Ces petits riens qui NE vous font PAS plaisir

Je répondais au fait que Jester disait que le monde part en biberine, ce qui supposerait que tout etait rose a la Plaine avant.
Et bien non, ce nest pas le cas. La situation n'est pas pire là bas aujourd'hui qu'il y a 10, 20 ou 30 ans, c'est tout. Et j'ai même tendance à penser que la situation était pire avant.

Là le problème c'est que ça aurait été une plainte contre X. Je pense (mais pas sûr) pouvoir identifier l'agresseur mais vu que je ne l'avais jamais vu auparavant, il ne traîne probablement pas beaucoup dans le quartier. C'est le genre de situation où si il n'y a pas de flics qui le choppent en flag il n'y a à peu près rien à faire.

Bon en vrai bonus cadeau, porter plainte à Noailles à 2h du matin est quasi impossible. Ils te font poireauter des heures. J'aurais du appeler police secours pour signaler l'individu mais ça n'a pas été mon réflexe.

J'ai tendance à croire que la situation était bien pire avant aussi.

Voj, tu devrais quand même le signaler parce que vu ce que tu as décrit, le type semble être un danger public et ça mériterait d'informer la police qu'il traîne par là, d'autant que tu as des témoins.
Histoire d'éviter qu'il recommence à vouloir larder quelqu'un et qu'il finisse par y arriver.

Modifié en dernier par Lo Provençau le 06 Sep 2024, 20:14, modifié 1 fois.

Exactement.

Le voisin qui lave au moins deux fois par semaine sa de bagnole de (Jeep) au Karsher pendant au moins 30 minutes, à quelques pas de ma fenêtre. J'ai la tête comme un ballon de ce de compresseur qui se met en marche, qui s'arrête, qui se met en marche... alors que c'est le de WE et que j'aimerai me relaxer après une grosse journée !!!!!!!

Sergio Mendes vient de s'éteindre

J’ai vu ça.
La bossa nova ( et le Brésil) perd un de ses grands noms

Pour conclure, j'ai signalé l'individu aux forces de l'ordre. Sans vos messages je ne l'aurais très probablement pas fait, réaction peut-être désabusée mais également pragmatique après quasi 25 ans de vie nocturne dans ce quartier.

Jester, dès que je retrouve le gars d'hier soir je l'envoie à ton voisin, ça te va ?

Tu as très bien fait.

Voj, MES voisins...

Avoir officiellement perdu mon père, sans jamais l'avoir vraiment eu. C'est chiant de faire le deuil d'un personnage imaginaire, ça fait escroc.

Courage l'ami !

IceCold, ça te touche de perdre quelqu'un que tu n'as pas connu ?

Il m'est arrivé exactement la même chose le 19 mai dernier, pour répondre à sa place c'est assez bizarre en fait, je ne sait (toujours) pas comment appréhender ce deuil.

Avoir appris que la famille d'un de mes anciens collègues est décédée au Liban après des bombardements

randoulou, triste

Dimeco63, je posais la question sérieusement. A titre personnel, j'ai été abandonné à la naissance par mon père. Je le connais mais lui n'a jamais cherché à établir le moindre contact (après tout c'est son choix). Et si demain il décédait, je serais totalement indifférent, j'aurais bien plus de peine de perdre un collègue et/ou un ami.

Vodevil, tu as des amis ?

fourcroy, j'ai bien peur que oui.

randoulou, triste

Dimeco63, je posais la question sérieusement. A titre personnel, j'ai été abandonné à la naissance par mon père. Je le connais mais lui n'a jamais cherché à établir le moindre contact (après tout c'est son choix). Et si demain il décédait, je serais totalement indifférent, j'aurais bien plus de peine de perdre un collègue et/ou un ami.

C'est ce que je pensais aussi. J'ai appris le décès fortuitement, si mon oncle n'avais pas vu l'annonce dans le journal ils ne m'aurait jamais prévenu, je m'y suis rendu tout même.
Je ne dirais pas que j'ai de la peine mais bizarrement j'y pense presque tous les jours depuis.

Dimeco63, c'est exactement ça, l'appréhension. Il y a énormément de sentiments mêlés. Indifférence devant la mort d'une personne avec qui je n'étais plus en lien et pour laquelle je n'éprouvais plus rien, même plus de colère. Peine de voir un être qui aurait pu faire tellement mieux de sa vie ne s'être jamais remis d'aplomb. Une part minime, mais toujours présente, de remord, de ne pas avoir cru en lui et de lui donner une dernière chance, même si ma rationalité sait pertinemment qu'il n'aurait pas su la saisir. Nostalgie du peu de souvenirs joyeux que j'ai pu partager avec lui et dont je peux me rappeler. Peur profonde, de constater la déliquescence d'un homme qui a été, physiquement, mon copier-coller, avec qui je partage beaucoup de traits de caractère, appréciables et regrettables, et dont les travers l'ont mis au ban de la société. Ma plus petite a l'âge que j'avais lorsque lui a quitté le bercail, je ne sais pas m'empêcher de me dire que peut-être un jour, mon père se sentait regardé avec le même amour qu'elle me transmet, et je ne peux pas ne pas être terrorisé d'avoir la même fin. Et plus inavouable, mais quand même, la frustration ; alors que dans mon entourage deux personnes ont perdu leurs darons respectifs - je connais vite fait ces personnes, mais j'ai quand même pu avoir cette info entre les oreilles, là où autour de moi absolument personne n'est au courant, et j'ai aussi eu le "devoir" de présenter mes condoléances, parce que c'était la norme au moment où je les ai croisées. Et moi comme un con, j'ai pas pu avoir de père pendant sa vie, je ne mérite donc même pas d'avoir son deuil, parce que ce serait indécent. Comme tu le dis Vodevil, ça interroge, mais ça ne déclenche évidemment pas d'empathie.

Pour compléter le tableau, je comprends déjà que le flou n'est pas lié à lui mais à moi-même. Et justement, le fait d'évoquer le deuil que les autres peuvent avoir et que moi je n'ai pas, c'est le sentiment d'inachevé. L'impression que je ne pourrai jamais être abouti en tant qu'être à cause de ça.