par 320cds » 12 Avr 2024, 07:35
Les aventures au Japon, c'est parti waouh !
Bon préparé à la one again sinon ce n’est pas drôle.
Déjà, madame qui enregistre en ligne un peu tard la veille, donc avec plus que quelques places totalement disséminées qui se battent en duel nous obligent à payer 140€ de plus pour éviter de faire les 13h de vol aux 4 coins de l'avion. Pourtant 13h loin de madame, ce serait le vrai début des vacances.
J'ai réservé le parking à Roissy, ainsi c'est 40% moins cher. Arrivé au parking dans le labyrinthe qu'est l'aéroport du « Général », le code de réservation que je tape à la barrière est « inconnu ». L'enculé.
Je suis coincé, je ne peux pas reculer, je prends un ticket, je me fais engueuler mais stoïque tel Zénon, j'appuie sur le bouton appel. Une dame charmante comprend totalement, retrouve ma résa et me dit que ce doit être un bug et qu'elle laisse une consigne pour quand je sortirai. Je retrouve foi en mes congénères.
L'aéroport se passe sans soucis, le sandwich est bien cher et dégueulasse, check !
Arrivé là-bas, j'avais bien visualisé ce qu'il fallait faire, presque comme sur des roulettes : la carte de transport pour les étrangers (carte Pasmo avec Hello Kitty dessus...) et le pocket wifi (un boîtier avec une carte 4g en partage de connexion pour la tribu, bien pratique).
Et vas-y que tu galères un peu avec tes valises dans pour trouver le bon train mais coup de bol, alors que j'ai un gros doute, un jeune japonais s'en aperçoit, vérifie et me confirme que je suis dans le bon train. Je suis un peu désarçonné, la chance aurait tournée ?
Arrivé le soir en étant parti la veille à 22h par la grâce du décalage horaire (qui ne gêne pas nos amis platistes), le choix restaurant est Italien (estomac perturbé, pas de risques et première visite de temple en nocturne (Asakusa) sans la foule de touristes.
Je ne vais pas vous faire tout le trip mais sachez que Tokyo est immense et attention scoop, c'est un mix de modernité et tradition.
Premier jour sous une pluie battante, on va au JAF faire traduire le permis de conduire pour pouvoir louer une caisse plus tard. La bureaucratie Japonaise est exactement comme attendue : personne ou presque ne parle Anglais, un chef devant, des subordonnées dociles derrière.
On a vu la tour Eiffel Tokioite en attendant, c'est à côté. A part que le vent et la pluie ont ruiné 2 parapluies (et comme il n'y a pas de poubelle au Japon, tu les gardes comme un con sous le bras toute la journée), on a pu vérifier qu'elle est au milieu de rien et que de près, on la croirait faites en allumettes.
L'après-midi, vu qu'il pleuvait, on a fait les quartiers technos, le gamin a acheté une figurine énorme (comment on va la rapporter en France..?) mais j'ai été choqué dans une rue de voir blindé de gamines habillée en pupute (on appelle ça maid) faire de la retape pour des bars pour le moins ambiguës. Le maquillage avec des fausses cernes…Creepy.
Le lendemain matin, premier départ de Tokyo direction Kyoto, le bordel pour transporter toutes les valises et les figurines jusqu’à la gare centrale, trouver des casiers le temps de visiter vite fait Shunkunju et gouter les omelettes au riz (pas ouf). Et là, pour conclure cet épisode, petit Climax, je fais la queue pour acheter les billets du TGV Japonais (Shinkansen). Je repère Antoine de Maximy (le gars de « j’irai dormir chez vous ») avec une collaboratrice, 2 places devant moi. Il est dans une embrouille avec une responsable de la sécu zélée et un mec derrière lui sur qui doit être devant l’autre dans la file d’attente.
Scène surréaliste, les 2 veulent laisser passer l’autre devant, pas être devant. Le Antoine galère, essaie l’anglais, tente tout mais l’autre veut rester derrière, il me prend à témoin, je lui dis « c’est bon là, bien essayé ». On se retrouve 2 minutes plus tard au guichet, le comptoir d’à côté. Et là, une demande bizarre de la vendeuse qui dans un anglais plus qu’approximatif et avec un accent à chialer, me demande les Pasmos (équivalent du pass navigo pour les étrangers) de toute la famille. Je ne sais pas pourquoi, je ne cherche pas à comprendre, je m’exécute, je les passe une par une sur un lecteur. Je constate à côté que le Antoine et la femme l’accompagnant sont désemparés, ils ne comprennent pas ce que leur demande leur personne au guichet, et que ça dure. Je leur explique ce qu’il faut faire, soulagement et en partant, ils me remercient chaleureusement. J’ai aidé le mec qui est allé dans tous les trous du cul du monde à gérer la complexité Japonaise.
La classe à Dallas à Tokyo pour bibi.