Le jour du départ, première contrariété, on se rend compte que l'eau est coupée de 8H30 à 17H, on avait pas prêté attention à l'avertissement reçu une semaine avant. Emmerdant pour les douches et la vaisselle (y compris tout ce qu'il y avait dans le lave vaisselle). On est des bons, on reste froid comme des lames : je suis allé acheter un pack de Cristaline pour pouvoir assurer "une toilette de chats", j'ai prélevé de l'eau de la piscine pour nettoyer sommairement la vaisselle afin d'éviter les moisissures inévitables et j'ai pissé dans le jardin.
Comme je commence à perdre la mémoire, j'ai quand même sorti le filtre de la piscine pour le laver au jet. Evidemment pour rien vu qu'il n'y a pas d'eau. Je l'ai remis en l'état, crade, la pompe va forcer et j'évite un jeu de mots guère #metoo sur "pompe et forcer".
On est parti à l'heure pour l'aéroport.
Sauf que dans un sursaut de lucidité, à 3km de la maison, je demande à ma fille si elle a bien fermé l'eau du tuyau d'arrosage comme je lui ai demandé car quand la coupure sera terminée, ce serait con que de l'eau coule pendant une semaine dans le jardin. "Elle n'est pas sure". Demi tour, ouverture du portail, ouverture du garage, effectivement, c'était ouvert en grand. Je ferme, on repart.
10 mn après ma femme à un doute, elle ne sait plus si elle a fermé le robinet de la salle de beau de l'étage. Je hurle. Demi tour, elle va vérifier. Elle l'avait bien fermé. On a pris 30 mn dans la vue. Je file vers Orly en maugréant, on n'est plus vraiment en avance et avec les formalités Covid, je sens un petit nuage noire au dessus de ma tête.
Là bas, on découvre que le parking principal est fermé donc beaucoup de marche pour rejoindre le terminal dans lequel il règne un bordel sans nom, des queues partout, des vieux et des pas fut fut affolés (infoutus de s'enregistrer en ligne, ne comprenant pas le système des bornes électroniques d'enregistrement...). Nous comme des princes, on a tout bon (heureusement car on aurait pu rater l'avion vu notre retard et le souk ambiant), je m'énerve juste contre des resquilleurs qui veulent griller tout le monde dans la file. Bref Orly.
En Sardaigne, temps nickel, premier B&B presque nickel (impossible à joindre donc petite galère pour convenir de l'heure du rdv pour le check in). Premier mini accroc quand 30mn après avoir quitté ce premier B&B pour rejoindre le suivant, on est appelé pour nous informer qu'on a oublié 2 Tshirts neufs : concertation, engueulade, claque dans la gueule et demi tour pour se faire une heure de bagnole de plus.
Les vacances se passent parfaitement, je suis limité décontenancé. Il y a bien ma femme qui laisse tremper son sac en passant de crique en crique : un de mes 2 airpod Huawai en est mort noyé. 80€.
Au retour, direction aéroport, je dépose la petite famille et non, j'en profite pas pour les abandonner définitivement, je file rendre la voiture de location. Je me rends compte que j'ai oublié de faire le plein avant de la rendre. Je repars, trouve une station service dans laquelle un charmant vieux couple m'explique limpidement dans la langue de shakespeare "cash, cash. Internet kaputt". Bon je dois trouver une autre station et quand j'essaie de prévenir ma femme de ce contre temps, comme d'habitude elle ne décroche pas quand on l'appelle, cela commence à sentir l'anecdote pour Omlive.
Et bien non, déception, quand je finis par retrouver ma petite famille en les cherchant partout, je m'aperçois que le vol est retardé d'une heure, l'avion est bloqué on ne sait où, Transavia mobilise un autre appareil, un autre équipage... 2 retards s'annulant, on est large.
Afin de palier la défaillance de mon airpod, j'achète un casque filaire, ils n'ont que des modèles qui se branchent au port USB type C du téléphone. Mon téléphone est équipé du fameux type C. Mais une fois acheté déballé, message du tel qui dit "va te faire enculer, le casque c'est bluetooth ou jack, point barre !". La vendeuse à qui je demande si je peux me faire rembourser de l'achat fait une minute avant me dit "vaffanculo, non è un mio problema, punto". On ne peut rien contre la technologie.
Une fois dans l'avion, le vol est retardé 30 mn de plus à cause de 4 passagers glandus, très en retard. Je voulais leur faire un regard noir à leur arrivé mais il se trouve que ce sont des rebeux et dans ma petite morale bobo, j'ai peur de passer pour raciste donc je m'abstiens. Magnifique petite lâcheté des temps modernes.
Dans l'avion, c'est 3 personnes d'un côté, le couloir et 3 de l'autre. Je me retrouve à côté d'une famille Bidochon. Le mari à côté de moi a passé le vol à s'engueuler avec sa femme qui n'était pas 1 mais 2 rangs devant. Ils m'ont fait me lever x fois, la marâtre lui réclamant toutes les 10 minutes qui des mouchoirs, qui un papier, qui une bouteille, il ouvrait totalement perdu tous les casiers un à un, parfois 2 fois le même. A un moment ils ont sorti le pain et le jambon (qui avait pris le chaud et qui donc exhalait une forte odeur). Ils se lançaient littéralement la bouffe par dessus la rangée coincée au milieu. Je les aurai flingué ces gros beaufs incapables de faire un vol de 2H sans devoir pique niquer.
Mais tout va bien, on récupère les valises, on rentre avec comme à chaque fois, une petite boule au ventre, avons nous été cambriolé (je pense que cela le fait à tout ceux qui l'ont déjà vécu) ? J'en plaisante en voiture. Et on arrive devant le portail, à 23H30 : il y a un des 2 battants ouvert. Vous conviendrez que ce n'est pas normal quand un portail est censé être fermé, qui plus est à clé. Les 2 femmes de la voiture commencent à flipper, pleurs de la petite.
Evidemment, vous l'aviez vu venir, c'est juste ma femme qui au troisième départ a mal fermé le portail, avec le vent il s'est ouvert.
Décevant n'est-ce pas ?