20 Aoû 2014, 10:51
sonny a écrit:Peut-être qu'ils n'ont simplement pas compris ce qu'était un cessez-le-feu
20 Aoû 2014, 10:55
Rob77 a écrit:Je m'en retourne préparer mes cours.
20 Aoû 2014, 11:08
20 Aoû 2014, 11:11
20 Aoû 2014, 12:19
pretender a écrit:Ce troll de compet
20 Aoû 2014, 12:20
20 Aoû 2014, 12:24
20 Aoû 2014, 12:27
20 Aoû 2014, 12:40
peezee a écrit: http://www.huffingtonpost.fr/2014/08/20 ... 93582.html
Journaliste américain James Foley décapité, vidéo de la barbarie (non montrée et retirée de YT depuis) postée par l'Etat Islamique. "Islamique"...
20 Aoû 2014, 12:42
20 Aoû 2014, 12:48
20 Aoû 2014, 12:49
Lo Provençau a écrit:peezee a écrit: http://www.huffingtonpost.fr/2014/08/20 ... 93582.html
Journaliste américain James Foley décapité, vidéo de la barbarie (non montrée et retirée de YT depuis) postée par l'Etat Islamique. "Islamique"...
Fait de guerre. Horrible mais malheureusement classique. Il me semble que cela se faisait aussi au Viet Nam, sans pour autant que ces derniers soient islamiques.
Ceci étant, j'aimerais bien que les journalistes parlent un peu plus du financement de ce genre d'organisations par nos amis du Qatar. A ma connaissance, seul le Canard Enchaîné en parle régulièrement.
20 Aoû 2014, 13:21
fourcroy a écrit:pretender a écrit:Ce troll de compet
Pas exactement... Je pousse jusqu'à l'absurde la logique de la remarque de Ruby comme quoi on ne peut pas comprendre si l'on n'a pas mis les pieds sur place.
Toutefois, en relisant son post, je me rends compte que je l'ai interprété et qu'il n'a pas dit ça, mais que cela ne servait à rien de discuter avec quelqu'un n'ayant pas mis les pieds sur place, ce qui n'est pas la même chose. Cette interprétation de ma part traduit que je soupçonne Ruby de penser cela, même si ce n'est pas ce qu'il a formellement écrit.
Je suis d'accord avec ce que dit Ruby (sans interprétation, cette fois) sur l'inutilité de la discussion. Entre être partie prenante du conflit, que ce soit directement comme les omliveurs israéliens, ou indirectement comme Ruby (famille sur place et adhésion à la cause israélienne), et être loin du conflit et sans lien particulier avec Israël, il y a un abîme de ressenti et d'implication qui font qu'il est quasiment impossible d'analyser les choses de manière convergente.
On peut noter de prime abord que le pouvoir est plutôt du côté de ceux qui sont sur place. Les israéliens votent et leur gouvernement est censé suivre plus ou moins la volonté du peuple. Evidemment, c'est plus compliqué que ça. Les gouvernements ont ainsi toujours poursuivi la colonisation, même quand celle-ci était, semble-t-il, (majoritairement ?) impopulaire. N'empêche qu'Israël est une vraie démocratie qui mène sa politique sans apparemment se soucier plus que ça de l'avis d'autrui.
Pour revenir au ressenti, on ne peut pas voir la même chose si l'on est pris dans la tourmente et si l'on s'en trouve loin. Les deux vérités sont différentes, peut-être complémentaires, en tout cas incompatibles. En ce centenaire de 14-18, on publie des tonnes d'ouvrages permettant àmha de comprendre pourquoi. J'ai vu à Salzbourg cet été une exposition sur l'Autriche-Hongrie et la guerre remarquable, très critique, ne passant pas sur les crimes de guerre commis par l'armée autrichienne et centrée sur le sentiment populaire et le bourrage de crâne. Un gros travail a été fait récemment sur les journaux de guerre des poilus ; on publie sur la vie dans les tranchées, sur l'opinion publique, sur ce que l'arrière pensait des combattants et réciproquement. On analyse le boucherie sans nom que furent ces quatre années, l'entêtement criminel des généraux à partir de 1915 (quand il fut avéré, après quelques mois de guerre de position, que l'offensive était plus coûteuse que la défensive et qu'elle ne menait à rien sur le plan militaire), mais aussi les raisons de cette fuite en avant dans l'horreur et l'ineptie : comment revenir en arrière ? Comment arrêter la guerre après tant de pertes ? Comment ne pas se persuader qu'une offensive plus vaste porterait enfin ses fruits ? A contrario, la voix politique officielle, d'une extrême indigence intellectuelle et politique àmha, reste enfermé dans la commémoration du courage et le discours banal sur la réconciliation.
Quand on est pénard en France "derrière un clavier", on peut avoir tendance à vouloir adopter un point de vue distancié, un point de vue correspondant à celui de l'historien (sans toutefois en avoir les moyens). On va contextualiser, et essayer dans le meilleur des cas de comprendre la situation globalement. Quand on est impliqué, on va vivre la violence du conflit, on va avoir peur, pour soi, pour ses proches, pour le futur d'Israël (pas forcément dans l'ordre). On va voir des choses que ceux qui vivent loin ne voient pas car elles ne sont pas relatées dans les médias et, surtout, on va ressentir les événements dans sa chair, ce qui est irremplaçable. On lira alors ce que l'on a envie de lire, forcément. Ce n'est pas parce qu'Israël est une démocratie que la propagande y est inexistante ; celle-ci est universelle, excusez le lieu commun. Mais il faut aussi bien voir que ce que l'on peut voir de loin comme de la propagande est certes un outil de manipulation cynique, mais aussi un ressenti inévitable et humainement légitime.
Voilà comment on en arrive à traiter de bonne foi les autres d'être de mauvaise foi. Bon, c'est l'heure de l'apéro, je ne me relis pas.
20 Aoû 2014, 13:50
20 Aoû 2014, 14:00
20 Aoû 2014, 14:25
20 Aoû 2014, 14:37
20 Aoû 2014, 14:47
Rob77 a écrit:J'ai conscience de la niaiserie et des multiples lieux communs de mon post, mais il résume assez bien l'ensemble de ma position sur ce conflit, et de mes aspirations quant à celui-ci.
20 Aoû 2014, 14:52
20 Aoû 2014, 17:20