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Rony2D a écrit:sonny, quid des boîtes échangistes réservées aux hommes seuls ?
pourquoi les familles auraient le droit à leurs places de parking plus larges ?
Mais c'est assez dingue de voir les dimensions que prennent ce genre de débat lorsqu'il s'agit de religion alors que tout le monde est de toutes manières perpétuellement fractionné dans des catégories sans que cela ne dérange personne.
Rony2D a écrit:sonny, quid des boîtes échangistes réservées aux hommes seuls ?
D'ailleurs pour rester dans le thème des discothèques, ils se permettent un tri à l'entrée auquel tout le monde est habitué et qui ne dérange personne.
Si ça gène certaines personnes d'être en compagnie d'autres du sexe opposé, où est le mal ? Mais si on décide de ne pas séparer les genres pour ces raisons, pourquoi les familles auraient le droit à leurs places de parking plus larges ? Tout comme les femmes qui ne veulent pas se mélanger, elles n'ont qu'à s'adapter, non ?
Allez, fin du raisonnement par l'absurde. Bien sûr que je comprend le point. Bien sûr que je ne suis pas pour cette France qui se "communautarise" (= élu mot préféré des médias en 2016). Mais c'est assez dingue de voir les dimensions que prennent ce genre de débat lorsqu'il s'agit de religion alors que tout le monde est de toutes manières perpétuellement fractionné dans des catégories sans que cela ne dérange personne.
Quel lien existe-t-il entre des mouvements islamistes aussi dispersés que le Hamas, Al-Qaida, le Hezbollah, Boko Haram, les talibans, l’Etat islamique ? Tous se réclament du Coran mais en proposent des interprétations variées. Tous s’inscrivent dans des cultures dissemblables. Mais un trait au moins les réunit, qui relève moins de la religion ou de l’idéologie que de ce que l’on pourrait qualifier de psychanalyse de groupe : la haine des femmes.
N’est-il pas étrange que la priorité de ces islamistes, partout où ils emportent des batailles ou s’emparent du pouvoir, est d’asservir les femmes ? A Téhéran, les ayatollahs n’ont de cesse qu’aucun cheveu ne dépasse du tchador, à Kaboul que la burqa rende les Afghanes uniformes, quand on ne les viole pas ou qu’on ne les réduit pas en esclavage, ce qui est leur sort présent au Nigeria et en Irak.
MAHOMET NE TRAITA PAS LES FEMMES PAR LA VIOLENCE
Ce n’est pas dans le Coran que l’on trouvera les sources de cette haine des femmes et de la hantise de leur corps : le prophète Mahomet ne traita les femmes ni par la violence ni par le mépris, et son épouse Khadija, à ses côtés, prit part à ses conquêtes et à sa révélation.
Certes, il est vrai que les femmes jusqu’aux temps modernes en Occident ont toujours été minorées mais pas exterminées comme elles le sont en ce moment même, au nom d’Allah, au Nigeria et en Irak sur le mont Sinjar. Pour comprendre, plutôt que de lire ou relire le Coran, l’ouvrage contemporain de Sayyid Qutb (1906-1966), La Justice sociale en islam, publié en 1949, me paraît une source plus éclairante du djihadisme que toute prétendue référence des islamistes aux temps du Prophète.
RÉVOLTE CONTRE L’OCCIDENT
Qutb, instituteur égyptien invité aux Etats-Unis pour y compléter sa formation en 1947, subit à New York un choc affectif dont on ignore la nature, mais qui le transforma en l’idéologue fondateur de l’islamisme moderne. C’est à New York qu’il rencontra le diable, qui se manifesta sous la forme d’Américaines, aux bras nus et aux jambes nues. Cette exhibition relative bouleversa Qutb, qui métamorphosa ce que l’on devine être sa frustration en une pieuse révolte contre l’Occident et ses créatures, puis en un appel à la guerre sainte contre l’Occident tentateur.
L’exaltation de Qutb serait sans doute restée sans conséquence dans son pays, l’Egypte, qui était en voie d’occidentalisation rapide, si le dictateur de l’époque n’eut la mauvaise idée de l’incarcérer avec d’autres dirigeants de sa confrérie des Frères musulmans, et de les faire pendre. Le président Gamal Abdel Nasser (1918-1970) fit basculer ces islamistes dans la violence et l’œuvre de Qutb devint une sorte de seconde révélation, une nouvelle lecture du Coran à usage des djihadistes contemporains. Sa détestation du corps féminin, obsession personnelle d’un jeune homme instable, devint un programme politique.
ARRIÉRATION
Que la femme, son corps et son statut se retrouvent au cœur du combat entre djihadistes et modernité dépasse le seul destin de Qutb. L’histoire de la modernité coïncide avec celle de la libération des femmes. Partout où les peuples sont miséreux, partout où règnent le despotisme et l’ignorance, les femmes en sont plus victimes que les hommes. Partout où l’éducation, l’économie et la démocratie progressent, les femmes en sont les premières bénéficiaires et souvent les acteurs décisifs de ces changements.
Les djihadistes, en écrasant les femmes par priorité, ne tuent pas que les femmes : ils enferment leurs peuples entiers dans l’arriération culturelle, économique et politique. La guerre qui se rallume de l’Afghanistan à l’Afrique de l’Ouest n’oppose pas véritablement l’islam à l’Occident, mais l’espérance en la modernité pour tous contre la régression crépusculaire vers des temps anciens où la vie était brève pour tous et quand les femmes étaient réduites à l’esclavage et à la maternité forcée.
En Occident, il se trouvera toujours quelques « idiots utiles » pour préférer le Hamas à Israël ou s’opposer par principe à toute intervention de l’armée américaine : leur seule excuse est d’être vraiment idiots ou pervers ou, comme Qutb, de ne pas supporter sans défaillir la vision d’une femme aux bras nus.
je me disais que je l'avais pas mis ou il fallait
Je pense avant toute chose qu’il est important de redonner les éléments de contexte de notre société de féminicides structurels, où nous sommes toutes, pour l’instant, en situation de légitime défense en tant que femmes. Nous en sommes aujourd’hui à 68 femmes tuées par leurs compagnons ou ex-compagnon depuis le premier janvier de cette année, avec des mobiles qui se ressemblent beaucoup et notamment le refus de ces hommes que les destins de « leurs » épouses leurs échappent au moment d’une éventuelle séparation. Il s’agit donc bien culturellement d’une idéologie de régime de propriété, donc d’esclavage puisqu’on parle de s’approprier des humains qui ont une caractéristique spécifique, leur genre. Ce chiffre constant d’une femme tuée tous les deux jours et demi ou tous les trois jours selon les années en France (sans parler de celles qui sont dans la tombe jusqu’aux chevilles, jusqu’aux genoux ou jusqu’au cou) est révélateur de la façon dont notre société crée inlassablement nos agresseurs, nos violeurs et nos tueurs, à un rythme qui ne varie guère.
Burkini : pourquoi il ne faut pas laisser faire
Le burkini est en passe de devenir le feuilleton de l'été. Ce que sentent bien l'immense majorité de nos concitoyens dans cette affaire, en dépit des plaisanteries à deux balles et des hésitations d'une partie de leurs représentants, c'est qu'il s'agit là d'une nouvelle bataille et que reculer ne mènera nulle part sauf à se trouver un jour le dos en mur.
Tout a commencé à Marseille lorsqu'un parc aquatique et la municipalité divers gauche des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône) ont décidé de retoquer la demande de réservation faite par des femmes des quartiers nord de Marseille ayant prévu une sortie piscine en burkini. Dans la foulée, le maire de Cannes, suivi par d'autres édiles Les Républicains, signa un arrêté interdisant le port de ce vêtement ostentatoire sur ses plages en raison des «risques de troubles à l'ordre public». Samedi 13 août, des heurts ont éclaté à Sisco, en Corse, qui n'étaient pas sans rappeler ceux de décembre 2015, opposant des familles musulmanes, dont les femmes se baignaient en burkini (c'est en tout cas ce qui a été rapporté par des témoins dans un premier temps) et des Corses. Au cours de ces affrontements, il y eut plusieurs blessés dont une femme enceinte. Bref, le burkini est en passe de devenir le feuilleton de l'été.
S'agit-il d'un épiphénomène, d'une mode vestimentaire comme une autre, d'une polémique montée de toutes pièces par la droite ultra qui fait ricaner les médias étrangers, et notamment anglo-saxons (vous savez, les mêmes qui prétendaient qu'il existait des armes de destruction massive en Irak) ? Ce qui est sûr, c'est que, voilà, une fois encore, l'artillerie lourde est de sortie pour nous convaincre que notre pays si éprouvé par le terrorisme est une nation hystérique prenant la mouche pour des peccadilles.
Le problème est qu'on connaît la chanson car, à moins d'être aveugle, comment ne pas voir que le surgissement de cette question du burkini vient s'ajouter à la longue liste des attaques répétées contre l'indifférenciation et à l'affirmation d'une visibilité radicalement différente. Impossible en effet, à moins d'avoir une mémoire de poisson rouge, de ne pas inscrire cette question dans le droit fil des débats posés par le foulard à l'école, la prière dans la rue, le repas dans les cantines, les programmes scolaires, l'apartheid sexuel dans les piscines publiques, le refus qu'une femme puisse être examinée par un médecin homme à l'hôpital public... Est-il vraiment besoin de continuer quand les coups de canif portés au bon sens républicain sont si nombreux ?
De même, il est aisé de prévoir ce qu'il adviendrait si la pratique du burkini s'installait le long des plages. Dans la foulée de la nouvelle antienne contemporaine : «C'est ma religion, donc il faut en respecter les recommandations, les commandements, les interdits, etc.», on verrait très vite surgir une nouvelle demande réclamant de prévoir systématiquement des maîtres-nageuses à côté de leurs collègues masculins et si possible vêtues d'un burkini rouge et jaune, comme c'est le cas en Australie. Un autre «beau» débat en perspective assurément quand on connaît le poids et l'embarras de vêtements mouillés en cas de secours rapide. Passons. Mais ce que sentent bien l'immense majorité de nos concitoyens dans cette affaire, en dépit des plaisanteries à deux balles et des hésitations d'une partie de leurs représentants, c'est qu'il s'agit là d'une nouvelle bataille et que reculer ne mènera nulle part sauf à se trouver un jour le dos en mur.
S'agissant des tissus religieux, aucun argument ne tient la route face à cette mise en garde de Mona Eltahawy, aucun : «Les femmes du monde occidental portant un voile contribuent à asservir les femmes ailleurs dans le monde pour lesquelles le port du voile est une contrainte.» Il faut une forte dose de cynisme ou de bêtise, voire des deux, pour revendiquer de se couvrir toujours plus alors qu'au même moment des images nous proviennent des zones libérées de Daech, où l'on voit des femmes brûler leurs geôles de tissu en étreignant des combattantes kurdes et arabes tête nue.
Certaines musulmanes clament que c'est leur droit, que c'est leur choix ? Grand bien leur fasse. Nous savons depuis plusieurs années déjà combien les fondamentalistes religieux sont habiles à revisiter les idéaux de 1789 et des Lumières pour les retourner à des fins obscurantistes. Parce que nous vivons encore sur la queue de comète des mouvements de libération du corps des années 60 et leurs illusions, nous avons du mal à appréhender ce qui a été décrit, il y a plus de cinq siècles, par La Boétie dans son essai sur la servitude volontaire. Car c'est bien de cela qu'il s'agit : une servitude volontaire. Et peu nous importe de savoir si ce rapprochement que nous faisons va provoquer les criailleries de tous ceux qui considèrent que le burkini est un «vêtement comme un autre». Si c'était le cas, nous attendons avec un intérêt tout particulier les premiers hommes en burkini sur les plages et, bien sûr, la première «burkini pride» à Sciences-Po.
Le Collectif contre l'islamophobie en France s'indigne et tempête ? La belle affaire ! Le Canard enchaîné vient de souligner, textes à l'appui, combien cet organisme n'est pas autre chose qu'une machine de guerre instruisant en permanence le procès de la laïcité en France. Dans un entretien à la Provence, mercredi 17 août, Manuel Valls a apporté son soutien aux élus à l'origine de ces décisions, «s'ils sont motivés par la volonté d'encourager le vivre-ensemble, sans arrière-pensée politique». On ne peut dire mieux. Et d'expliquer que les plages, comme tout espace public, doivent être préservées des revendications religieuses. Un peu de sable estival pour faire grincer quelques dents à gauche.
La polémique du burkini vue d'Arabie Saoudite
A l'heure où le port du burkini sur les plages divise l'opinion en France, notre correspondante Clarence Rodriguez a interrogé des femmes saoudiennes sur cet habit qui enflamme les débats.
On a tout lu, tout dit, tout entendu, sur le burkini enfin, presque ! Mais que pensent réellement les saoudiennes sur la polémique torride qui alimente cette fin d’été en France? Je vis à Riyad depuis onze ans. Journaliste-correspondante, grâce à mon statut, je suis totalement immergée dans cette société qui laisse peu de place aux femmes qu’elles soient saoudiennes ou étrangères. Même tarif ! Je suis les discussions sur le burkini depuis le début. C’est naturellement que j’ai voulu connaitre l’opinion de saoudiennes qui ont accepté de se dévoiler, de dire ce qu’elles pensaient de cette polémique en France.
Les femmes en Arabie Saoudite n’ont d’ailleurs aucune entité juridique, elles ne jouissent d’aucune existence légale. Elles sont inféodées à un tuteur (Un père, un mari, un frère, un fils…) bref, ce sont les hommes ici, qui décident pour elle. Ils ont un droit de vie et de mort sur elles. Quand bien même, les amies saoudiennes que je côtoie refusent d’employer le mot «aliénation», c’est pourtant bien de cela dont il s’agit au regard des interdictions qui leur sont imposées. Interdiction de conduire, de voyager sans l’autorisation du tuteur, de prendre un verre sur une terrasse, de partager les espaces publics avec un homme autre que son époux, ou membre de sa famille… et, de se baigner dans la mer, ou dans les piscines des hôtels… Nous, non plus, femmes occidentales ! Seules les plus nanties d’entre elles disposent d’une piscine, et peuvent se baigner à l’abri des regards indiscrets…
A Jeddah, il existe des plages privées, où des saoudiennes un peu plus «affranchies» que d’autres, portent un maillot une pièce, ou le bikini. Liberté d’offrir ce corps à moitié dévêtu, aux rayons du soleil quand bien même, derrière ses lunettes noires fumées, le mari veille au grain, cela ne l’empêche pas de "mater" les autres femmes.
A l'heure où le port du burkini sur les plages divise l'opinion en France, notre correspondante Clarence Rodriguez a interrogé des femmes saoudiennes sur cet habit qui enflamme les débats.
On a tout lu, tout dit, tout entendu, sur le burkini enfin, presque ! Mais que pensent réellement les saoudiennes sur la polémique torride qui alimente cette fin d’été en France? Je vis à Riyad depuis onze ans. Journaliste-correspondante, grâce à mon statut, je suis totalement immergée dans cette société qui laisse peu de place aux femmes qu’elles soient saoudiennes ou étrangères. Même tarif ! Je suis les discussions sur le burkini depuis le début. C’est naturellement que j’ai voulu connaitre l’opinion de saoudiennes qui ont accepté de se dévoiler, de dire ce qu’elles pensaient de cette polémique en France.
Les femmes en Arabie Saoudite n’ont d’ailleurs aucune entité juridique, elles ne jouissent d’aucune existence légale. Elles sont inféodées à un tuteur (Un père, un mari, un frère, un fils…) bref, ce sont les hommes ici, qui décident pour elle. Ils ont un droit de vie et de mort sur elles. Quand bien même, les amies saoudiennes que je côtoie refusent d’employer le mot «aliénation», c’est pourtant bien de cela dont il s’agit au regard des interdictions qui leur sont imposées. Interdiction de conduire, de voyager sans l’autorisation du tuteur, de prendre un verre sur une terrasse, de partager les espaces publics avec un homme autre que son époux, ou membre de sa famille… et, de se baigner dans la mer, ou dans les piscines des hôtels… Nous, non plus, femmes occidentales ! Seules les plus nanties d’entre elles disposent d’une piscine, et peuvent se baigner à l’abri des regards indiscrets…
A Jeddah, il existe des plages privées, où des saoudiennes un peu plus «affranchies» que d’autres, portent un maillot une pièce, ou le bikini. Liberté d’offrir ce corps à moitié dévêtu, aux rayons du soleil quand bien même, derrière ses lunettes noires fumées, le mari veille au grain, cela ne l’empêche pas de "mater" les autres femmes.
Fawzia, 35 ans, ne comprend pas pourquoi cette polémique, et de s’expliquer sans ambages : «Y en a marre que l’on parle en notre nom. Le burkini, moi, je refuse de le porter. Cela n’a rien à voir avec la religion. Comment peut-on dire que ce vêtement permette aux femmes de se libérer? C’est faux ! Et archi-faux ! Je me sens libre dans mon maillot deux-pièces. Au fait ? Toi, Clarence as-tu essayé de nager avec un burkini ?» Non, pas vraiment, lui ai-je répondu avec un petit rictus qui en disait long.
Noura, 42 ans, fustige ces hommes, ces censeurs : «Au nom de qui ? de quoi ? Les hommes en France, qu’ils soient politiques ou anonymes se sont-ils emparés du sujet? Encore une fois, je constate que ce sont les hommes qui s’accaparent le sujet, de la condition des femmes. Ce qu’elles doivent dire, porter comme vêtement, burkini pas burkini… Bref, c’est fatigant !»
Hoda, 33 ans, est en colère : « Je ne comprends pas pourquoi des femmes en France se battent pour porter le burkini, alors que nous, saoudiennes (pas toutes) voudrions-nous nous débarrasser de l’abaya, du voile, de tous ces bouts de tissus qui nous enferment dans notre existence. Il y a trois ans, j’ai eu l’occasion de séjourner pour mes vacances à Cannes. Je n’ai jamais vu de femmes saoudiennes ou musulmanes porter le burkini sur les plages. Je crois que nous nous devons de respecter les coutumes d’un pays comme la France qui nous accueille. De la même manière, lorsque des étrangers ou étrangères viennent en Arabie Saoudite ils doivent se plier à notre culture, et notre façon de vivre. Si vous voulez connaître le fond de ma pensée, je pense que toute cette polémique autour du burkini est une provocation de femmes qui déshonorent notre religion, l’islam. J’ai parfois honte pour elles !»
Sur d’autres plages de la côte Ouest du royaume, des ombres noires déambulent façon femmes-grenouille. Oui, elles portent le burkini ! Mais elles ne sont pas légions. J’ai souhaité les interroger, elles ont refusé de répondre à mes questions.
Les femmes du monde occidental portant un voile contribuent à asservir les femmes ailleurs dans le monde pour lesquelles le port du voile est une contrainte.
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