Cecco a écrit:La seule bonne chose dans les partis communistes, c'est la bonne foi des militants de base que je pense sincères.
Parce qu'à part ça, si on commence à parler de la mise en pratique politique du communisme au XXe siècle, on va être vite dans le négatif.
Le coup de poignard du Parti Communiste vis-à-vis des autres gauches espagnoles et de la République espagnole en 1936 en est un exemple.
Par contre, ce serait injuste comme l'a dit fourcroy de faire porter au philosophe Marx les méfaits du léninisme (Marx n'étant pas un politique).
Le communisme est-il possible dans un pays qui n'a pas connu la démocratie, fût-elle capitaliste ? Peut-on en l'espace de quelques années organiser une démocratie dans un contexte réactionnaire, au sens révolutionnaire, de ras-le-bol d'une situation donnée. Le communisme peut-il être porté par une masse de réaction plutôt que par une masse en réflexion ? Sachant ces fragilités, le communisme peut-il être mis en place dans un monde qui lui est hostile ?
Sans être un expert là-dedans, pour envisager la possible réalisation d'une politique communiste, il me semble qu'il faille mettre en place une démocratie forte. La masse doit exercer le pouvoir et donc s'approprier les problématiques avant qu'elle ne dirige pour elle. Je ne crois pas qu'on puisse décréter le communisme, celui-ci ne peut résulter que du compromis de la population.
Peut-être même que le communisme, tel qu'il a été imaginé, ou plutôt esquissé, n'est pas ce qu'il ressortirait comme compromis dans une réelle démocratie. Ce que je crois pas contre, c'est que le Capitalisme serait rejeter dans une telle démocratie.
D'ailleurs, de ce que je connais de Marx et Engels, il s'agit surtout d'une description du Capitalisme, sa place dans l'Histoire, et la place de l'Homme dans ce système, plutôt que d'une description d'un monde qui n'existe pas, encore, diraient les très optimistes... Bref.