Ces petits riens qui font plaisir

Marier ma fille dimanche

Mazel Tov !

לא טוב יותר

Les aventures au Japon, c'est parti waouh !

Bon préparé à la one again sinon ce n’est pas drôle.
Déjà, madame qui enregistre en ligne un peu tard la veille, donc avec plus que quelques places totalement disséminées qui se battent en duel nous obligent à payer 140€ de plus pour éviter de faire les 13h de vol aux 4 coins de l'avion. Pourtant 13h loin de madame, ce serait le vrai début des vacances.
J'ai réservé le parking à Roissy, ainsi c'est 40% moins cher. Arrivé au parking dans le labyrinthe qu'est l'aéroport du « Général », le code de réservation que je tape à la barrière est « inconnu ». L'enculé.
Je suis coincé, je ne peux pas reculer, je prends un ticket, je me fais engueuler mais stoïque tel Zénon, j'appuie sur le bouton appel. Une dame charmante comprend totalement, retrouve ma résa et me dit que ce doit être un bug et qu'elle laisse une consigne pour quand je sortirai. Je retrouve foi en mes congénères.
L'aéroport se passe sans soucis, le sandwich est bien cher et dégueulasse, check !

Arrivé là-bas, j'avais bien visualisé ce qu'il fallait faire, presque comme sur des roulettes : la carte de transport pour les étrangers (carte Pasmo avec Hello Kitty dessus...) et le pocket wifi (un boîtier avec une carte 4g en partage de connexion pour la tribu, bien pratique).
Et vas-y que tu galères un peu avec tes valises dans pour trouver le bon train mais coup de bol, alors que j'ai un gros doute, un jeune japonais s'en aperçoit, vérifie et me confirme que je suis dans le bon train. Je suis un peu désarçonné, la chance aurait tournée ?
Arrivé le soir en étant parti la veille à 22h par la grâce du décalage horaire (qui ne gêne pas nos amis platistes), le choix restaurant est Italien (estomac perturbé, pas de risques et première visite de temple en nocturne (Asakusa) sans la foule de touristes.
Je ne vais pas vous faire tout le trip mais sachez que Tokyo est immense et attention scoop, c'est un mix de modernité et tradition.

Premier jour sous une pluie battante, on va au JAF faire traduire le permis de conduire pour pouvoir louer une caisse plus tard. La bureaucratie Japonaise est exactement comme attendue : personne ou presque ne parle Anglais, un chef devant, des subordonnées dociles derrière.
On a vu la tour Eiffel Tokioite en attendant, c'est à côté. A part que le vent et la pluie ont ruiné 2 parapluies (et comme il n'y a pas de poubelle au Japon, tu les gardes comme un con sous le bras toute la journée), on a pu vérifier qu'elle est au milieu de rien et que de près, on la croirait faites en allumettes.
L'après-midi, vu qu'il pleuvait, on a fait les quartiers technos, le gamin a acheté une figurine énorme (comment on va la rapporter en France..?) mais j'ai été choqué dans une rue de voir blindé de gamines habillée en pupute (on appelle ça maid) faire de la retape pour des bars pour le moins ambiguës. Le maquillage avec des fausses cernes…Creepy.

Le lendemain matin, premier départ de Tokyo direction Kyoto, le bordel pour transporter toutes les valises et les figurines jusqu’à la gare centrale, trouver des casiers le temps de visiter vite fait Shunkunju et gouter les omelettes au riz (pas ouf). Et là, pour conclure cet épisode, petit Climax, je fais la queue pour acheter les billets du TGV Japonais (Shinkansen). Je repère Antoine de Maximy (le gars de « j’irai dormir chez vous ») avec une collaboratrice, 2 places devant moi. Il est dans une embrouille avec une responsable de la sécu zélée et un mec derrière lui sur qui doit être devant l’autre dans la file d’attente.
Scène surréaliste, les 2 veulent laisser passer l’autre devant, pas être devant. Le Antoine galère, essaie l’anglais, tente tout mais l’autre veut rester derrière, il me prend à témoin, je lui dis « c’est bon là, bien essayé ». On se retrouve 2 minutes plus tard au guichet, le comptoir d’à côté. Et là, une demande bizarre de la vendeuse qui dans un anglais plus qu’approximatif et avec un accent à chialer, me demande les Pasmos (équivalent du pass navigo pour les étrangers) de toute la famille. Je ne sais pas pourquoi, je ne cherche pas à comprendre, je m’exécute, je les passe une par une sur un lecteur. Je constate à côté que le Antoine et la femme l’accompagnant sont désemparés, ils ne comprennent pas ce que leur demande leur personne au guichet, et que ça dure. Je leur explique ce qu’il faut faire, soulagement et en partant, ils me remercient chaleureusement. J’ai aidé le mec qui est allé dans tous les trous du cul du monde à gérer la complexité Japonaise.
La classe à Dallas à Tokyo pour bibi.

J'adore Antoine. Belle rencontre.

Non seulement ses histoires sont sublimes mais en plus il raconte bien, quel talent !

J'ai l'impression de n'avoir lu que l'épisode 1 d'une longue série !!

320cds en aventures sans catastrophes et qui coache un baroudeur , cette année bissextile est surprenante

Pas encore de catastrophe pour 320cds mais c'est normal, il n'a pas encore rencontré Fabmars et passé la nuit à boire avec lui.

Fabmars m'a gentiment proposé de boire un coup avec lui mais avec le planning de fou que m'impose "vous savez qui", c'est pas jouable. En plus sur 10 jours, on n'aura fait que 2 jours à Tokyo (le reste c'est Nara, Kyoto, Mont Fuji).

Promis, je vous ferai une suite. Vais-je me prendre plein d'emmerdes ? Suspense

Ouais sympa (et un peu fou ^^) le de Maximy, il avait sa chemise rouge ou bien ?

Il avait des chaussures Artengo (la marque Tennis de Décathlon qui sponsorise maintenant Monfils) mais pas de caméra ni de chemise rouge. Il était comme dans ses reportages, nature.

Avant de continuer à vous narrer ce road trip, petit retour arrière à la première nuit à l'hôtel. A 4h du matin, mon ulcère me fait ouvrir les yeux. Je constate 1) que ma compagne n'est plus dans la chambre, 2) qu'il n'y a plus d'électricité. En un dixième de seconde, mon cerveau reptilien imagine un enlèvement, devoir demander de l'aide à Liaam Nesson mais merde j'ai pas son numéro et les 2 cons de 118 218 ont mis la clé sous la porte.
Immédiatement mon cerveau limbique prend la main "laisse tomber, tu connais la chanson, elle ne sait pas gérer le décalage horaire, elle doit être dehors seule au monde à prendre des photos du temple d'Asakusa et comme c'est elle, elle a pris la carte clé qui est dans le dispositif qui commande l'électricité de la chambre au lieu de prendre le double posé sur la table en évidence". C'est un bon mon limbique.
Je vous passe son bruyant retour, les lumières allumées, le doux bruit de la machine Nespresso à 5h du mat'.

Je vous avais quitté dans un Shinkanzen, qui a un intérieur spacieux mais encore plus vieillot que notre TGV national. On a fonctionné le premier jour à Kyoto avec toujours nos pieds mais aussi avec le taxi. Les taxis sont tous conduits par des grands pères. Je suppose qu'étant donné la pyramide des âges au Japon, ils bossent jusqu'au bout pour compléter de maigres retraites. Bon et comme le disait élégamment Edith Cresson "les japonais travaillent comme des fourmis".

Je décide de louer une voiture. Kyoto, 1.4 millions d'habitants. Aucune plateforme connue n'a un véhicule disponible. Vu qu'on visitait la ville, je décide d'aller à pieds jusqu'à une agence Toyota. En chemin dans une zone qui n'a pas vu de touristes depuis 2007 au moins, on tente un restaurant de yakitori (brochettes) bien noté par les locaux. La tablette à table pour commander n'a pas l'option anglais, le serveur non plus. Le patron est venu nous demander avec Google traduction comment on a connu son restaurant puis il nous envoie son fiston de 30 piges, pour demander dans un anglais niveau deuxième trimestre de cinquième, si il peut nous prendre en photos pour Instagram. Il a du apprendre pour ma collaboration avec Antoine, déjà la gloire.

Finalement on a réussi (j'ai réussi, je gère tout en vrai) à louer une voiture, j'y croyais plus. Il faut se pointer directement en agence "locale pour locaux".
J'ai ainsi découvert le monde Japonais des parkings. Aucune place dans les rues. Que des micros parkings à ciel ouvert, avec un ingénieux système pour bloquer ta voiture (chaque place a une sorte de mini dos d'âne qui remonte tant que tu n'as pas payé en mode rape qui t'explosera ton bas de caisse si tu veux partir sans payer). Payer ? Déjà les tarifs sont tous en japonais et les prix varient selon le parking, les jours, les heures et l'âge du capitaine. Ce qui est constant, c'est qu'on ne peut payer qu'en liquide et attention, uniquement pièces ou billets de 1000 yens (environ 6€). Oui, pas les autres. Il paraît que Bercy est admiratif d'une telle complexité pour un truc aussi simple. Quelle enculerie. Donc le truc c'est d'aller dans les atm des kombinis, il y a un choix "retirer 10 billets de 1000 yens", petit conseil de routard (oui je plaisante, un connard comme moi qui peut se payer un voyage au Japon et y louer une voiture n'est pas un routard mais un privilégié). Pendant que j'y suis, second conseil : quand tu paies, ne prends pas le temps de ranger ton bordel et programmer ton Google Maps pour ta prochaine destination. Je l'ai fait le second jour et quand j'ai démarré, j'ai commencé à racler. La saloperie trouvait que je prenais trop mon temps sans doute et s'est relevée. J'ai checké, pas de bobo visible, pas de fuite.

Un combat de gagné mais la guerre est encore longue. Banzaï !

J adore tes histoires

J'adore aussi !

Vous avez évité la location de vélo pour vous déplacer à Kyoto ? Par contre, on ne sait pas si le permis de 320cds a été le seul à être traduit ou s'il y a aussi celui de madame. J'ai envie de lire une histoire où il s'endort en passager pour se réveiller 3h plus tard et découvrir que madame roule à droite depuis 2h.

Je suis admiratif de tant d’aventures.
Et de patience.
Et de résilience.

Ce qui est rassurant, c'est qu'a part un choc culturel,il ne risque pas grand chose ici. C'est probablement le seul pays ou, malgre sa scoumoune legendaire, il devrait s'en sortir vivant.

Mad Max Japan, Chapter 3.

Une fois la conduite à gauche apprivoisée (le pire c'est les sorties de parking pour partir à droite, on regarde machinalement à gauche, personne, nickel et part bille en tête sur la file de droite, provoquant une frayeur au conducteur nippon qui nous voit arriver en plein dans sa face de citron, balle perdue raciste), direction notre troisième destination, Nara. Ouais un peu comme le déo des blondes à robe blanche.

On arrive comme d'hab avant l'heure du check in, donc direction le parc immense qui abrite des temples magnifiques. Bon on se gare au pif et pas de bol, faut faire un énorme tour à pied pour trouver une entrée au parc. On finit à force de marche par trouver un petit passage, l'entrée des artistes (@Antoine New Friend). Évidemment on se rendra compte plus tard que l'entrée principale est en face de notre hôtel.
C'est magnifique, immense et blindé. Et cela va être le début d'un nouveau jeu qui va durer toute la fin du séjour, où est Charlie. Enfin où est ma femme. Avec son appareil photo, elle est incapable de rester en place, on passe notre temps à la chercher au milieu de la foule.

On y retourne le soir, 30 minutes de marche pour arriver au temple nord, tout est cool (à part Charlie bien sûr), des faons partout, j'explique aux gamins des notions de physique quantique, des implications de E=MC2 et même un peu de théorie des cordes. Puis on se dit qu'il commence à faire nuit, dirigeons nous vers la voiture. Et machinalement, la main à ma poche. Pas de clé. Pas de clé. Putain pas de clé !
Très vite je cogite : soit je l'ai faite tomber de ma poche est ça va être compliqué d'expliquer ça à l'agence de location au téléphone qui est à 1h30 de là, soit j'ai laissé la clé dans la voiture et tout va bien. Je n'oublie pas le troisième scénario déjà vécu avec la clé et son double laissé dans un Qashqai qui avait bloqué les portes, m'obligeant à péter une vitre au marteau et le lendemain emmener ma fille aux urgences pour des points de suture liée à un morceau de verre ayant échappé à l'aspirateur mais pas à son genou.

30 mn de marche le dos suant de stress. Pas de bol pour vous, les clés étaient dessus, portes ouvertes. Soulagement à peine contrarié par la serveuse du resto du soir totalement psychopathe, qui donnait l'impression à tous qu'elle voulait me tuer ou m'insulter. Ou alors elle est normale et Google traduction a merdé et l'a traitée de pute.

Il me reste à faire le check out, visiter un dernier temple perdu dans la montagne aux aurores toujours pour éviter le monde, rentrer à Kyoto, faire des tours dans la rue principale du centre ville en voiture le temps que ma femme s'achète une glace en forme de rose dans un grand magasin (sans doute vu sur Insta), les récupérer, les déposer à la gare avec les bagages, aller à l'autre bout de Kyoto rendre la voiture, trouver un moyen de rejoindre la gare les rejoindre, prendre les billets et rentrer à Tokyo pour enfin se traîner à l'hôtel avant d'aller passer la soirée à Shibuya pour faire plaisir aux enfants. J'ai réservé une voiture (on repart immédiatement direction le mont Fuji) pour le lendemain 8h dans une agence située au second sous-sol "Ouest 2.1" de la gare de Tokyo, sans doute la gare la plus fréquentée et complexe du monde.

Je suis étourdi des possibilités d'emmerdements que ce programme promet.

Ce qui est rassurant, c'est qu'a part un choc culturel,il ne risque pas grand chose ici. C'est probablement le seul pays ou, malgre sa scoumoune legendaire, il devrait s'en sortir vivant.

D'ailleurs, ça fait drôle de le voir poster ses récits sur ce fil et pas sur le fil antonyme. Y'a que le Japon pour réussir ça. Sinon, une idée, mais je ne sais pas ce qu'en penserait Mme Charlie.

Spoiler: montrer

J'ai réservé une voiture (on repart immédiatement direction le mont Fuji) pour le lendemain 8h dans une agence située au second sous-sol "Ouest 2.1" de la gare de Tokyo, sans doute la gare la plus fréquentée et complexe du monde.

Non, c'est Shinjuku la gare la plus fréquentée et complexe du monde. Tokyo n'est que 2eme.

Ce qui est rassurant, c'est qu'a part un choc culturel,il ne risque pas grand chose ici. C'est probablement le seul pays ou, malgre sa scoumoune legendaire, il devrait s'en sortir vivant.

D'ailleurs, ça fait drôle de le voir poster ses récits sur ce fil et pas sur le fil antonyme. Y'a que le Japon pour réussir ça. Sinon, une idée, mais je ne sais pas ce qu'en penserait Mme Charlie.

Spoiler: montrer

A Shibuya, sur le fameux croisement le plus fréquenté au monde, j'ai vu une demoiselle trimballer un gars de son age avec ça.

Je poste sur ce topic car faut pas déconner, malgré le fait que je vais rentrer plus fatigué qu'en partant, c'est un super voyage, je le conseille à tous les riches.