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gaby a écrit:Phoenix, que l'école incite à lire, si en amont les parents n'ont pas donné à leurs gamins un minimum le goût de la lecture, c'est mort. Ils ne se mettront pas à bouquiner en rentrant des cours.
Beaucoup de gamins n'achètent même pas les livres qui sont donnés à lire et dans ceux qui les achètent, il y en a une partie importante qui ne les lisent pas et se contentent de trouver un résumé sur internet pour ne pas avoir zéro au contrôle.
Moundir33 a écrit:Je trouve que la dictée est problématique. Il y a peu d'évolution pendant la scolarité. Ce sont toujours les mêmes qui ont des bonnes notes, et toujours les mêmes qui se retrouvent humiliés avec comme l'a dit Gaby des profs qui font preuve de sadisme.
Je suis pas sur que la litanie de zéros (ou de notes négatives) qu'ils recoivent tout au long de leur scolarité leur font apprendre quoi que ce soit.
Je n'ai pas d'étude à ce sujet, mais j'ai toujours eu l'impression que la dictée était le lieu où se révélait le plus les origines sociales des gamins. Les enfants de familles où on lit peu se faisaient systématiquement écraser.
La lecture est aussi problématique à mon sens. Je suis encore traumatisé des livres qu'on me forcait à lire alors que j'avais pas encore 15 ans : Barjavel, Hugo, des pavés de Zola, Balzac et tous ces classiques du théâtre quasi-illisibles pour un jeune. De plus je n'ai pas souvenir que l'ont m'ait fait lire des oeuvres écrites après 1945.
Moundir33 a écrit:Je trouve que la dictée est problématique. Il y a peu d'évolution pendant la scolarité. Ce sont toujours les mêmes qui ont des bonnes notes, et toujours les mêmes qui se retrouvent humiliés avec comme l'a dit Gaby des profs qui font preuve de sadisme.
Je suis pas sur que la litanie de zéros (ou de notes négatives) qu'ils recoivent tout au long de leur scolarité leur font apprendre quoi que ce soit.
Je n'ai pas d'étude à ce sujet, mais j'ai toujours eu l'impression que la dictée était le lieu où se révélait le plus les origines sociales des gamins. Les enfants de familles où on lit peu se faisaient systématiquement écraser.
La lecture est aussi problématique à mon sens. Je suis encore traumatisé des livres qu'on me forcait à lire alors que j'avais pas encore 15 ans : Barjavel, Hugo, des pavés de Zola, Balzac et tous ces classiques du théâtre quasi-illisibles pour un jeune. De plus je n'ai pas souvenir que l'ont m'ait fait lire des oeuvres écrites après 1945.
Moundir33 a écrit:La lecture est aussi problématique à mon sens. Je suis encore traumatisé des livres qu'on me forcait à lire alors que j'avais pas encore 15 ans : Barjavel, Hugo, des pavés de Zola, Balzac et tous ces classiques du théâtre quasi-illisibles pour un jeune. De plus je n'ai pas souvenir que l'ont m'ait fait lire des oeuvres écrites après 1945.
sillicate a écrit:Moundir33 a écrit:La lecture est aussi problématique à mon sens. Je suis encore traumatisé des livres qu'on me forcait à lire alors que j'avais pas encore 15 ans : Barjavel, Hugo, des pavés de Zola, Balzac et tous ces classiques du théâtre quasi-illisibles pour un jeune. De plus je n'ai pas souvenir que l'ont m'ait fait lire des oeuvres écrites après 1945.
Perso, Barjavel, j'avais adoré.![]()
Maupassant, c'était toujours la même chose.
Et j'avais eu du Bradbury en 5ème.![]()
Balzac, Sand, imbitables.
Le pire : le grand maulnes. Jamais fini.
Il faudrait proposer du musso, ou du marc lévy non ?
320cds a écrit:Moundir33 a écrit:Je trouve que la dictée est problématique. Il y a peu d'évolution pendant la scolarité. Ce sont toujours les mêmes qui ont des bonnes notes, et toujours les mêmes qui se retrouvent humiliés avec comme l'a dit Gaby des profs qui font preuve de sadisme.
Je suis pas sur que la litanie de zéros (ou de notes négatives) qu'ils recoivent tout au long de leur scolarité leur font apprendre quoi que ce soit.
Je n'ai pas d'étude à ce sujet, mais j'ai toujours eu l'impression que la dictée était le lieu où se révélait le plus les origines sociales des gamins. Les enfants de familles où on lit peu se faisaient systématiquement écraser.
La lecture est aussi problématique à mon sens. Je suis encore traumatisé des livres qu'on me forcait à lire alors que j'avais pas encore 15 ans : Barjavel, Hugo, des pavés de Zola, Balzac et tous ces classiques du théâtre quasi-illisibles pour un jeune. De plus je n'ai pas souvenir que l'ont m'ait fait lire des oeuvres écrites après 1945.
Je suis totalement d'accord sur les 2 sujets :
- la dictée n'apprend rien à personne. Je n'ai jamais vu un prof prendre le temps, individuellement, de reprendre avec chaque élève sa dictée, expliquer pour chaque faute le pourquoi et comment y remédier (conjugaison, accords, règles d'orthographe, même s'il y a beaucoup d'exceptions). C'est une pratique ancestrale qui sur sa formule actuelle est anti-productive.
- comme toi, je suis abasourdi de la bêtise du programme du collège en terme de lecture. Le collège a réussi à me dégoûter un certain temps de la lecture, alors que je lisais beaucoup en primaire.
Mettre du Zola, Balzac et même du Jules Vernes, cela dégoûte les mômes de 11/12/13 ans.
J'ai repris le gout à la lecture vers 16 ans en découvrant les Arsène Lupin (Maurice Leblanc, quel merveille, les 25 bouquins).
Il faut donner aux gamins le goût de la lecture, avant de commencer à essayer de lui mettre les classiques dans la tête, surtout pour les générations actuelles qui ont tellement d'autres loisirs possibles (toutes les chaines de TV, jeux videos, internet...).
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