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gaby a écrit:JPP REVIENS, je parlais en effet de l'URSS mais aussi des divisions de maquisards en France.
Même si un tripotée d'hommes politiques communistes ont viré de bords (Doriot, Déat...), les principaux groupes de résistants étaient communistes et gaullistes.
John a écrit:Je ne nie pas (et je les en remercie) l'importance qu'on jouait De communistes dans la résistance.
gaby a écrit:John, il a pesé dans l'accession au pouvoir du Front Populaire et toutes les réformes qu'on leur doit.
Je ne fais pas leur apologie mais leur vomir sur la gueule me semble un peu excessif.
Un pays ne devient pas fasciste, ce sont ses dirigeants qui prennent des orientations. Le pays est un territoire. On peut aimer le territoire d'où l'on vient et ne pas être en accord avec les idées de ceux qui le dirigent.
Néanmoins, il faut aussi accepter que lorsqu'on aime sa Patrie, il y a une part nécessairement irrationnelle et subjective. Il y a une approche spirituelle, que j'ai appelé "personnification" dans le débat. C'est-à-dire que tu vas voir dans la Patrie quelque chose qui concrètement n'existe pas. C'est une idée, une représentation du psyché.
Tu dis que tu aimes la France et que tu as l'amour de la Patrie. Mais j'imagine que tu aimes la France pour ce qu'elle représente pour toi, à tes yeux. C'est-à-dire que tu feras quand même un lien quelque part avec certaines valeurs, les tiennes.
C'est humain, et c'est pas ça que je condamne. Je pense même qu'il y a certaines vertus dans cette approche.
Le problème avec une telle approche, c'est que tu déplaces intellectuellement certains principes moraux dans une représentation, collective.
Cette représentation est d'autant plus présente qu'elle joue un rôle identitaire pour celui qui la porte. C'est-à-dire en l'espèce que via la représentation qu'on se fait de la France, on se défini sois-même.
Cette représentation collective prend parfois le dessus chez un individu sur ses propres valeurs et sur sa propre identité. Dans notre débat, on parle de "Nation", mais une représentation collective peut être la religion, un parti politique...
L'exemple d'Etienne est plutôt bon quand il parle du PC. Beaucoup de personnes membres du PC sont humanistes, pourtant, leur amour pour le parti les a aveuglés au point de soutenir un parti qui a commis tant de crimes contre l'Humanité.
C'est en cela que l'approche patriotique doit être prise avec précaution. Il faut faire super attention et rester vigilants. Car les fascistes auront vite fait de présenter leurs ennemis comme les ennemis de la nation, de présenter la nation et ses valeurs comme le salut du genre humain, la réponse à tous les problèmes.
C'est le discours de l'extrême droite, parfois déguisé, bien présenté, mais c'est là. C'est dans ce cadre que j'ai réagis, que toutes mes réponses se sont articulées. C'est pour ça que j'ai parlé des pires heures de l'Histoire Françaises, pour rappeler l'importance des valeurs, et presque par accident, redonner du sens à l'amour d'une Patrie.
On aime la France et on est fier de la France pour des raisons et pas n'importe quelle raison.
Le fait que je ne me fasse pas comprendre m'inquiète, car pour moi il dénote d'un processus déjà enclenché.
sonny a écrit:iamaseb a écrit:Si demain la France devient fasciste, qu'elle met la haine des autres dans ses principes, seras-tu toujours aussi amoureux ?
Tu places l'humain avant les nations.
Vu ce qu'est l'humain (Tout du moins lune partie des humains, partie qui augmente en population, avec sa barbarie, son amour de l'argent avant toute choses) est tu toujours aussi amoureux en voyant ce que tous les barbares dont à l'espèce humaine ?
sonny a écrit:iamaseb, Tu me demandes si j'aimerais la France si elle deviens fasciste (la France ne sera pas fasciste, mais une partie de la population, ou le gouvernement, le sera)
On peut aimer la France sans aimer 100% des habitants ou sans aimer l'orientation politique des dirigeants.
Et même sans aller jusqu'au fascisme. Certaines sont très amoureux de la France mais haïssent les socialistes. Ça ne les rend pas moins amoureux de la France pour autant.
fourcroy a écrit:Travis Bickle, c'est pourtant pas bien compliqué : il suffit de lire la première phrase du message que tu cites... Dans le même ordre d'idées, si Peops intervenait toujours sur ce forum, il dirait que l'on ne peut incriminer le libéralisme des dégâts causés par les politiques s'en réclamant, vu qu'elles ne sont libérales qu'en façade.
iamaseb a écrit:fourcroy a écrit:Travis Bickle, c'est pourtant pas bien compliqué : il suffit de lire la première phrase du message que tu cites... Dans le même ordre d'idées, si Peops intervenait toujours sur ce forum, il dirait que l'on ne peut incriminer le libéralisme des dégâts causés par les politiques s'en réclamant, vu qu'elles ne sont libérales qu'en façade.
Ce à quoi je répondrais qu'il n'a que partiellement raison, puisque nous vivons bien dans une société capitaliste, socle du libéralisme
fourcroy a écrit:Travis Bickle, si, le FN, on a le droit.
Plus sérieusement, ce n'est pas la même chose. On peut critiquer le programme de n'importe quel parti car ce sont justement des programmes de gouvernement (ou à tout le moins de gestion locale). Dans le cas de Marx, ce n'est pas un programme ; la pensée de Marx est utilisée comme une source d'inspiration et une grille de lecture qui n'ont pas forcément perdu de leur pertinence, voir par exemple Piketty. Marx est aussi utilisé par des sociologues et des analystes politiques, comme les Pinçon.
Bibpanda a écrit:Vous confondez Bolchévisme et Marxisme.
Bibpanda a écrit:Il se base aussi marx sur l'organisation scientifiques du travail mit en place en Angleterre et aux us et il y a aussi Engels qui a bossait avec lui.
C'est lui qui a rédiger les tomes 2 et 3 du capital.
C'est l'un des seuls qui a fait une critique d'Adam Smith et cela les économistes ne l'ont jamais accepté.
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