MassaliaLive.com

[nico2mars]

Travis Bickle, Je n'ai rien contre les pd, au contraire, ils sont généralement trés humains.

Je rejoins Betsamee, ça craint pour les juifs à Marseille.

Je ne leur conseille pas les quartiers nord ou même le vieux port ou la joliette le soir....

Pauvre ville....Qu'es-tu devenu, Marseille

N'importe quoi putain...

[Rocca]

Travis Bickle, Je n'ai rien contre les pd, au contraire, ils sont généralement trés humains.

Je rejoins Betsamee, ça craint pour les juifs à Marseille.

Je ne leur conseille pas les quartiers nord ou même le vieux port ou la joliette le soir....

Pauvre ville....Qu'es-tu devenu, Marseille

Mais comment on peut dire un truc comme ça ?
Faire des généralisations sur des types de personnes. C'est dingue de lire ça d'un mec de 35 ans

[Fidel Cienaga]

http://geopolis.francetvinfo.fr/charles-enderlin/2014/01/08/les-blesses-syriens-soignes-en-israel.html

Quand les gens arrivent à vivre ensemble et se soucier les uns des autres, le monde est moins moche.

[killerdemars]

Seulement ceux qui combattent le gouvernement syrien ou tous les gens blessés par le conflit dans ce pays ?

[Fidel Cienaga]

EDITH : http://www.haaretz.com/news/national/.premium-1.571622

Des civils. On leur demande de prendre aussi les réfugiés maintenant, qui l'eut cru ?

[pretender]

Fidel Cienaga, je pense que tu es ironique, car sinon j'aurais plutôt dit : qui ne l'eut pas cru ?
J'ai l'impression qu'en France, globalement, on ne mesure pas le désastre humanitaire qu'il y a en Syrie, avec le nombre hallucinant de réfugiés, notamment en Jordanie. Le fait sur un autre plan aussi que plus de la moitié des Syriens aient perdu leur emploi au cours de cette dernière année.

Certes, on s'intéresse quand même un peu à la Syrie, mais mon petit doigt que là aussi, sur ce territoire-là, si c'était juste à côté des frontières françaises, il en serait fort différemment.

A propos de ce territoire, j'entendais aujourd'hui sur I-télé, le père d'un des 2 étudiants partis là-bas et récupérés en Turquie.
J'ai halluciné de la distorsion de son discours entre 2 de ses phrases :
"Les musulmans ne sont pas tous islamistes"
et "Ils sont tombés avec les moins pires, le front Al-Nosra".

Je me suis demandé lors de la prononciation de cette dernière phrase s'il était réellement un tant soit peu conscient de ce qu'il avançait.

[killerdemars]

Pour revenir à la France, moi c'est l'inverse, je sens un vent nouveau, le vent de l'espoir, chez les Français qui en ont marre.

[Fennec]

Qui en ont marre de quoi ?

[killerdemars]

Fennec, de se sentir pris pour des cons par les politiques.

[IceCold]

Je savais pas Alain Soral optimiste de nature

[killerdemars]

Alain Soral est un fou furieux.

[Bibpanda]

Sauf que c'est pas les idées d'Attac qui prédomine mais plus des idées rétrogrades et haineuses... Ce n'est pas en continuant dans la voie des divisions que l'on va s'en sortir grandis....

[embarras]

j'étais quelques jours en France et pour la première fois tous mes potes juifs que j'ai croises sur place (religieux et non religieux) n'ont qu'un mot a la bouche: se tirer au plus vite.

c'est pas des blagues, la tendance et nette et commence déjà a se traduire dans les chiffres.

ils ont peur, pour de bon.

J'interviens peu dans le topic actu... mais là je peux pas m'en empêcher.
Toutes ces personnes ont envie de se tirer. So what ?

Jusqu'à preuve du contraire, tous les français de manière globale ont envie de se barrer du pays, c'est dans l'air du temps et chacun avec ses raisons :
- entre celui qui a peur
- le jeune de 20 ans qui veut faire des études reconnues internationalement
- celui de 23 ans qui sort des plus grandes écoles françaises et qui part faire de la finance à Londres ou à Hong Kong
- l'arabe archi diplômé et qui n'arrive pas à trouver de boulot car il se fait blacklister par les RH en raison de son prénom
- l'entrepreneur du web ou des nanotechnologies qui veut créer sa boîte et à qui les banques françaises prêtent pas d'argent parce que la technologie c'est moins simple à saisir qu'une brasserie
- le multimillionnaire qui veut payer moins d'impôts
- le catho de droite qui ne veut pas du mariage homo dans sa ville
- l'extrémiste musulman qui veut partir faire le jihad en Syrie
etc.

Ce qui ressentent les juifs n'est absolument pas inhérent à leur communauté. C'est un peu ennuyant de faire une "exception" de ce point de vue là.

Maintenant je suis désolé.
Ton pays va mal, t'y restes, tu te bats et tu fais en sorte d'améliorer la société.
Je comprends qu'on puisse fuir la guerre. Je comprends qu'on puisse accepter une opportunité de tripler son salaire en partant à l'étranger.
Par contre j'ai du mal à comprendre les personnes qui partent juste parce que c'est tendance de partir.

Un peu de gratitude que diable, toutes les personnes que j'ai listées au dessus sont devenues ce qu'elles sont grâce et à cause de la France. Donc soit on a des cojones et on résout ce problème sans hypocrisie en posant les VRAIES questions.
Soit les lâches se cassent, les profiteurs continuent à profiter, les étrangers se font stigmatiser et le reste s'écharpe

[Betsamee]

embarras, chacun voit midi a sa porte, le juif veut se tirer parce qu'il sent bien que l'histoire est un etrnel recommencement et que le vent tourne, rarement dans l'histoire les juifs ont pu rester en sécurité dans un pays plus que quelques décennies.

[embarras]

Sauf que là, nous ne sommes pas dans un "recommencement" de l'histoire... Le fait de dire "l'histoire recommence" isole un peu les juifs selon moi.

Nous sommes à une époque où les gens deviennent instinctivement haineux les uns envers les autres, et je pense qu'ils sont même incités à le faire.

Il y a des choses qui vont complètement à l'envers et qui sont spécifiques à notre époque ... Je peux t'en lister des 100 aines.

[Betsamee]

embarras, je ne dis pas le contraire.

[Bibpanda]

Information

Kévin Pioche, le tireur de l’avenue de l’Union-Soviétique, a grandi à Clermont-Ferrand. Dès sa majorité, il rejoint la rue et sa « famille » skinhead. Jusqu’à s’y perdre. Ceux qui l’ont croisé se souviennent.

Sylvain (*) n'aurait jamais cru ça. Kévin Pioche ? « Quand je l'ai vu pour la première fois, il avait 14 ans. Il n'était alors pas du tout politisé. Il y avait son frère et son père, aussi : des gens bien. » Pourtant, l'ado s'est mué en marginal proche des néonazis. Lors de son procès, il y a dix jours, il déclarera manier souvent le fusil. « J'allais tirer dans les bois. C'est comme faire du ski, c'est un passe-temps. » Jusqu'à faire feu sur un groupe venu assister à un concert de soutien à deux étudiantes expulsées, le 18 janvier dernier.

La rupture survient quand Kévin Pioche atteint l'âge de 18 ans. Son CAP plomberie en poche, il se brouille avec son père et sa belle-mère. Et quitte le foyer familial. SDF, le garçon fréquente d'autres skinheads. Squatte les ex-entrepôts frigorifiques de Chamalières, friche devenue son QG. Sylvain : « Je l'ai vu un jour à un arrêt de bus avec deux skinheads. Il y avait deux personnes de RUSF ( réseau universités sans frontières) avec moi. Ils nous ont regardés de travers, en faisant des saluts nazis. Je suis allé le voir et il m'a dit : "Tu traînes avec des cocos, maintenant". Je lui ai répondu : "Tu traînes bien avec des nazis". » Selon l'étudiant, Kévin Pioche « est très connu pour semer la terreur depuis deux ans et demi dans le milieu des militants de gauche. Il y a des gens que je connais qui ont été tabassés par lui et sa bande. »

Le climat était tendu depuis quelque temps à Clermont, assure-t-on à RUSF. Illustration ? « Il y a trois semaines, j'étais avec des militants de RUSF et de Sud étudiants dans un bar, derrière le carré Jaude. Nous avons été encerclés par une dizaine de skins, qui nous ont jeté des bouteilles. Ils avaient des matraques. L'un de nous avait une bombe lacrymo. On a réussi à les tenir à distance. À ce moment-là, ils nous ont prévenus que Pioche ( N.D.L.R., alors parti à Paris) allait revenir pour nous casser la gueule. » Françoise (*) connaît bien Kévin Pioche. Elle l'a accueilli avec son époux dans son entreprise de la banlieue clermontoise entre 2009 et 2011 : il y effectuait son apprentissage de plombier-chauffagiste.

Elle se souvient d'un ado de 16 ans arrivant le matin en bus, avec un ceinturon, des docs martens à lacets blancs et un blouson noir très court : la panoplie du skinhead. « On lui disait que ses opinions ne devaient pas apparaître au travail. Mais il avait du mal avec l'autorité. Même si on ne parlait que boulot, je savais qu'aux gars, il disait ne pas aimer les Arabes. Et que ça coinçait avec une de ses enseignantes au CFA parce qu'elle était noire. En même temps, c'était le premier à aider les vieilles dames à traverser la rue. On lui a mis 10 sur 20 à la fin du contrat pour qu'il ait son CAP. Mais on ne l'a pas gardé. »

[320cds]

Information

Kévin Pioche, le tireur de l’avenue de l’Union-Soviétique, a grandi à Clermont-Ferrand. Dès sa majorité, il rejoint la rue et sa « famille » skinhead. Jusqu’à s’y perdre. Ceux qui l’ont croisé se souviennent.

Sylvain (*) n'aurait jamais cru ça. Kévin Pioche ? « Quand je l'ai vu pour la première fois, il avait 14 ans. Il n'était alors pas du tout politisé. Il y avait son frère et son père, aussi : des gens bien. » Pourtant, l'ado s'est mué en marginal proche des néonazis. Lors de son procès, il y a dix jours, il déclarera manier souvent le fusil. « J'allais tirer dans les bois. C'est comme faire du ski, c'est un passe-temps. » Jusqu'à faire feu sur un groupe venu assister à un concert de soutien à deux étudiantes expulsées, le 18 janvier dernier.

La rupture survient quand Kévin Pioche atteint l'âge de 18 ans. Son CAP plomberie en poche, il se brouille avec son père et sa belle-mère. Et quitte le foyer familial. SDF, le garçon fréquente d'autres skinheads. Squatte les ex-entrepôts frigorifiques de Chamalières, friche devenue son QG. Sylvain : « Je l'ai vu un jour à un arrêt de bus avec deux skinheads. Il y avait deux personnes de RUSF ( réseau universités sans frontières) avec moi. Ils nous ont regardés de travers, en faisant des saluts nazis. Je suis allé le voir et il m'a dit : "Tu traînes avec des cocos, maintenant". Je lui ai répondu : "Tu traînes bien avec des nazis". » Selon l'étudiant, Kévin Pioche « est très connu pour semer la terreur depuis deux ans et demi dans le milieu des militants de gauche. Il y a des gens que je connais qui ont été tabassés par lui et sa bande. »

Le climat était tendu depuis quelque temps à Clermont, assure-t-on à RUSF. Illustration ? « Il y a trois semaines, j'étais avec des militants de RUSF et de Sud étudiants dans un bar, derrière le carré Jaude. Nous avons été encerclés par une dizaine de skins, qui nous ont jeté des bouteilles. Ils avaient des matraques. L'un de nous avait une bombe lacrymo. On a réussi à les tenir à distance. À ce moment-là, ils nous ont prévenus que Pioche ( N.D.L.R., alors parti à Paris) allait revenir pour nous casser la gueule. » Françoise (*) connaît bien Kévin Pioche. Elle l'a accueilli avec son époux dans son entreprise de la banlieue clermontoise entre 2009 et 2011 : il y effectuait son apprentissage de plombier-chauffagiste.

Elle se souvient d'un ado de 16 ans arrivant le matin en bus, avec un ceinturon, des docs martens à lacets blancs et un blouson noir très court : la panoplie du skinhead. « On lui disait que ses opinions ne devaient pas apparaître au travail. Mais il avait du mal avec l'autorité. Même si on ne parlait que boulot, je savais qu'aux gars, il disait ne pas aimer les Arabes. Et que ça coinçait avec une de ses enseignantes au CFA parce qu'elle était noire. En même temps, c'était le premier à aider les vieilles dames à traverser la rue. On lui a mis 10 sur 20 à la fin du contrat pour qu'il ait son CAP. Mais on ne l'a pas gardé. »

C'est hallucinant quand même.
Le racisme existe et existera toujours, chez toutes les catégories sociales on en trouvera, mais les skins, c'est tellement daté.
Que ce phénomène dure, cela m'étonnera toujours. Ils sont ridicules avec leur accoutrement. C'est un passage, rares sont les skins de 60 piges. Un peu comme les gothiques.

[Carpel]

Le mouvement skin reprend du poil de la bête avec la médiatisation de Serge Ayoub alias Batskin.

[aristote2]

Le mouvement skin reprend du poil de la bête avec la médiatisation de Serge Ayoub alias Batskin.

Merci de ne pas mettre tous les skins dans le même panier.
Ou alors, c'est considérer que Besancenot et Le Pen partagent les mêmes idées.