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Fidel Cienaga a écrit:Oui enfin ça fait quand même30 ans que ça n'est plus le cas. L'histoire est écrite par les historiens. Et ils ont décolonisé grandement leur savoir et leur pratique depuis qu'ils ont ouvert les yeux, à savoir depuis que Michel Foucault est passé par là.
EL MAGNIFICO a écrit:Le peu d'informations circulant sur Fukushima est un crime contre l'humanité. /
dlb1664 a écrit:Gaby c'est le genre de gars qui ne peut pas me supporter qui trouve mes post inutiles, mais les scrute tous à la recherche d'une coquille ...
Fidel Cienaga a écrit:Oui enfin ça fait quand même 30 ans que ça n'est plus le cas. L'histoire est écrite par les historiens. Et ils ont décolonisé grandement leur savoir et leur pratique depuis qu'ils ont ouvert les yeux, à savoir depuis que Michel Foucault est passé par là.
Gastibelza a écrit:Fidel Cienaga a écrit:Oui enfin ça fait quand même 30 ans que ça n'est plus le cas. L'histoire est écrite par les historiens. Et ils ont décolonisé grandement leur savoir et leur pratique depuis qu'ils ont ouvert les yeux, à savoir depuis que Michel Foucault est passé par là.
En France, oui. Mais il y a de quoi être inquiet pour des pays démocratiques peu éloignés de nous comme la Turquie. Au nom du patriotisme et de la "défense" de l'identité turque, l'article 301 du code pénal permet de poursuivre éditeurs, chercheurs ou artistes qui reconnaissent le génocide arménien de 1915 causé par l'empire Ottoman.
L'historien Taner Akçam ou l'écrivain et prix Nobel Tamuk ont ainsi déjà été condamné au nom de cette loi.
Et on aurait tort de penser que tout ça c'est loin de nous. En février 2005, des députés UMP dont le très droitier C. Vanneste ont fait adopter une loi qui impose à l’Université et aux programmes scolaires de reconnaître «le rôle positif de
la présence française outre-mer», c'est-à-dire qui réhabilite la colonisation. Contrairement aux lois mémorielles comme celle de Gayssot, cette loi ne prenait pas acte du travaux des historiens mais imposait une vision de l'histoire.
Il a fallu une mobilisation massive d'historiens, d'intellectuels, de députés et de membres du gouvernement qui n'étaient pas là lors du vote pour que cette loi soit abrogée.
Gastibelza a écrit:Fidel Cienaga a écrit:Oui enfin ça fait quand même 30 ans que ça n'est plus le cas. L'histoire est écrite par les historiens. Et ils ont décolonisé grandement leur savoir et leur pratique depuis qu'ils ont ouvert les yeux, à savoir depuis que Michel Foucault est passé par là.
En France, oui. Mais il y a de quoi être inquiet pour des pays démocratiques peu éloignés de nous comme la Turquie. Au nom du patriotisme et de la "défense" de l'identité turque, l'article 301 du code pénal permet de poursuivre éditeurs, chercheurs ou artistes qui reconnaissent le génocide arménien de 1915 causé par l'empire Ottoman.
L'historien Taner Akçam ou l'écrivain et prix Nobel Tamuk ont ainsi déjà été condamné au nom de cette loi.
Et on aurait tort de penser que tout ça c'est loin de nous. En février 2005, des députés UMP dont le très droitier C. Vanneste ont fait adopter une loi qui impose à l’Université et aux programmes scolaires de reconnaître «le rôle positif de
la présence française outre-mer», c'est-à-dire qui réhabilite la colonisation. Contrairement aux lois mémorielles comme celle de Gayssot, cette loi ne prenait pas acte du travaux des historiens mais imposait une vision de l'histoire.
Il a fallu une mobilisation massive d'historiens, d'intellectuels, de députés et de membres du gouvernement qui n'étaient pas là lors du vote pour que cette loi soit abrogée.
L'extrême droite est une composante importante du mouvement, tout d'abord pour son rôle logistique. Dès les débuts de Maïdan, le 1er décembre, c'est la coalition d'extrême-droite Praviy Sektor qui avait pris la Maison des syndicats, l'immense immeuble qui a servi jusqu'à mardi de base logistique (centre médical, de presse, cantine) aux manifestants.
Ce sont aussi les militants qui ont assuré la défense des barricades ces dernières semaines. Les partis politiques plus modérés ont accepté de laisser les radicaux prendre les devants. Et les manifestants modérés, qui veulent simplement lutter contre la corruption du pouvoir, reconnaissent eux aussi l'efficacité de groupes comme Praviy Sektor pour mener les combats.
Ensuite, sur le fond idéologique, les idées de l'extrême droite sont loin d'être majoritaires sur Maïdan. Mais les groupes comme Praviy Sektor, ainsi que le parti nationaliste Svoboda, ont contribué à donner une forte coloration nationaliste au mouvement.
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