10 Jan 2015, 17:54
jarlandine a écrit:Une chose m' a tout de même interpellé, ce matin, lors de la réunion sur la place du village en mémoire à TOUTES LES VICTIMES , , le peu de jeunes !.
Bon, ok, il y avait collège, mais ceux qui ne bossent pas, ne vont pas en CFA ni école et qui nous squattent toutes les nuits jusqu' à point d'heure, ils roupillaient ? ou alors ce sont eux qui hier après midi faisait du rallye dans les rues avec des voitures aux plaques cachées par des cartons scotchés et de grandes affiches aux vitres " je ne suis pas Charlie " ........
10 Jan 2015, 17:56
JPP REVIENS a écrit:Jester a écrit:On parle toujours de l'emploi et de l'éducation, mais me semble qu'il n'y a pas de distinction faite en France sur ces domaines là. L'éducation et l'emploi c'est adressé à TOUS les français sans distinction. Y a même (à mon avis à tort) des aides pour pousser à embaucher dans des banlieux etc. que n'ont pas des personnes vivant à la campagne par exemple.
Il y a une ségrégation énorme et perverse sur ces deux sujets. Ce n'est pas qu'une question d'aides ou de ressources financières.
Pour prendre la banlieue parisienne (soit 7 ou 8 millions de français), il y a une énorme différence de niveaux et de ressources entre établissements publics et privés (ou semi privés sous contrat). Les meilleurs enseignants et les plus expérimentés sont dans le privé, les zones dites "défavorisées" accueillant les jeunes professeurs, ceux qui n'ont pas d'autre choix de que de venir se faire les dents sur des classes remplies de jeunes en situation d'échec scolaire.
La réussite professionnelle dépend aussi en grande partie des diplômes obtenus, et surtout de l'endroit dans lequel ils ont été obtenus (grandes écoles, écoles de commerce/d'ingénieurs prestigieuses etc.). Or ces écoles sont trustées dans une immense majorité d'enfants de CSP ++.
Le modèle social se reproduit génération après génération, entraînant les mêmes élites et surtout les mêmes exclus.
Le vrai danger, c'est que ces exclus peuvent aujourd'hui trouver des réponses et des ressources auprès d'interlocuteurs dont l'objectif n'est ni le respect des lois de la République, ni la cohésion sociale.
10 Jan 2015, 18:02
10 Jan 2015, 18:14
10 Jan 2015, 18:14
Jester a écrit:JPP REVIENS, je trouve que tu as des à priori sur certains trucs. L'enseignement n'est pas forcément "meilleur" dans le privé sous contrat, c'est juste la manière de faire, l'accompagnement des élèves qui est différente. Et en France c'est un enseignement catholique, qui pourtant accepte tout élève, toute religion sans distinction (y a même des établissements d'enseignement catholiques qui ont 100% d'élèves musulmans). C'est le projet éducatif qui n'est pas le même.
L'école publique par contre, est dirigée de la même manière, et je vais te dire, t'as bien plus de crédits et de moyens modernes pour enseigner dans le public. Si je compare avec ma situation, nous avons 10 ans facile dans les dents niveau matériel et locaux par rapport au public de la région. La qualité de l'enseignement par contre est loué chez nous.
Des personnes en difficulté ? Sans moyens ? Y a des aides et même la gratuité fournie par l'établissement.
Donc faut arrêter aussi avec les clichés qu'il peut y avoir. Y a de tout ! Chacun a sa chance !
10 Jan 2015, 18:21
10 Jan 2015, 18:24
Jester a écrit:et pourtant les moyens sont complètement différents et c'est une réalité. Ensuite un enfant défavorisé peut aller dans une école catholique c'est même la base de ce type d'établissement.
Quant aux professeurs, oui en effet, peut être que les professeurs sont meilleurs (encore que), vu qu'ils sont moins bien payés dans le privé sous contrat, ça peut être une partie de l'explication. On bosse avec 32 élèves devant nous au lieu de 25 grand max... et pourtant... et on a des élève de tout horizon, de toute religion...
Je ne nie pas que des établissements sont délaissés, mais c'est aussi parcequ'ils n'ont pas de projet éducatif cohérent, ce que le public tente de pomper sur le catholique et qu'ils n'arrivent pas à reproduire. Tout simplement.
10 Jan 2015, 18:28
Pour prendre la banlieue parisienne (soit 7 ou 8 millions de français), il y a une énorme différence de niveaux et de ressources entre établissements publics et privés (ou semi privés sous contrat).
10 Jan 2015, 18:34
10 Jan 2015, 18:37
10 Jan 2015, 18:57
10 Jan 2015, 19:13
Jester a écrit:
10 Jan 2015, 19:23
Jester a écrit:C'est bien ce que je dis, ce n'est pas qu'une question de moyens, mais ne nous trompons pas, c'est dans le public qu'il y en a le plus... et pourtant réussir à avoir des résultats meilleurs tout en ayant 25 à 50% d'effectifs en plus, tout en ayant moins de moyens, tout en accueillant des élèves en difficulté (scolaires et/ou financières), les établissements catholiques ne sont pas à la traine... comment tu expliques cela ?
10 Jan 2015, 19:38
10 Jan 2015, 19:38
10 Jan 2015, 19:42
10 Jan 2015, 19:52
Betsamee a écrit:Quand certains sont obsedes par "la peur de l'amalgame", ne parlant absolument QUE de ca depuis 3 jours, d'autres se reunissent dans le calme, entonnent la marseillaise et benissent la nation et le peuple francais.
Il est temps de montrer sa loyaute a la France.
10 Jan 2015, 19:58
Betsamee a écrit:Quand certains sont obsedes par "la peur de l'amalgame", ne parlant absolument QUE de ca depuis 3 jours, d'autres se reunissent dans le calme, entonnent la marseillaise et benissent la nation et le peuple francais.
Il est temps de montrer sa loyaute a la France.
10 Jan 2015, 21:05
Betsamee a écrit:Quand certains sont obsedes par "la peur de l'amalgame", ne parlant absolument QUE de ca depuis 3 jours, d'autres se reunissent dans le calme, entonnent la marseillaise et benissent la nation et le peuple francais.
Il est temps de montrer sa loyaute a la France.
10 Jan 2015, 21:16
Cecco a écrit:Betsamee a écrit:Quand certains sont obsedes par "la peur de l'amalgame", ne parlant absolument QUE de ca depuis 3 jours, d'autres se reunissent dans le calme, entonnent la marseillaise et benissent la nation et le peuple francais.
Il est temps de montrer sa loyaute a la France.
Je ne peux parler que pour moi, mais il faut quand même dissocier deux choses:
- je suis ému aux larmes en voyant Pelloux en interview, j'irai probablement manifester, je suis tout autant dans l'empathie que les autres
- par contre à long terme, il faut bien commencer à réfléchir aux solutions envisageables pour solutionner les problèmes qui se posent avec certaines parties de la communauté musulmane, et ça suppose de sortir de l'émotion, de regarder les faits et de se faire une opinion sur l'avenir de la République. Parce qu'il y a un jour d'après et qu'il faut bien réfléchir à ce qu'il sera.