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C'est pas ça qui me rebute, les films Marvel me laissent également sur ma faim. Eux, ils ont un scénario tellement profond que j'oublie leur histoire deux jours après les avoir visionné (pour la majeure partie d'entre eux) et quand je les revois, je ne me souviens plus si je les ai vus ou pas. Pour l'un des films Avengers, c'est à vingt minutes de la fin du film que je me suis rappelé l'avoir vraiment vu, c'est dire combien le film était mémorable quand même...

Dans le genre des super-héros, le film que j'ai préféré c'est le volet 2 de la trilogie Batman de Nolan.

Là, rien qu'en voyant la bande-annonce, tu sens qu'il y a une ambiance bien particulière, très glauque, je sais pas, franchement perso, ça m'inspire pas, je sens que je vais être mal à l'aise tout le long du film, mais clairement ça a l'air d'être un OVNI.

Le truc, c'est qu'entre manger la soupe fade des Marvel et admirer une oeuvre dont la bande-annonce donne envie de te pendre, je pense qu'il y a un juste milieu. Après, je veux pas trop taper sur ce film car je ne l'ai pas vu et je ne le regarderai probablement jamais.

Avant, j'étais cinéphile, maintenant, je suis devenu très exigeant, très difficile à contenter. Quand j'étais ado, beaucoup de films me faisaient rêver et me donnaient un sentiment de magie, mais depuis quelques années, la magie n'est plus là, ou vraiment très rarement.

Disney a lissé toutes les histoires, le mcu est trop monde des bisounours par rapport aux comics, tandis que Warner est sur une approche plus adulte moins édulcoré, ils ont essayé de faire du Marvel cinéma avec la ligue des justiciers et ils ont merdé, j'espère qu'un jour on pourra voir le snyder cut.

Le film est axé sur la naissance du joker mais est-ce qu'il y a une histoire en filigrane ?

Non, pas d'histoire en parallèle, le film est axé uniquement sur la transformation de Fleck en Joker.
Ce qui m'a le plus soufflé c'est l'ultra réalisme du film, cette ambiance malaisante qui te colle au visage pendant 2 heures, c'est très rare dans le cinéma de Bisounours d'aujourd'hui. Rarement eu comme ça des frissons de cringe au cinéma.

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J'en suis même venu à être déçu qu'ils ne montrent qu'implicitement le meurtre de la voisine.

Fennec,

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Tu penses qu'il la tue elle et sa gosse au final ? Je me suis posé la question.
Par contre le meurtre dans son appart, bordel quelle scène

Fennec, merci.

Concernant El Camino, je suis déçu. Film simpliste et sans grand intérêt, on dirait un épisode inutile à la Walking Dead ... et je n'ai pas retrouvé l'atmosphère si particulière de Breaking Bad.

Odd,

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le réal joue clairement l’ambiguïté sur cette scène, mais sa démarche en sortant de l'appartement, la musique qu'on retrouve à plusieurs moments du film où il est Joker, les sirènes de police quand il est de retour dans son appart, j'ai tout de suite pensé qu'il l'avait tué au moins elle.

Odd, fennec

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both of them

Ce qui est fou c´est que c´est Todd Phillips qui a réalisé ce film.
Bon on a bien compris qu´il était fan du cinéma de

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Scorsese vu que Joker s´inspire pas mal de Taxi Driver et King of Comedy

mais il fallait le sortir ce film.
Joaquin Phoenix est magistral.
Et ce qui a d´intéressant c´est que c´est une autre interprétation du Joker par rapport aux autres adaptations sur grand écran avec le personnage.
C´est pas un immense film et loin d´être le meilleur de l´année mais par contre quelle belle surprise. Un bon coup de pied dans la fourmilière.

J’ai bien kiffé ! Peut être un peu long sur certaines scènes mais plutôt très bon moment dans l’ensemble
Et effectivement, la performance de Phœnix est extraordinaire

J'y retourne ce soir. Je vais souvent au ciné mais c'est la 1ère fois que je vais voir 2 fois le même film.

J’ai bien kiffé ! Peut être un peu long sur certaines scènes mais plutôt très bon moment dans l’ensemble
Et effectivement, la performance de Phœnix est extraordinaire

La performance de Phoenix ne laisse pas indifférent par son intensité. Mais j'ai préféré quand même celle de Ledger même si les personnages et les histoires dans lesquels ils s'inscrivent sont différents. Phoenix joue la folie quand Ledger semblait être habité par celle-ci. Le joker de Nolan était du coup plus sobre et moins tape-à-l'œil dans son jeu tout en étant super flippant.

Le film est intéressant malgré tout. On peut regretter que la critique sociétale soit développée de manière aussi survolée et simpliste alors que la question du populisme explose un peu partout à la figure des démocraties. Selon moi, le réal aurait gagné en n'allant pas sur ce terrain-là et se concentrer sur la folie qui est un thème qui peut être passionnant sur le plan cinématographique et intemporel. De Taxi Driver à Mommy de Dolan en passant par The machinist, nombre de réalisateurs ont montré qu'on pouvait tirer de nombreux fils qui vont de la violence à la norme sociale ou le rapport à la réalité.

Par les réactions des critiques et des assos diverses transatlantiques, ce film a également montré combien les Etats-Unis ont un rapport complexe avec la violence car la violence est intégrée au mythe et récit national (conquête d'un espace sauvage et dangereux, droit à constituer une milice et aujourd'hui droit au port d'armes garanti par la Constitution). Dans un essai qui a été très diffusé, le sociologue Denis Duclos défend le concept de complexe du loup-garou pour expliquer ce phénomène de fascination- répulsion qui traverse les EU lorsqu'il s'agit de violence (le perso se défend d'ailleurs à un moment d'être un loup-garou mais je ne sais pas si c'est une référence). Et quand une œuvre ne respecte pas ce code moral implicite qui veut que, même dans la création, on se doit de dénoncer et protéger la société des instincts meurtriers "naturels" des individus, on fait feu de tout bois dans les critiques. J'ai lu par exemple que certains estimaient que ce film faisait l'apologie de la tuerie de masse et qu'il faisait du personnage une icône ce qui est vraiment n'importe quoi.

Je viens d'apprendre que c'est Nicolas Bedos qui va réaliser le 3ième volet d'OSS. Cela ne me dit rien qui vaille.
Heureusement JF Halin reste au scénario.

J’ai bien kiffé ! Peut être un peu long sur certaines scènes mais plutôt très bon moment dans l’ensemble
Et effectivement, la performance de Phœnix est extraordinaire

La performance de Phoenix ne laisse pas indifférent par son intensité. Mais j'ai préféré quand même celle de Ledger même si les personnages et les histoires dans lesquels ils s'inscrivent sont différents. Phoenix joue la folie quand Ledger semblait être habité par celle-ci. Le joker de Nolan était du coup plus sobre et moins tape-à-l'œil dans son jeu tout en étant super flippant.

Je réponds sur cette partie tant j’ai adoré le joker Ledger.
Je te rejoins complètement, il était habité c’était fou. C’est exactement l’image que j’avais du joker : « méchant pour être méchant ». Maintenant je sais que son histoire est plus complexe aussi...
Pour en revenir aux deux, je ne sais pas si j’arriverais à choisir tant la comparaison est difficile.
Ledger n’était pas tout seul, voire personnage « secondaire », là où Phoenix est sur tous les plans.

La question que je me pose c’est : est ce que Ledger aurait été aussi bon que Phoenix dans Joker, et Phoenix aussi bon que Ledger dans le Nolan ?
J’aurais tendance à tendre vers le non, tellement le personnage de chaque film leur collait à la peau

Parfaitement résumé.

J'ai vu le film hier sans avoir vu les Batman. Le film laisse (ce n'est pas une critique négative, au contraire) la même impression de malaise qu'Orange mécanique quant à la violence. Humanité globalement amorale, méchante et dont le comportement est guidé par ses bas instincts, dans laquelle surnagent quelques personnages de second plan humains et serviables (le nain, l'archiviste de l'hôpital psychiatrique).

Ce qui est dérangeant et intéressant, c'est que la bio de Joker est construite pour que le personnage conserve jusqu'au bout la sympathie du spectateur, même après qu'il a versé dans l'assassinat. D'ailleurs, je n'ai pas compris la même chose que les camarades sur la scène avec la voisine.

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Il ne m'est pas venu à l'idée hier qu'il la tue, et peut-être son fils avec elle. Le réalisateur révèle ici que les scènes précédentes où elle sympathise et sort avec Joker n'ont été que des fantasmes. Mais vous avez peut-être raison — je n'irai pas revoir le film pour vérifier.

Même si le film est très américain, on ne peut s'empêcher de penser aux gilets jaunes, à leurs manifestations et à leurs revendications.

Le film ne fait pas l'apologie de la violence, mais il ne la dénonce pas. Il est surtout très pessimiste et très noir sur la société occidentale, m'a-t-il semblé. Après, je dis ça sans avoir de références sur le personnage ; j'ai vu un film isolé, ce qu'il n'est pas.

Perso, j’arrete.

Après celui là j'imagine,comme tout le monde tu vas craquer dans l'euphorie de Noël

Non.

Purée ils vont encore nous gonfler avec Stars Wars pendant un mois, on va entendre parler que de çà