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J'ai vu le film hier sans avoir vu les Batman. Le film laisse (ce n'est pas une critique négative, au contraire) la même impression de malaise qu'Orange mécanique quant à la violence. Humanité globalement amorale, méchante et dont le comportement est guidé par ses bas instincts, dans laquelle surnagent quelques personnages de second plan humains et serviables (le nain, l'archiviste de l'hôpital psychiatrique).

Ce qui est dérangeant et intéressant, c'est que la bio de Joker est construite pour que le personnage conserve jusqu'au bout la sympathie du spectateur, même après qu'il a versé dans l'assassinat. D'ailleurs, je n'ai pas compris la même chose que les camarades sur la scène avec la voisine.

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Il ne m'est pas venu à l'idée hier qu'il la tue, et peut-être son fils avec elle. Le réalisateur révèle ici que les scènes précédentes où elle sympathise et sort avec Joker n'ont été que des fantasmes. Mais vous avez peut-être raison — je n'irai pas revoir le film pour vérifier.

Même si le film est très américain, on ne peut s'empêcher de penser aux gilets jaunes, à leurs manifestations et à leurs revendications.

Le film ne fait pas l'apologie de la violence, mais il ne la dénonce pas. Il est surtout très pessimiste et très noir sur la société occidentale, m'a-t-il semblé. Après, je dis ça sans avoir de références sur le personnage ; j'ai vu un film isolé, ce qu'il n'est pas.

Quel sens donnes-tu à sympathie dans ta phrase ? J'imagine que c'est dans le sens étymologique souffrir avec plutôt que dans le sens commun éprouver de la bienveillance envers, non ? Auquel cas, je suis d'accord avec toi et cela me semble être directement lié par le jeu du comédien et l'aspect qu'il donne au personnage (visage déformé par des rires douloureux, regards perdus, corps marqué et décharné).

Sinon, on peut penser effectivement aux gilets jaunes mais plus largement, au populisme et à l'expression politique qu'il peut prendre aux EU et ailleurs. Et comme je l'indiquais, cela me semble être le point faible du film puisque dans celui-ci, il est plus question d'une révolte contre les riches que Thomas Wayne symbolise que contre un système. Or, les gilets jaunes, le trumpisme, le Lepénisme nouvelle version ou même la vague du Brexit sont plus les expressions d'un rejet d'une classe politique décrédibilisée que d'une élite économique. D'ailleurs, ni les gilets jaunes, ni les fans de Trump, MLP ou Boris Johnson ne s'en prennent au patronat. Ils en ont après les pouvoirs publics et l'Etat. du coup, le réalisateur aurait peut-être dû, selon moi, donner un peu plus corps au mouvement insurrectionnel qu'il met en scène en l'ancrant mieux à l'actualité. D'autant plus que dans les BD les plus intéressantes sur Batman, dont celles de Franck Miller qui sont de vrais bijoux graphiques et scénaristiques, Gotham est décrite comme une ville sans espoir parce que contaminée par le crime à tous les niveaux et à commencer par les pouvoirs publics (flics, mairie). C'est aussi cette idée qui est véhiculée dans la série TV Gotham où la ville, avant l'arrivée de Batman, est le thème principal de l'intrigue. Et ma foi, sans être exceptionnel, c'est plaisant à suivre.

Pas encore vu Joker, mais +1 sur Gotham que j'apprécie beaucoup. Très noire, esthétiquement très belle avec l'idée originale de voir les personnages "classiques" de l'univers Batman apparaître peu à peu sous forme de "chrysalides" (enfin, d'ados quoi) qui éclosent plus ou moins tard dans la série.

Avec parfois des surprises comme le futur Joker qui n'est pas ce lui que l'on pensait au départ...

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mais son jumeau. Cameron Monaghan, pas le plus mauvais à s'emparer du rôle, était déjà très bon dans Shameless en petit frère gay et bipolaire (un vrai rôle à Oscar).

.

Beaucoup d'humour (le Pingouin et le Riddler forment un duo impayable). Et puis, quelle collection de jolies actrices

Bref un excellent divertissement.

Bizarrement, alors que les personnages DC en général et Superman en tête me laissent totalement indifférent quand ils ne sont pas totalement risibles (green lantern, franchement... ), l'univers de Batman m'a toujours parlé.

Purée ils vont encore nous gonfler avec Stars Wars pendant un mois, on va entendre parler que de çà

Non, il y a la Reine des neiges 2 avant.

Vu Joker hier soir, j'ai aimé, comme la majorité d'entre vous.
+:
L'ambiance, la bande son, le jeu de Phoenix, même si je pense préférer le Joker de Ledger, mais peut-être parce que j'ai adoré The Dark Knight en tant que film (fourcroy, il faudrait que tu voies la trilogie de Nolan, au moins pour celui-là)

Globalement d'accord avec les deux vidéos youtube de Chris Stuckmann (avec et sans spoilers), comme souvent.

-:
On peut regretter deux choses si on veut chercher la petite bête:
_une trame un peu trop calquée sur Taxi Driver (mais alors comment expliquer que certains, voir plus bas, hurleront au génie pour TD pour assassiner Joker)
_il me semblait qu'il tombait dans une cuve d'acide, ce qui n'est pas du tout présent dans ce film. Je me trompe?

Sinon j'ai vu les critiques de France Inter sur le film, quelle bande d'abrutis sans déconner.
"Un film facho", "le nihilisme pour les imbéciles", j'espère que tous ceux ici qui ont aimé apprécieront la façon dont ils sont considérés par ces guides spirituels.
Ne pas aimer soit, mais qu'il n'y ait aucun avis divergent sur tous les chroniqueurs invités, et qu'ils se permettent de surcroît de tels jugements de valeurs sur le réalisateur et les spectateurs qui ont aimé, pour moi c'est inacceptable.
Il faudrait VRAIMENT que l'on puisse choisir de ne pas payer la redevance.

Pearl, si tu ne souhaites plus payer ta redevance il faut aussi te forcer à ne plus écouter France Inter

Je te rassure tout de suite je ne les écoute pas.
Un collègue qui a adoré le film m'a dit qu'il avait vu que France inter l'avait descendu donc j'ai fait une recherche google pour voir ce qu'il en était et j'ai lu l'article de France Inter et de Konbini sur le sujet.

Au delà de la critique, il y a quand même une nana qui ose sortir que le Joker est un "personnage secondaire", c'est dire sa connaissance du sujet dont elle parle. Un peu comme Dark Vador quoi, c'est un personnage secondaire lui aussi j'imagine.

Pour la cuve d'acide, ça dépend des histoires Ce n'est à priori pas le cas pour celui du Dark Knight.

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Enfin, y'a une théorie qui dit que Arthur Fleck ne serait pas "le" joker de Batman mais seulement la personne qui l'aurait influencé (ce qui semble cohérent avec l'écart d'âge qu'il a avec Bruce Wayne dans ce film alors que le Joker et Batman ont un âge relativement proche il me semble.

Je sors juste du nouveau Terminator....
Il me laisse la même impression que pour Star Wars 7... Cad être devant une espèce de suite/reboot/remake.

Dommage qu'il ai privilégier l'action à la mythologie Terminator.

Et puis ce néoféminisme de merde....

Les origines du Joker diffèrent selon les époques et différents reboots et ça renforce le coté narrateur peu fiable du personnage.
Et puis franchement est ce que le Joker a besoin d´une cuve d´acide pour être un danger public totalement imprévisible?
Spoiler Alert, Nolan a montré que non dans the Dark Knight.

Après sur le coté film pro gilets jaunes ou apologie de la violence ou du fachisme qu´on peut lire ici ou là (surtout dans les médias qui aiment bien se taper dans le dos pour se dire à quel point ils sont supra drôles), franchement ça dépend de comment on voit le film.
Je veux dire quand tu regardes ce film comme il est présenté, c´est quand même la descente aux enfers d´un connard incapable d´assumer ses responsabilités et qui se venge sur les autres pour expier ses frustrations.
Si ça c´est un héros, les gens ont une drôle de conception du terme.
C´est sur que Phoenix joue l´abruti attachant mieux que personne mais ça n´enlève rien de ses actions.
Le mec est un fumier.

Le Joker est un fumier, mais c'est le supervilains de Dc qui est le plus apprécié.

Un très bon résumé de la part du monde.

Sacrée performance d'acteur pour Joaquim Phoenix. Le genre de film pour lequel on se dit qu'on n'a pas perdu son fric et son temps.

Par contre, il y a quelques répliques qui diffèrent entre la bande annonce et le film, et également une scène qu'on ne voit pas (à 1min41) ou alors j'ai dormi.

Vodevil, tu parles de celle où il dégringole des escaliers ? Pas souvenir non plus en effet.

Fennec, oui celle-ci, la scène a été remplacée par le coup de poing dans les chiottes.

Pour les répliques, il y a celle dans la bande annonce où Arthur se voit passer à la TV. "Quand j'étais petit et que je disais que je voulais faire comique quand je serais grand, tout le monde riait de moins. Ben y a plus personne qui rit maintenant." "Ouais ça tu l'as dit mon gars". Il y a aussi la scène où la nana lui dit dans l’ascenseur "c'est affreux hein ?" Dans le film, les répliques sont différentes. c'est peut-être dû au doublage du film (Canadien ?).

Là dessus je sais pas je l'ai vu en VO.

Ce matin je suis allé voir "Mon chien stupide" de et avec Yvan Attal et Charlotte Gainsbourg.

Et ben j'ai bien aimé, le film est adapté d'un roman de John Fante (je connaissais pas).
Pas de spoiler, tout est dispo sur internet

Yvan Attal est énorme dans le rôle de l'écrivain has been qui assiste impuissant à l’érosion de son couple et plus globalement à sa famille qui s'étiole...

Cà joue bien, c'est bien réalisé, avec un bande son juste parfaite.

Entre Starcraft et celle ci, Blizzard est au top level pour des trailers/cinématiques.

Que ce soit Diablo ou Starcraft y aurait tellement de possibilités de faire un vrai bon film.

Mon prochain ciné sera J'accuse de Polanski

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Pendant les 12 années qu’elle dura, l’Affaire Dreyfus déchira la France, provoquant un véritable séisme dans le monde entier.
Dans cet immense scandale, le plus grand sans doute de la fin du XIXème siècle, se mêlent erreur judiciaire, déni de justice et antisémitisme. L’affaire est racontée du point de vue du Colonel Picquart qui, une fois nommé à la tête du contre-espionnage, va découvrir que les preuves contre le Capitaine Alfred Dreyfus avaient été fabriquées.
A partir de cet instant et au péril de sa carrière puis de sa vie, il n’aura de cesse d’identifier les vrais coupables et de réhabiliter Alfred Dreyfus.

Comment je me sens seul ici , mais c'est pas grave

superolive, ton spoiler ne révèle pas grand chose, l'histoire est quand même connue d'à peu près tout le monde.

Pour voir les choses de l'autre point de vue, ce qui est nécessaire si l'on veut comprendre l'Affaire dans son contexte, la question que pose l'affaire Dreyfus n'est pas seulement celle du respect de la vérité, ni uniquement celle de l'antisémitisme et des difficultés de la pleine assimilation des Juifs à la fin du XIXè siècle, c'est de savoir si l'honneur d'un homme vaut davantage que celui de l'armée avec tout ce qu'elle incarne. On a souvent dit, d'ailleurs, que Dreyfus aurait été antidreyfusard, n'eût-il été la victime.

Ces derniers temps on se dit souvent, a propos d'un match de l'OM "je ne m'attendais à rien et je suis quand même déçu".

C'est on ne peut plus valable pour Terminator Dark Fate.

Je m'attendais au pire, mais je n'aurais jamais imaginé un tel concentré de tout ce que le cinéma fast food de 2019 peut proposer de plus vomitif.

Je l'ai vu hier, j'ai eu envie de partir plusieurs fois, et ça ne m'est que très très très rarement arrivé.

boodream, mais pourquoi es-tu allé voir le film ?

Concernant les matchs de l'OM, le fait d'être supporteur est une circonstance atténuante, mais là ?