Vu ce weekend "
The Revenant", intense avec quelques grands moments de réalisation, de super seconds rôles (Tom Hardy, Domhnall Gleeson, Will Poulter). Contrairement à ce que j'ai pu lire ici ou là, le film n'est pas chiant et Iñárritu se permet de répéter les scènes pour bien insister sur la difficulté de la quête de Glass. La musique de Ryuichi Sakamoto est très a propos, immersive et utilisé à très bon escient , je me suis demandé si c'était pas Joe Hisaishi qui signé la partition.
Malheureusement le film souffre de mon point de vu de quelques petits défauts qui l'empêchent d'atteindre le statut de "grande claque dans ta gueule". Assez rapidement on est convaincu que Glass va réussir à assouvir sa vengeance et du coup on flippe plus trop pour lui, le film est clairement moins viscéral dans sa seconde moitié voir même un peu répétitif. L'esthétique est très inspiré par Terence Malick et contexte oblige des fois je me suis cru devant "Le Nouveau Monde" ce qui n'est pas en soit une mauvaise chose... mais rendons à César tout ça
A noté que dans les producteurs exécutifs on trouve Brett Ratner
Vu également sur conseil de
Neb "
The Beauty Inside" comédie romantique coréenne de 2015. J'ai était surpris pas l’absence quasi totale d'humour. Là ou d'habitude les coréens sont très forts pour distiller des scènes de comique burlesques mêmes dans leurs films les films larmoyants, ici nada! Par contre le film traite de manière réaliste et complète (rencontre, acceptation, rupture) un postulat fantastique. On pense parfois à "50 first dates" avec Adam Sandler mais pas longtemps
Par contre c'est pleins de bons sentiments et ultra mélo
donc faut être client. Argument massue: ma femme a bien aimé alors que je la soupçonne d'avoir galéré pendant tout le film pour différencier les acteurs