25 Aoû 2016, 15:01
dlb1664 a écrit:320cds a écrit:Et un vol habité, c'est exclu sauf magie.
C'est ce que se devaient se dire les gens au moyen age pour les vols sur la lune
25 Aoû 2016, 18:03
320cds a écrit:
J'attends de voir comment les religions monothéistes feront une pirouette pour expliquer ça
25 Aoû 2016, 20:00
sillicate a écrit:320cds a écrit:
J'attends de voir comment les religions monothéistes feront une pirouette pour expliquer ça
La plupart des sectes chrétiennes dont le catholicisme y ont déjà réfléchi et apporté une réponse (pour le catholicisme ils estiment que la vie extraterrestre n'est pas impossible. Pour la "révélation divine", je ne me souviens plus de leur réponse.
Pour rester surle sujet de l'espace, le vol spatial est limité par un facteur : les radiations cosmiques. L'homme ne tiendrait pas 3-4 ans en dehors de la ceinture de van halen (à supposer qu'on règle le pb de son eau potable).
Et pour finir, le seul moyen pour aller vers d'autres planètes serait les "trous de ver", ou l'utilisation des autres dimensions prévues par les.théories des cordes.
25 Aoû 2016, 20:06
25 Aoû 2016, 20:38
25 Aoû 2016, 20:39
25 Aoû 2016, 20:43
25 Aoû 2016, 21:11
25 Aoû 2016, 21:30
25 Aoû 2016, 21:38
25 Aoû 2016, 22:28
25 Aoû 2016, 22:33
25 Aoû 2016, 22:48
Le projet de remise en cause des jours de RTT chez l'opérateur pourrait avoir valeur de test pour d’autres entreprises. Pour les salariés, ce sont 23 jours de congés par an qui sont en jeu.
L’ouverture de négociations chez Bouygues Télécom pour la remise en cause des RTT pose maintes questions, à la fois propres à l’entreprise mais aussi plus largement sur l’évolution du temps de travail en France. Le sujet est récurrent jusqu’au sein du gouvernement lorsque le Premier ministre Manuel Valls estime qu’une dérogation aux 35 heures «n’est plus une transgression» et que le ministre de l’Economie Emmanuel Macron juge que la réforme du temps de travail signe de facto la fin des 35 heures.
Cette fois, on entre dans le concret, même s’il n’est pas avéré que les RTT soient systématiquement un boulet pour la compétitivité. Les économistes, sur ce point, sont divisés.
S’agissant de Bouygues Télécom, l’initiative de la direction ne doit pas étonner. L’entreprise a échoué en 2014 dans sa tentative de rachat de SFR après que le conseil d’administration de Vivendi, ex-propriétaire de l’opérateur téléphonique, lui eut préféré Numéricable. Et deux ans plus tard, c’est le projet de fusion avec Orange qui a capoté.
Stratégie de rechange?
La direction, aujourd’hui à la recherche de nouvelles marges de manœuvre, commence par la réduction de ses coûts d’exploitation. A ce stade, et donc avant l’ouverture des négociations, il serait question de tirer un trait sur tout ou partie des 23 jours de RTT par an pour revenir au régime des 35 heures hebdomadaires, moyennant une augmentation de 2% des salaires. Une mesure qui consiste en bout de course à comprimer la masse salariale en augmentant le temps de travail des salariés concernés, mais qui ne saurait faire office de nouvelle stratégie industrielle.
Après le premier échec, Bouygues Télécom, contraint à réaliser des gains de productivité, avait déclenché un plan de suppression de postes qui s’est traduit par le départ volontaire de quelque 1.400 personnes sur les 9.000 salariés du groupe. La deuxième tentative de rapprochement n’ayant pas plus abouti, la direction cherche de nouveaux gisements pour améliorer la compétitivité du groupe devant seul faire face à la concurrence. Cette fois, les jours de RTT des salariés sont donc dans la ligne de mire.
D’autres entreprises ont déjà procédé à des remises en cause des RTT, comme Bosch France pour éviter une délocalisation d’usine en augmentant le temps de travail, ou comme Air France, où la direction défend le principe de réductions partielles. En réalité, toutes les entreprises qui sont confrontées à des problèmes de compétitivité sont tentées par une remise à plat des 35 heures, et donc des RTT, qui en sont la traduction pour les personnels travaillant selon un forfait d’heures mensuel.
Les adversaires à la loi Travail, qui a été promulguée le 8 août dernier, verront dans l’initiative prise par Bouygues une exploitation des nouveaux espaces introduits par cette loi dans la négociation sociale. En réalité, des ouvertures existaient déjà, notamment avec la loi sur la sécurisation de l’emploi de 2013, qui a introduit plus de flexibilité dans l’application de la réglementation sociale au nom de la sauvegarde de l’emploi.
La négociation qui va s’engager chez Bouygues Télécom pourrait donc avoir valeur de test, et le résultat sera suivi par nombre d’autres entreprises également tentées par une remise en cause des RTT.
Patate chaude et 35 heures
Le sujet, malgré tout, est sensible. D’abord au niveau sociétal. Ce n’est pas pour rien que, malgré toutes les attaques contre les 35 heures depuis leur création en 2000 suite aux lois Aubry de 1998 et 2000, les gouvernements de droite au pouvoir n’ont jamais remis en question les RTT. Pour vider cette loi de sa substance, des palliatifs avaient été mis en place, comme la défiscalisation des heures supplémentaires par la loi Tepa de 2007 ou autres. Mais la remise en cause des RTT, jamais: la mesure aurait été par trop impopulaire jusque dans les rangs des électeurs de droite. Les politiques préfèrent transmettre la patate chaude aux entreprises, et renvoyer la négociation au niveau du terrain.
Ensuite, c’est sur le plan économique que l’évaluation devra être menée, car il convient de cerner les limites des dispositions envisagées chez Bouygues. Il ne s’agit pas de remettre en cause les 35 heures, mais de remplacer l’octroi des RTT par le retour à une durée de travail hebdomadaire de 35 heures. Les RTT avaient été introduites pour que les salariés employés sur la base d’un forfait mensuel d’heures de travail puissent malgré tout profiter d’une réduction de leur temps de travail annuel. Mais elles ne sont en aucun cas obligatoires dès l’instant où l’employeur s’en tient à la logique des emplois postés, avec 35 heures de travail réglementaires par semaine et heures supplémentaires au-delà.
C’est la solution que semble aujourd’hui retenir Bouygues Télécom. Mais il est évident que, dans le cas où les heures des de travail supplémentaires seraient multipliées, l’intérêt de la mesure serait amputé d’autant. On s’oriente donc vers une révision en profondeur des plannings de travail chez Bouygues.
Gare à la démotivation
Toutefois, même si la direction de Bouygues Télécom, acculée après deux échecs stratégiques, ne transgresse pas la réglementation sur le temps de travail, la remise en cause des RTT risque de porter un coup sévère à la motivation des collaborateurs à l’intérieur de l’entreprise, alors que les salariés sont déjà placés sous pression à cause des critères de productivité en vigueur.
La compensation est faible, surtout pour les salariés ayant des enfants et qui, depuis que les RTT existent, les utilisent le plus souvent au moment des vacances scolaires d’hiver ou de printemps. D’une part, ces jours de congés qui s’additionnent aux cinq semaines de congés payés réglementaires, améliorent de façon non négligeable la qualité de vie de ces parents auprès de leurs enfants.
D’autre part, cette souplesse évite d’avoir à trouver des solutions toujours coûteuses pour la garde des enfants pendant ces vacances. Des coûts que l’augmentation proposée ne parviendra certainement pas à compenser. Les nouveaux embauchés n’auront probablement pas le choix et devront faire le deuil des RTT en s’engageant chez l’opérateur. Mais pour ceux qui sont en place, la pilule sera forcément difficile à avaler.
Toutefois après les craintes de suppressions de postes au cas où Bouygues Télécom serait parvenu à fusionner avec Orange –issue forcément incontournable aussi bien dans le back-office que dans les réseaux commerciaux à cause des doublons–, les collaborateurs de l’opérateur jusqu’à présent épargnés par les plans sociaux jugeront peut-être que la solution qui leur est proposée est la moins douloureuse pour conserver leur emploi. Tout dépendra des conclusions de la négociation.
Gilles Bridier
Près de 40 milliards d’euros. Tels sont les profits cumulés des groupes du CAC 40 sur les six premiers mois de l’année, en hausse de près de 4 % par rapport à 2015. Alors que de son côté le salaire mensuel de base a évolué moins vite que l’inflation.
On aurait pu penser que le Brexit, la faible croissance européenne, le ralentissement économique de la Chine notamment, et autres signes de mauvais augure auraient fragilisé l’activité des entreprises du CAC 40, mais non, pour elles, « ça va mieux » selon une formule que répète François Hollande. Avec près de 40 milliards d’euros de bénéfices engrangés en milieu d’année, en hausse de près de 4 %, les 40 plus fortes valeurs boursières font le bonheur de leurs actionnaires. Certes, le groupe Total, avec la chute des cours du pétrole, a connu six mois difficiles !, avec plus de 3 milliards d’euros de profit en six mois, mais dans leur ensemble, « les entreprises françaises ont bien résisté ». « Des résultats de qualité. » Les analystes boursiers applaudissent. Car, après une année calamiteuse où les résultats, rappelons-le, avaient reculé de 9 % en 2015, 2016 semble être enfin un bon cru. Les politiques du gouvernement et de la Banque centrale européenne semblent enfin porter leurs fruits.
Les industriels ont pu s’appuyer sur la politique du gouvernement
À commencer par la baisse des taux d’intérêt, qui a permis aux groupes de réaliser des opérations juteuses, comme Air Liquide, qui au premier semestre a racheté l’américain Airgas. Quand d’autres ont privilégié le rachat de leurs propres titres afin de récompenser leurs actionnaires, car cela permet d’augmenter mécaniquement le bénéfice par action (BPA) de l’entreprise cotée. Dans ce monde du tout financier, même les banques françaises, que ce soit BNP Paribas, qui a ouvert le bal des publications des bancaires avec une hausse de son bénéfice net part du groupe (+ 4,1 %), ou la Société générale (+ 7,4 %), ont amélioré leurs résultats, grâce à leur banque d’investissement, dont l’activité est concentrée sur les marchés financiers.
Les industriels ont de leur côté pu s’appuyer sur la politique du gouvernement, qui pour les stars du CAC 40 a porté ses fruits. Accords de compétitivité, crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), pacte de responsabilité… autant d’instruments au service de la hausse de la rentabilité. En perfusant les entreprises d’argent public tout en les incitants à baisser les « coûts », et notamment les salaires. La « performance est due (…) à une stratégie claire avec des progrès significatifs sur les initiatives de réduction de coûts et de simplification », a par exemple expliqué Jean-Pascal Tricoire, président-directeur général de Schneider Electric, en présentant les comptes du groupe.
Au premier semestre, les groupes du CAC 40 ont donc utilisé tous les outils du gouvernement. En juillet, PSA a négocié un nouvel accord de compétitivité que la CGT n’a pas signé et dont l’objectif est de permettre au groupe de réaliser 700 euros d’économies pour la production d’une voiture construite en France et ainsi « de démontrer que l’industrie automobile peut vivre et être rentable », souligne Xavier Chéreau, le directeur des ressources humaines. Alors qu’en six mois le groupe a doublé son résultat et enregistré 1,2 milliard d’euros de bénéfices.
Si les profits culminent, les salaires, eux, chutent
Vendredi, c’était au tour de Bouygues Telecom, qui n’a pas hésité à profiter des vacances pour « réorganiser » le travail de ses salariés en proposant à ses employés d’abandonner leurs 23 jours ou 11 jours de RTT (selon leur catégorie) pour une hausse de salaire symbolique de 2 %. Une modification du contrat de travail qui se ferait sur la base du volontariat pour les personnes actuellement employées, mais qui serait imposée aux personnes nouvellement embauchées.
Si les profits culminent, les salaires, eux, chutent. Au deuxième trimestre, le salaire brut de base, en clair le salaire sans les primes et sans les heures supplémentaires, a progressé moins vite que l’inflation (0,3 % contre + 0,6 % pour la hausse des prix).
Mais peu importe pour le gouvernement, qui après les 33 milliards d’euros prévus en 2016 pour le CICE et le pacte de responsabilité s’apprête à baisser l’impôt sur les sociétés progressivement pour passer son taux de 33,3 % à 28 %. Le président de la République a toutefois précisé que cette modification ne s’appliquerait pour le moment qu’aux PME. Mais c’est oublier que grand nombre d’entre elles sont des filiales de grands groupes ou des entreprises sous-traitantes.
26 Aoû 2016, 01:45
Lo Provençau a écrit:Je trouve ce débat inintéressant.
C'est dommage, le topic partait sur les exoplanetes, la physique, le voyage interstellaire...
26 Aoû 2016, 07:40
Lo Provençau a écrit:Je trouve ce débat inintéressant.
C'est dommage, le topic partait sur les exoplanetes, la physique, le voyage interstellaire...
26 Aoû 2016, 08:59
26 Aoû 2016, 09:18
26 Aoû 2016, 10:18
26 Aoû 2016, 11:06