superolive a écrit:Moi j'ai envie de dire que faire mieux en politique aurait été de réflechir à un vrai programme , et de l'appliquer . Que l'on soit pour ou contre d'ailleurs .
Et là il donne l'impression de tâtonner , de réfléchir , mais les citoyens attendent des actes fort.
Le PS a eu le temps de batir un programme , mais il ne l'a pas fait , et c'est bien dommage je trouve . C'est con à dire , mais j'aurais aimé que grace à l'alternance démocratique le nouveau président fasse bouger les choses ...
Bouger les choses, mais dans quelle direction ?
Je comprends ce que tu veux dire cependant, il n'y a pas un cap réellement posé, une ligne directrice, bref un projet bien fixé. De ce fait, on peut dire, d'une certaine façon, que le flou de cette présidence est en soit signe que les choses ne sont pas optimales...
Mais j'en reste que la politique est avant tout une histoire de projet et de choix, et non d'efficience. Ce que je n'aime pas trop quand on dit qu'un pouvoir politique pourrait faire mieux, ou bouger les choses... c'est que souvent on omet la partie politique. Grosso modo cela repose sur la théorie selon laquelle tous les partis politiques, toutes les idéologies politiques, ont un but commun, et que seule l'efficience pourra les différencier. Ce qui est loin d'être le cas.
A ce titre, je préfère une politique qui, de façon peut-être laborieuse fixerait un salaire maximum, qu'une politique bien appliquée qui supprime le salaire minimum.
L'arbre est mort, impuissant mais lucides, nous regardons les feuilles tomber, les unes après les autres.