par 320cds » Hier, 12:38
Désolé, pour le moment les vacances en Thailande ne sont pas assez cata pour faire une chronique.
En passant, comme je suis débile, j'ai refait la même connerie qu'au Mexique, aller chez un Barber. Etant joueur, je suis allé dans un truc dans une petite rue qui n'a jamais du voir de touristes, vu comme j'étais dévisagé.
Au début tranquillou, je lui explique sommairement avec Google Trad la coupe de cheveux à faire. C'est correct même si c'est un poil long (pas la longueur des cheveux, le temps de travail du créateur).
Et là la même boulette qu'à Tulum, j'ai pris le combo barbe. Ne jamais prendre le combo barbe.
Déjà il me baisse le siège qui devient un siège de torture :
- par nature car tu es plus mal installé qu'au fameux "bac à shampoing de l'horreur" de nos salons indigènes.
- j'ai un soucis depuis 1 an, un nouveau truc de vieux avec les cheveux qui se barrent et les poils sur les épaules qui poussent, un nerf au bras droit se coince parfois entre 2 muscles sous le biceps et c'est parti pour une douleur de niveau 7 à 8 sur 10. Je suis allé voir une rebouteuse des temps modernes, aka une osthéo, recommandée par un poto, elle m'a soulagé. De 60 balles.
Bref, clac le siège s'incline en mode rasage, clac le nerf décline en mode carnage.
Je me demande comment je vais tenir les 5 minutes nécessaires à la taille de ma rugueuse pilosité ibérique . 5 minutes qui comme au Mexique, ont duré 30. Je ne sais pas, le temps doit être aligné sur la parité de la monnataire dans ces pays tropicaux.
Un enfer, qui commence un peu comme le massage de Jugnot dans le film "les bronzés". Après la passage d'une crème, une serviette trempée d'eau brulante me couvre tout le visage. Il me laisse comme ça 2 bonnes minutes pendant lesquelles je me suis maudit.
Ensuite, sans surprise, l'artiste a pris un temps infini avec le rasoir à l'ancienne des cowboys, sauf que moi je n'ai mon revolver braqué sur ses couilles (référence en passant pour les cinéphiles) pour le faire accélérer. J'ai toujours hyper mal au bras bien sur.
Quand je pense que j'ai enfin fini, je me redresse pour enfin soulager le nerf, le gonze revient, me replaque au siège et il me refoue la serviette mais cette fois ci gelée. J'ai un fou rire nerveux sous la serviette. Quand au bout d'une minutes il appuya comme un ane avec ses mains sur le linge, je ne pouvais plus respirer. Je ne pensais plus Jugnot, je pensais water boarding.
J'ai expliqué que c'était bon, que non non j'insiste, c'est parfait, rien d'autre.
Comme aucun tarif n'était affiché, il m'a annoncé le prix, le prix touriste hien, je pense au moins 3 fois ce qu'il aurait demandé à un compatriote.
Bah vous savez quoi, non seulement j'ai payé sans discuter mais en plus j'ai laissé un pourboire.
Je ne serai pas le prochain OSS, for sure.