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iamaseb a écrit:
L'entreprise doit être au service de la collectivité, et non l'inverse, ça vaut pour les TPE, PME et autres grosses
iamaseb a écrit:Point 1 : baisse de charge = baisse de salaire
Comme je t'ai répondu hier, quand on entend par "charge", les "cotisations salariales", il s'agit bien d'un salaire indirect.
=> http://www.tantquil.net/2013/10/23/ques ... -indirect/ où n'importe quelle recherche sur google avec les termes "cotisations salariales" où "salaire indirect". Voilà pour répondre à ta première question.
Je rajouterai que pour la grande grande majorité de la population, l'état redistribue plus d'argent qu'il en collecte. A partir du moment où l'on prive l'état de recette, si ce n'est pas compensé par une autre recette, alors il y aura moins de redistribution. Donc, si les PME sont amenés à moins payés de charges, et si il n'y a pas compensation ailleurs, alors oui, in fine, ce sera un manque à gagner pour les salariés.
J'aborde pas encore les autres points, sinon ça va être compliqué de suivre. J'espère que tu comprends maintenant le rapport que je vois entre les deux.
Bibpanda a écrit:Cela existe toujours la paternalisme Garm, quand je vois Michelin tout ce qui est fait pour la ville de Clermont par Michelin c'est impressionnant.
iamaseb a écrit:Bonsoir Garm, si tu pouvais développer quelque peu. Car j'ai un peu du mal à comprendre ce que tu veux dire (déjà que ma phrase, celle que tu quote, est un peu fourre tout ^^).
Le conflit entre les choix politiques et les intérêts économiques a pris une nouvelle dimension avec la crise financière, puis économique, qui a débuté en 2007. Pressés par le poids de la dette, par le chômage et par le constat de leur propre impuissance, les politiques ont montré une volonté de « moraliser le capitalisme » comme en son temps Nicolas Sarkozy, autrement dit de faire revenir à plus de raison la « finance casino. » Face à ces manœuvres des politiques, le monde financier, qui a subi lui aussi son lot de misères dans la crise, s'est cabré en arguant de son rôle dans « l'économie réelle », dans la création d'emploi et dans le financement des entreprises.
Récit d'un renoncement
C'est une bataille de cette guerre entre le pouvoir démocratique et le pouvoir économique que décortiquent avec beaucoup de minutie trois auteurs, Mathias Thépot (journaliste à La Tribune), Frank Dedieu et Adrien de Tricornot, dans leur ouvrage* "Mon Amie, c'est la Finance". Cette bataille est celle qui a conduit l'exécutif français issu des élections présidentielles de mai 2012 à adopter une législation bancaire qu'il faut bien qualifier de « pacotille. » Du discours du Bourget de François Hollande avec son fameux slogan « Mon ennemi, c'est le monde de la finance » jusqu'aux pressions sur les députés socialistes pour faire adopter une loi fort au goût du lobby bancaire, on suivra avec amusement et souvent avec désolation l'histoire d'un renoncement et d'un reniement.
Une réforme nécessaire
Les auteurs soulignent combien la proposition - formulée au Bourget - d'une séparation des activités bancaires entre banque de dépôts et banque d'investissement, autrement dit entre la finance « réelle » et la finance « casino », semblait approprié. Avec justesse, ils pointent comment le fameux modèle de la « banque universelle » protège la finance « folle. » Car pour ne pas provoquer de pertes pour les déposants, autrement dit pour les électeurs, l'État apporte sa garantie implicite à l'ensemble des activités de la banque. On l'a vu en 2008-2009 : les États se sont précipités pour « sauver les banques » mises à mal par leurs activités de marché. Les déficits ont gonflé et la crise de la dette a suivi. Quoi de plus normal alors que l'État se protège en isolant l'activité qui l'intéresse, celui des dépôts garantissant les prêts à l'économie réelle.
iamaseb a écrit:[b]
Je rajouterai que pour la grande grande majorité de la population, l'état redistribue plus d'argent qu'il en collecte. A partir du moment où l'on prive l'état de recette, si ce n'est pas compensé par une autre recette, alors il y aura moins de redistribution. Donc, si les PME sont amenés à moins payés de charges, et si il n'y a pas compensation ailleurs, alors oui, in fine, ce sera un manque à gagner pour les salariés.
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