par Gastibelza » 13 Juin 2018, 12:29
IceCold, Déjà, cesse de culpabiliser. S'occuper d'un bébé n'a rien d'une sinécure et oui, c'est super éprouvant physiquement et nerveusement. Pour tout le monde sauf les gros blaireaux qui estiment que ce n'est pas leur rôle.
Ensuite, quand j'étais à ta place, je cherchais à identifier le problème. Couche ? Faim ? Soif ? Trop chaud ? Trop froid ? Plis gênants du drap ? Remontées acides ? Il faut procéder par élimination. Et si ce n'est pas identifié, se dire que ce n'est donc pas grave. Le principal est que ta petite est en sécurité. C'est important parce qu'on a tendance à suragir quand on ne trouve pas et à créer des problèmes où il y en a pas. Par exemple, après le bib de la nuit, quand je recouchais ma petite, je m'inquiétais qu'elle pleurait quand elle quittait mes bras et rejoignais son berceau. Du coup, je la reprenais aussitôt instinctivement. Et re-pleure au moment de la recoucher. Jusqu'à ce que la sage-femme me conseille de ne pas la reprendre au bras après l'avoir déposée, juste lui parler, lui dire que je suis là, un bisous pour la rassurer. Des fois, le bébé est juste perdu de s'être endormi sur son parent et se réveiller dans son lit.
Ca signifie aussi accepter que le bébé pleure, sans qu'on sache exactement pourquoi du moment que, je le répète, le bébé est en sécurité.
Enfin, pour tenir malgré tout, ce qui m'a aidé, c'est d'avoir des moments pour récupérer et évacuer la pression. Comme :
1) Gérer le truc à deux (alternance des levers quitte à se répartir la nuit)
2) Se faire aider et déposer le bébé si possible chez parents/ beaux-parents pour une nuit
2) vivre au rythme de l'enfant. Se coucher tôt et faire des siestes dès que possible (pas évident quand on bosse).
Coraggio cumpa' ! Ca ne dure qu'un moment les problèmes de sommeil en général. L'organisme régule les choses avec la croissance. En attendant, on fait comme on peut : normal de craquer parfois.
Donnez-moi vos pauvres, vos exténués,
Envoyez-moi vos cohortes qui aspirent à vivre libres,
Les rebuts de vos rivages surpeuplés ;
Envoyez-les moi, les déshérités que la tempête m’apporte.
J’élève ma lumière et j’éclaire la porte d’or
Emma Lazarus