reussi a passer la premiere scene dans l'espace. Je m'endors toujours a ce moment precis.

Idem, je n'ai pas trop accroché avec ce film. Je comprends toutefois certaines éloges par rapport au moment où le film a été réalisé.

2001 n'est pas un film facile et peut déplaire effectivement. Cela étant, son impact ne se limite absolument pas à l'époque de sa sortie, car sur le plan technique et stylistique, il a établi de nouveaux standard et défini une identité visuelle, une esthétique dont se sont nourris des tas de films ensuite à commencer par THX 1138, ou Soleil vert et Rollerball, puis Star Wars, Alien, Blade Runner, Outland , ou plus récemment Gravity et Interstellar... Il y a donc un avant et un aprés 2001, comme pour Métropolis, Gone with the wind (en matière de logistique et d'effet spéciaux), Pychose, ou Citizen Kane par exemple.